Un jeune homme plutôt mince et de taille moyenne, 1m70 peut être un peu plus. Difficile à dire, sa démarche presque prostré, tête baissait, rend la chose difficile à estimer. Des cheveux rouges mi-long rendent son visage encore plus dur à détailler quand on ne fait que le croiser dans la rue. Des traits fin, mais qui reste masculin, des yeux noisettes, un regard toujours fuyant, même une caissière de minimarket pourrait lui faire baisser les yeux sans rien dire.
Ses mains fines aux longs doigts de pianiste semblent scotché dans ses poches de jeans, son buste généralement couvert d'un simple T shirt et d'un sweat à capuche on ne plus quelconque.
Certain(e) pourrait sans doute le trouver plutôt mignon, mais pour cela il faudrait déjà s'attarder sur lui.

Certains enfants ont bien moins de chances que les autres, malheureusement pour lui, Ryo en fessait partit. Toutes ces histoires de belles familles ou tout le monde est heureux dans les meilleurs des mondes et ou les enfants grandissent dans la joie au milieu d'une famille aimante, celle-ci ne sont que conte de fée et rêveries pour lui.

Son enfance à lui ressemblait plus à celle que les psychopathes racontent au tribunal pour avoir leur réductions de peines, une famille sans argent, vivant dans un appartement minuscule et insalubre, un père alcoolique qui battait sa femme à chaque fois qu'il levait trop le coude, qu'elle fessait le moindre truc de travers ou simplement qu'il voulait se passer le nerfs. Rien de bien folichon en fait. Même en dehors de la maison rien allait, vivant dans un quartier minable tenu d'une main de fer par les Yakuzas, il allait bien sûr dans une école de seconde zone ou les élèves n'ont presque aucune chance d'avoir un avenir correcte. Des professeurs trop jeunes ou trop vieux, incapable de faire face aux gamins plus que turbulent qu'on leur envoyer et Ryo n'étant pas de la même trempe que eux, ils leur à toujours servi de soufre douleur.


Jusqu'au jour ou l'inéluctable se produisit. Il n'avait qu'une petite douzaine d'années quand il rentra chez lui en piteuse état pour découvrir une voiture de police dans laquelle son père prenait place menottes aux mains, se tortillant et jurant à l'adresse des deux policiers qui le maintenaient, tandis que quelques mètres plus loin, sa mère prenait place dans l'ambulance sur un brancard, une main en ensanglanté ballottant mollement dans le vide, un simple drap blanc poser sur son corps la recouvrant jusqu'à tête.

Malheureux à dire, mais cet incident améliora un peu la vie de Ryo. n'ayant aucune famille et étant trop vieux pour qu'on lui en trouve une d'adoption, il restât dans un foyer jusqu'à ses dix-huit ans. Par chance, on décelât chez lui un don pour l'informatique et il put rejoindre une école où il pourrait obtenir les diplômes qui lui ouvriraient l'accès à de nombreuses grandes entreprises. A dix-neuf ans, il développe son propre service d'assistance informatique par téléphone, cette activité ne lui reporte pas énormément et lui prend beaucoup de temps, mais elle a le mérite de lui permettre de louer de subvenir seul à ses besoins.

Seule ombre au tableau, l'emplacement de son petit studio. Dans un quartier tous juste plus supérieur à celui où il est né, les agressions y sont monnaie courant et Ryo étant chétif et incapable de se défendre, il en est souvent la proie.

C'est un soir, après avoir subi un tabassage dans les règles par quelques brutes du quartier, que l'idée la plus saugrenue de sa vie lui est venu alors qu'il lisait un vieil album de Watchmen, l'une de seule chose qui lui restait de son enfance. "Pourquoi les super héros n'existent pas en vrai ? Pourquoi personne ne protège les gens et chasse les malfrats ?".

C'est de là que l'idée saugrenu de faire son propre costume, comme l'avait fait Spiderman, pour faire comprendre aux brutes qui le tyrannisaient que l'époque de leur méfaits était résolue. La simple vision d'un héros prêt à les affronter devré les effrayer ! Mais tous ne c'était pas passé comme prévut, la bande de brute plus hilare qu'effrayer, était bien décidé à en découdre avec le justicier en herbe. La suite des choses il ne l'a jamais très bien compris, comme à chaque fois il n'a pas vraiment essayé de se défendre, mais ce jour la chance semblait de son coter et les brutes finirent toutes hors combat et le lendemain, une vidéo de lui lancé sur le net par un gamin fessait le buzz sur le net.

Quelques mois plus tard, la mode était lancée et même si lui avait tiré un trait sur cette idée ridicule, une demoiselle commençât à le harceler. Dans un premier temps il ne compris pas ce qu'elle voulait et c'est plutôt effrayé qu'il l'éviter tans bien que mal. Puis à force d'acharnement, elle réussit à lui parler de ces histoires de Firstkick. Exaspérait de la voir le suivre jours et nuit, il finit par lui avouait qu'il était bien l'homme de la vidéo et même par rejoindre sa "bande de héros". Toutes ces histoires sont bien gentilles, mais le costume ne fait pas le héros et il n'a toujours pas la carrure pour affronter le crime et de toute façon il trouve cette idée complètement ridicule. Il ne lui reste plus qu'à espérer trouver un moyen de quitter cette bande de bras casser et ceux sans blesser Molly...