Have A Sweet Dreams. [PV :: Hiro & Hisaé] [SN - ARCHIVE]

Don't dream your life. Live your dreams.

Have A Sweet Dreams. [PV :: Hiro & Hisaé] [SN - ARCHIVE] Fuuma-GentleSmile

Have A Sweet Dreams. [PV :: Hiro & Hisaé] [SN - ARCHIVE] 46

J'ai toujours pensé que les rêves étaient faits pour embellir la vie des gens. Aujourd'hui je sais que j'avais tord. Au contraire, ils nous détruisent. Ils nous font souhaiter l'impossible, ils nous rappellent que notre vie n'est que tristesse et déception.

Appuyée contre une des nombreuses fenêtres de l'aéroport, Hisaé regardait les avions décoller les uns après les autres. Elle rêvait de partir loin d'ici, d'oublier sa vie passé, de recommencer une nouvelle fois, repartir de zéro et se reconstruire. Mais seulement était-ce possible ? Pouvait elle oublier ? Elle n'en savait rien. Et ne le saurait surement jamais, car jamais ça n'arriverait. Elle ne partirait jamais, et elle le savait. Mais peut-on s’empêcher de rêver ? Elle ne rêvait pas que de ça. Une famille, une vie meilleure, un passé moins lourd, un père, un vrai, pas ce tuteur qu'elle avait eu...

Un jour, un homme lui avait parlé d'une autre ville, d'une autre vie. Un enquêteur venu l'interroger sur les nombreuses armes retrouvées en même temps qu'elle dans la maison où elle habitait, avant. La première fois, il l'avait interrogé, mais au moment de partir, elle l'avait retenu. Et ensuite, tous les jours qui avaient suivi leur rencontre, il était revenu, une pâtisserie en main, et le sourire aux lèvres. Il avait paru assez bourru au premier abord, mais il était en fait un homme très agréable. Il lui avait tenu compagnie durant toute sa convalescence à l’hôpital. Il était une de ses rares connaissances à l'heure actuelle à connaitre l'existence de cette cicatrice qui lui tranchait le cou, ainsi que de l'accident, même s'il ne savait rien d'autre. Aillant feint l'amnésie à merveille, personne n'avait pu lui soutirer des informations sur son agresseur, ou sur son passé. Elle n'était qu'Hisaé l'amnésique, Hisaé l'égorgée. Une jeune fille au doux sourire malgré l'épreuve affreuse qu'elle avait subit. Une jeune fille qui n'avait de visite de personne, si ce n'est ce vieil ours d'inspecteur. Elle réussissait même à rire en sa présence. Et à rêver... Le jour où il lui avait parlé de sa ville natale, Osaka, elle avait de suite imaginé y aller. Ils l'avaient même envisagé ensemble dans un bon jour. Mais tous deux avaient vite arrêté de rêver, ils avaient des choses à régler chacun de leur coté, et Hisaé savait pertinemment qu'à partir du moment où elle sortirait de l’hôpital, elle n'aurait plus de nouvelles de lui. Jamais. Certes, il lui avait donné son numéro de mobile, mais avec quel prétexte aurait elle pu le déranger ?

Voilà deux mois qu'elle n'avait pas revu l'homme, et elle n'espérait plus le revoir un jour. Elle fit le deuil de son rêve d'Osaka avec le dernier avion qui décollait pour y aller. Il était déjà tard, les avions commençaient à partir à des intervalles de plus en plus longues. Hisaé sorti son téléphone pour regarder l'heure. 21h43. Elle devrait déjà être rentrée, ou accompagnée vu l'heure... Habituellement, à 21h elle s'enfermait dans sa maisonnette, ou rejoignait ses amis, qu'ils soient fréquentables ou non. Des gens peu fréquentables... C'est vrai qu'elle en côtoyait de plus en plus ces derniers temps. Kiyoshi, Min Ho, et les autres... Tous des Yakuzas à la réputation digne des pires tueurs. Ainsi que quelques trafiquants, voir même des prostituées et leur mac... Tous des gens la prenant pour une gamine incapable de se défendre mais plutôt intéressante pour certaines choses. Lesquelles... Ça c'est un secret. Mais à coté de ça elle avait de formidables amis honnêtes qui jamais ne fréquenteraient de telles personnes. Et tant qu'elle avait ces gens là, elle savait qu'elle ne sombrerait pas dans des choses terribles telles que l'alcool, la drogue, la prostitution... Meme la cigarette ne l'intéressait pas. Pourtant nombreux étaient ses amis qui fumaient. Mais elle n'en ressentait pas le besoin. Et puis elle avait pas tant d'argent à dépenser que ça, alors autant ne pas toucher à ces choses là.

Elle regarda un autre avion décoller... Le ciel était magnifique ce soir, et l'aéroport pas trop bondé. Elle décida d'y passer le reste de la soirée, quitte à devoir rentrer seule dans les rues de Tokyo.

Hiro referma la porte de sa petite Toyota. Un clic sonore se fit entendre tandis que les verrous se mettaient en place, de nos jours il n'y avait même plus besoin de clé, tout se faisait par empreinte, l'informatique gouvernant l'auto plus efficacement que n'importe quel mécanisme. L'enquêteur se retourna alors, admirant le gigantesque et tortueux bâtiment. C'était donc là qu'elle était à une heure pareil, Takayama-san. Cela devait bien faire deux mois … Elle avait quitté l'hôpital un jour comme un autre et ils ne c'étaient jamais revu, du moins pas directement.

Hiro rentra dans le terminal, se dirigeant vers les hauteurs, une caméra de sécurité l'avait aperçu filant vers la baie d'observation. Tout en marchant, il regarda de nouveau la vidéo sur son portable, la foule grouillant, se bousculant, tel un immense chaos rampant et elle, seule au milieu, son éternel écharpe autour du cou, remontant à contre courant. En réalité, il ne l'avait pas jamais laissé repartir en pleine nature, Ethan avait était clair la dessus, pas le droit de l'interroger, de la faire suivre ou quoi que ce soit d'autre, a vrai dire le jeune policier avait même eu droit à un blâme pour sa première visite. Cette fille devait être laissé tranquille et ce, pour toujours. Mais Hiro n'était pas d'accord, il savait pertinemment qu'elle mentait sur son amnésie, qu'elle était un indice capitale pour avoir la première pièce du puzzle de ce qui se tramait en ville et son coéquipier était bien d'accord.

C'est pour ça qu'ils l'avaient pisté sur le réseau public, cherchant chaque information sur elle, chaque vidéo afin de pouvoir toujours la garder à l'œil, mais cette mesure qui se voulait provisoire avait fini par devenir concrète, le boulot de la brigade était énorme, uniquement des fausses pistes ou des non-sens mais dans des quantités trop énorme pour être tout simplement ignoré, surtout que la plupart cachaient leurs jeux jusqu'au dernier moment. Autant dire que le travail ne manquait jamais, que ce soit sur le terrain ou dans les bureaux.

Hiro grimpait maintenant les marches de l'escalator, se dirigeant dans le même sens que la jeune fille un peu plus tôt. Sa montre indiquait 21h00 pile et il n'y avait déjà plus personne, ça en devenait un peu irréel, il y avait des atterrissages et des décollage de nuit pourtant non ? Enfin Hiro s'en fichait pour sa part, il était trop occupé par le papier qu'il avait au fond de sa poche intérieur. C'était la seconde raison qui l'avait poussé à garder à l'œil la demoiselle et la seule et unique de sa présence ici. Soupirant, il chiffonna encore un peu plus celui-ci en le relisant pour la énième avant de le remettre en place. Comment en était-il arrivé là ? Il n'était pas fait pour ce genre de chose, il le savait bien et pourtant … pourtant il ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver un peu d'affection pour Takayama-san, elle avait eu l'air si fragile sur se lit d'hôpital et pourtant, pourtant elle avait réussie à avoir ce sourire si radieux. Quelque part il voulait juste protéger se sourire pour toujours.

Nouveau soupir de la part du ''grand'' monsieur alors qu'il arrive en haut des marches. Toutes ces histoires avec sa sœur et sa nièce lui était peut-être monté à la tête finalement. Hiro releva alors le regard et se stoppa net. Elle étais là, la tête posée contre la vitre, identique à celle que la vidéo montrait. Le policier marqua une hésitation. Elle ne l'avait pas encore remarqué, il pouvait encore faire demie-tour et repartir d'où il était venu, après tout qu'est-ce que cela changeait, qu'il la surveille de loin ou de près quel importance ? Aucune.

« A propos de là fille qu'on surveille, je veux pas dire mais ces derniers elle se ballade de plus en plus dans certain ''endroits'' … Elle serai pas en train de tourner vinaigre dis moi ? »

Petite pause dans la vie de Hiro. Il ne pouvait pas rester juste dans l'ombre, il devait au moins lui donner un avertissement, sinon elle finirai forcément par perdre le sourire, après tout dans son boulot on savait bien comme ça se finissait ce genre d'histoire, on ne survie pas deux fois à un égorgement. Il s'approcha donc, laissant la demoiselle à l'écharpe le temps de se retourner avant qu'il ne s'assoie en face d'elle.

« Yo. Ça fait longtemps, mais tu es toujours la même Takayama-san. »

Il y a encore deux minutes, elle était persuadée qu'elle ne verrait plus jamais cet homme. Il y a encore deux minutes, elle était persuadée qu'il avait disparu de sa vie. Il y a encore deux minutes, elle ne savait pas qu'il reviendrait. Et pourtant, c'était lui, assis face à elle. C'était sa voix, son visage, son air d'ours... Mais que faisait-il là ? Comment l'avait-il trouvée ? Pourquoi serait-il à l'aéroport, là, face à elle ? Comment ? L'avait-il suivie ? Après tout, il avait accès à toutes les données publiques du Japon... Si c'était le cas, elle devait lui en vouloir, mais elle en était incapable. Il avait été là quand elle était seule. Il avait été là pour lui amener de la lumière dans son puis sombre et humide, pour réchauffer son cœur dans cet hôpital froid... Et il réapparaissait, maintenant, alors qu'elle avait besoin de réconfort une fois de plus. Était-il cet ange gardien qu'elle avait toujours cherché ?

" Vous n'avez pas changé non plus Tanaka-sama... Je suis heureuse de vous voir. "

Oui, elle était heureuse. Parce qu'à chaque fois qu'il apparaissait dans sa vie, quelque chose de merveilleux se produisait. Un jour, elle l'avait aperçu au coin d'une rue, et le soir même elle avait reçu son acceptation de bourse en tant que pupille de la nation. Et une autre fois, elle était passée devant une boulangerie et avait reconnu les pâtisseries qu'il lui amenait chaque jour. Le lendemain, elle avait trouvé un indice de plus pour retrouver l'homme qu'elle voulait abattre. Peut-être n'était-ce que des coïncidences, mais elle voulait croire que non.

" Que faites-vous donc dans cet aéroport ? Avez-vous trouvé la trace d'un groupe de terroristes ? Ou êtes-vous venu rencontrer un de vos indicateurs ? "

Depuis leur rencontre, elle s'était beaucoup intéressée au métier de policier, d'inspecteur, ainsi qu'à la brigade anti-terroriste. C'était un milieu passionnant, mais elle n'avait rien trouvé concernant Karneval dans leurs rapports publics. Soit ils ne publiaient pas tout, soit ils ne savaient rien à propos de ce groupe... Elle aurait aimé leur donner des informations, révéler toute la vérité à Tanaka-sama, mais malheureusement c'était impossible. Cela remettrait tout son plan en cause... Et elle sentait qu'elle se rapprochait de son but, elle ne devait pas faillir maintenant. Elle retrouverait Ogai seule, et ensuite dénoncerait Karneval et ses actions. A moins que ça n'intéresse pas le moins du monde la brigade, après tout, ils étaient trop occupés avec ce fameux groupe nommé Circus. Elle ne savait rien les concernant, seulement leur nom. Elle était finalement réellement coupée du Monde... Mais elle le découvrirait ce Monde. Une fois qu'elle se serait débarrassée de ses démons. Peut-être même pourrait-elle voyager, au Japon et à l'étranger. Elle pensait à tord ou à raison venir d'un pays étranger, elle n'avait que des souvenirs au Japon mais... Pas avant ses 6 ans. Et elle ne ressemblait pas aux Asiatiques... Elle découvrirait ses origines. Elle trouverait une famille, une vraie. Un refuge... Ses parents, un père, un vrai. C'était dorénavant son rêve, son vœu. Un père.

La surprise se mêlait à un autre sentiment dans le regard de Takayama-san tandis qu'elle reconnaissait son interlocuteur. Était-ce .. du soulagement ? Ou la de joie ? Hiro n'en était pas sûr, cela devait être beaucoup plus simple et plus complexe à la fois. Qu'aurait-il fait lui si quelqu'un qui était parti du jour au lendemain venait subitement ré-apparaitre dans sa vie avec autant de nonchalance ?

" Vous n'avez pas changé non plus Tanaka-sama... Je suis heureuse de vous voir. "

Effectivement il n'avais pas changé, lui même s'en rendait bien compte. Il faisait parti de ses gens dont le temps avait été stoppé, pour le meilleur et pour le pire. Du moins c'est ce qu'il pensait, alors pourquoi avait-il fait cette demande, pourquoi était-il ici, dans cet aéroport en compagnie de Takayama-san qu'il avait surveillé en secret tout ce temps ? Était-ce réellement pour la prévenir, pour l'aider, ou cherchait-il a changer quelque part, faire redémarrer l'horloge de sa vie ? Hiro chassa ces pensés, l'heure n'était pas à ce genre de réflexion. Il était ici pour accomplir une chose afin de ne pas regretter de nouveau. Au moins la voix de la demoiselle avait une pointe de joie en elle, cela importa un grand soulagement à l'inspecteur, elle ne lui en voulait pour son manque de nouvelle.

" Que faites-vous donc dans cet aéroport ? Avez-vous trouvé la trace d'un groupe de terroristes ? Ou êtes-vous venu rencontrer un de vos indicateurs ? "

il secoua négativement la tête, laissant apparaître un sourire fugace mais froid. Effectivement c'était bien l'image qu'il donnait aux autres. Le boulot qui était sa vie, l'unique raison de sa présence, à tel point que ses rares connaissances croyait qu'il venait toujours pour celui-ci et non pour elles. Et cela le faisait toujours aussi froidement. La seule exception était son collègue de bureau à vrai dire. Bien qu'il ne soit jamais au bureau.

« Non, non. Je suis venu pour te voir. »

Le sujet qu'il désirait aborder était délicat et bien qu'il soit doué pour voir les émotions des autres, il manquait encore parfois un peu de tact, doux euphémisme que voilà. Alors comment faire pour lui faire comprendre sans la vexer ou provoquer sa peur devant son espionnage indélicat ?

« J'ai appris que tu fréquentait quelques personne assez, connu, dirons-nous, dans mon milieu. C'est cela qui me motive à venir te voir exactement. »

Il venait aussi pour la voir elle biens sur mais … Mais exprimer verbalement ce genre de chose, ce n'était vraiment pas son domaine, alors il préférait se taire. Elle comprendrait surement non ?

(Désolé du retard. La rentré fut pour le moins chargé.)

« Non, non. Je suis venu pour te voir. »

Un lueur d'espoir apparu dans le regard d'Hisaé. Il était donc venu... Pour elle ? Mais pourquoi ? Lui manquait-elle ? Souhaitait-il la côtoyer de nouveau ? A moins qu'il soit venu pour l'interroger de nouveau, au cas où son amnésie aurait disparu... Mais d'ailleurs, comment avait-il pu la trouver ? La suivait-il ? Si oui, dans quel but ? Elle pensait être appréciée de cet homme, mais s'il la suivait en filature, ce n'était peut-être pas le cas... Était il possible qu'il l'ait trompée ? Qu'il se soit joué d'elle pour tenter de lui soutirer des informations ? Ou alors Hisaé était paranoïaque...

« J'ai appris que tu fréquentait quelques personne assez, connues, dirons-nous, dans mon milieu. C'est cela qui me motive à venir te voir exactement. »

Tous les espoirs s'envolaient une fois de plus. Rêver n'était décidément pas une chose à faire. Il n'était là que pour lui soutirer des informations sur ses fréquentations peu recommandables. Au final si, il était là pour le boulot. Il était là pour traquer des terroristes, des gens qui mettaient certes d'autres vies en péril mais... Il n'était pas là pour elle. Pas vraiment là pour elle. Elle aurait tant aimé qu'il se présente dans le but de passer une soirée à discuter avec elle, comme il le faisait auparavant. Mais la petite Hisaé était sortie de l’hôpital, ça ne servait à rien d’avoir encore pitié. Mais elle ne devait pas se laisser abattre. Elle devait jouer le jeu, comme d'habitude. Elle devait ignorer la tristesse qui s'emparait d'elle et sourire, rire. Elle devait juste être la petite amnésique dont tout le monde a pitié.

" Je fréquente beaucoup de monde vous savez ! Mais je ne vois pas ce que vous entendez par des personnes connues dans votre milieu... Je ne me souviens pas avoir fait la connaissance de terroristes, aussi loin que mes souvenirs remontent. "

Toujours garder le sourire. C'était la philosophie de vie de la nouvelle Hisaé. Certes, il y avait cette seconde Hisaé, la blessée, l'incomplète, celle qui voulait juste se venger avant de mourir, mais bientôt elle disparaitrait. Dès qu'Ogai serait rayé de la surface de la Terre, la seconde Hisaé mourrait avec. Elle ne serait plus que la gamine souriante, la gamine vivante, découvrant le monde et ses secrets... A la condition qu'on ne la détruise pas avant.

" Je fréquente beaucoup de monde vous savez ! Mais je ne vois pas ce que vous entendez par des personnes connues dans votre milieu... Je ne me souviens pas avoir fait la connaissance de terroristes, aussi loin que mes souvenirs remontent. "

Hio serra ses poings sous la table. Ce sourire … Le sourire de Takayama-san … Sonnait faux. Il était faux. A travers tout son être l'enquêteur pouvait le sentir, qu'elle se forçait à sourire, à rire, a paraître heureuse, mais surtout que tout cela n'était qu'un décor, qu'au fond d'elle-même elle était triste à en mourir et terriblement seule. Il l'avais déjà senti dans cette chambre, il avait senti cette solitude qui étais si identique à la sienne, il c'était revue, l'épaule bandé en train de pleurer dans cette demoiselle a la gorge tranchée. C'était ça qui avait planté les graines de ce qu'il voulait accomplir aujourd'hui, mais des graines ancrés plus profondément encore l'empêchait d'agir complètement, tout comme elle était prisonnière de sa fausse image de joie, il l'était de son sentiment d'être un être incapable de protéger les gens qu'il aimait.

Il devait faire quelque chose pour elle et pour commencer, la mettre en confiance, car même si il ne se sentait pas encore capable de lui montrer ce papier, cette demande, il pouvait au moins l'aider a ne pas se faire avaler de nouveau par la noirceur de la ville.

« Je ne viens pas pour les terroristes ni même pour le travail … Par mon milieux j'entendais les criminels, les yakuzas. »

Lui dire qu'il la surveillait carrément était hors de question, n'importe qui ce serai rebellé à cette idée. Prenant une grande inspiration, il se décida enfin à dire la première chose qu'il avait sur le cœur.

« Je vais arrêter de tourner autour du pot. Arrête de voir ce genre de personne. Tu as eu une chance énorme Takayama-san, tu es la première personne que je vois s'en sortir vivant après de telle blessure. C'est du domaine du miracle et cela ne se reproduira plus. Si tu retournes du mauvais cotés tu mourra Hisaé-san. »

Mince sa langue avais fourché, il ne l'avais pas appelé ainsi depuis l'hôpital. Comme d'habitude il finissait par agir sans réfléchir, sa bouche avant son cerveau. Il ne restait plus qu'a espérer qu'elle ne le prenne pas mal.

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