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TORIYAMA Takeshi ~



 
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 TORIYAMA Takeshi ~

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Takeshi Toriyama
SAY MY NAME, SAY MY NAME:
Takeshi Toriyama
WAR AS WE LIKE IT.
WAR AS WE LIKE IT.

▌Petits Mensonges : 130
▌Music : Escape The Fate ~ There's No Sympathy For The Dead
▌Quotes : Not having any souvenirs isn't that different from Death, which is just another way, another journey ~

Got a Secret ;
■Pseudo : Spade
■Classe Sur Frenesis: Blaster



Got a Secret ;
■Pseudo : Spade
■Classe Sur Frenesis: Blaster

TORIYAMA Takeshi ~ Vide
MessageSujet: TORIYAMA Takeshi ~   TORIYAMA Takeshi ~ EmptyMer 19 Oct - 13:53

Hold 'em Like They Do in Texas Plays...




The Hot Issue

TORIYAMA Takeshi ~ Toriya10
F e a t : RAMMSTEINER Haine from Dogs : Bullets & Carnage
NOM - TORIYAMA ~
PRÉNOM - Takeshi ~
ÂGE - Vingt quatre ans ~
DATE DE NAISSANCE - 24 Mars 2081~
PROFESSION - Tueur à gages ~
QUARTIER DE RÉSIDENCE - Asakusa ~
GROUPE - Karneval ~
RANG ∞ -Le Basileus ~

Let You Speechless





The Geek Inside

PSEUDO – Dark-Bird ~
ÂGE – J’t’en pose des questions ?
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? – A l'origine ? Via Partenariat. Autrement j'y étais déjà sous un autre personnage. ~
DES SUGGESTIONS ? – None.
LE CODE – {SUPERHISAED}

Sweet Dreams

TORIYAMA Takeshi ~ Toriya11
Original by Kashin Reira
PSEUDO - Spade ~
CLASSE - Blaster ~
ARME -
Qui a dit que ces gens appelés « anges » n’étaient pas en droit d’user d'armes à feu ? Si c'est ce que vous pensez, laissez-moi vous dire que Spade, ange aux allures déchues, se défend ou se laisse porter par l'offensive à l'aide d'un revolver. Un Colt 1903 pour être plus précis, ou du moins il en a parfaitement les traits. Version améliorée de la précédente qu'était le Colt 1902, le Colt 1903, aussi connu sous le nom de "Hammer", se distingue par sa longueur raccourcie et tout simplement par une allure dite plus moderne. Ses caractéristiques n'ont, quant à elles, aucunement changé : arme automatique, son calibre est de 38.

PRESQUE MOI
Distinct. Singulier. Unique. Différent. Spade a ses propres distinctions, et l'on doit bien avouer qu'il s'agit là d'un personnage que l'on ne croise pas à chaque coin de rue. Pourquoi ? Vous en voyez souvent, vous, des hommes se baladant avec une paire d'ailes noires dans le dos ? Non, c'est bien ça. A cela s'ajoute une chevelure majoritairement plongée dans un noir un tantinet bleuté (bien que ce détail soit quasi invisible), surmontée de quelques mèches blanches et violettes. Sous cette sombre et splendide coiffure légèrement en bataille ressortent deux perles brillant d'une couleur ambigüe et parfois même changeante. Initialement grises ou argentées, il leurs arrive de virer vers un jaune pâle. Étrangement, ce virement ne s'effectue que lorsque le temps s'annonce pluvieux. Mais contrairement à ce que l'on peut penser, Spade n'est pas un ange stéréotypé. En effet, son style vestimentaire ne peut aucunement être qualifié de divin ou de style mythologique, il se vêtue plutôt de manière tout à fait moderne avec un simple tee-shirt à col roulé et doté de manches longues, une longue veste à col bateau, des mitaines et un pantalon ainsi que des bottes lui saillant les genoux, le tout plongé dans différentes variantes de cette valeur qu'est le noir. Sans oublier tout un tas d'accessoires baignant dans de l'argent. Chaînes, croix, têtes de mort, bracelets, boucles d'oreilles et même un petit plus situé au-dessous de son œil droit sont au rendez-vous, non pas dans le but de représenter l'ange de la mort, mais tout simplement parce que ce style lui plaît.

Spade vous paraîtra, aussi bien physiquement que moralement, dur et très certainement violent. Très attiré par ce qui est lié aux armes à feu ou tout simplement aux armes de projectiles, c'est pour cette raison qu'il s'est classé chez les Blasters. Motivé et passionné, il lui sera parfois difficile de s'arrêter lorsque l'offensive sera lancée. Retenez bien qu'il n'est pas du genre à avoir pitié de ses ennemis, à noter également qu'il vous faudrait une bonne raison pour qu'il vous épargne, mais dans le cas contraire...Après tout, il s'agit d'un jeu et mourir pour un personnage virtuel ne représente pas grand chose, tuer peut donc être d'autant plus aisé. Mieux vaut être de son côté plutôt que contre lui.






Could We Fix You If You Broke ?



The Very Bad Reputation

Un monde cruel qui n'a cure de la justice et qui ne se préoccupe que d'un frêle équilibre. Cette vision de ce qui t'entoure t'a poussé à devenir celui que tu es aujourd'hui. Mais comment étais-tu autrefois, avant de connaître cette vérité si blessante ? L'environnement change bien des choses et symbolise ces souvenirs qu'il emporte parfois avec lui, sauras-tu te retrouver dans ce trou noir, ou te perdras-tu, blessé par ce que tu qualifies d'impur ?

Ce que l’on remarque rapidement chez ce jeune homme n’est autre que son esprit froid et quasi sans pitié. Autrefois naïf et facilement dupe, il apprit à ses dépends que le monde était loin de faire de cadeaux et qu’il fallait savoir se débrouiller seul. Depuis son plus jeune âge il fut confronté à ce que l’on qualifie de Malheur et malgré le fait que la chance lui ait sourit, prendre connaissance de l’injustice régnant en ce monde changea ce petit garçon utopique et innocent en un être violent et sans scrupule. La gamme de personnes dans laquelle il vit le jour ne lui permettait guère de mener une vie dite paisible, c’est pourquoi il laissa rapidement la méfiance envelopper son cœur déjà meurtri par son vécu. Aussi, font partie de lui ses mystères et ses secrets qu’il ne dévoilerait à personne. Il ne raconte pas sa vie à qui veut l’entendre, bien au contraire, parler de sa personne est justement l’un des sujets qu’il éviterait à n’importe quel prix. Mais derrière cette forteresse inaccessible se terre un esprit généreux au cœur bien aimable, que ce monde cruel force à figurer avec un masque aux allures agressives et hostiles. Si Takeshi parait dur et même décalé, c’est uniquement par besoin, le simple besoin d’évacuer une ardente frénésie, une colère bouillant en lui qui, malheureusement ne trouverait sa liberté qu’après être allé au bout de ses ambitions. Et qui sait combien de temps cela lui prendra, sans doute sa vie entière ? Ce qui cloche en ce monde n’est pas seulement ce manque de justice. La perfection n’existe pas et l’équilibre est là pour nous le rappeler. Seulement voilà, la plupart des plus hauts placés rient des moins chanceux et il s’agit là d’une notion qu’il ne peut accepter. Même s’il n’est pas un super héros, son côté altruiste ressort par ses justes intentions comme celle de faire apparaître un sourire sur les lèvres des plus démunis.

Mais s’il y a bien une chose dont il a horreur, il s’agit bien des coups en traître, la triche, les gens déloyaux. Gare à celui ou celle qui s'attirerait ses foudres, car son véhément caractère ne suscite pas toujours une belle image envers autrui. Souvent, il est qualifié de cruel, voire de monstre. A cela s'ajoute une insolence et une grande gueule prononcées qu'il ne cache guère. Il se retient rarement sur ses propos et n'hésite pas à y aller franco, après tout, il n'y a que la vérité qui blesse. Bien que justifiée, la froideur se lisant quasi constamment sur son visage n'a pas pour effet de lui attirer des éloges, mais sachez bien que ce jeune homme se fiche totalement de ce que l'on peut penser de lui. La société juge à tort et à travers en pensant détenir tout le savoir du monde, il s'agit là d'un fait qui a le chic pour le dégoûter. En revanche, s'il n'aime pas se faire poignarder dans le dos, il aura toujours la notion de vengeance en tête et aura toujours tendance à se méfier des gens qu'il qualifie de trop sympathiques à son goût. Pour lui, la gentillesse gratuite peut n'être qu'hypocrisie. Il vous faudra durement travailler pour vous octroyer cette confiance qu'il n'accorde pas à tout le monde, pas même à tous les membres de Karneval. Son taux de méfiance dépasse presque les limites de l'espérance, ce n'est, en tout les cas, pas en face de cet homme que vous pourrez débiter les mensonges les plus gros comme les plus fins, son esprit étant doté d'une faculté à discerner le vrai du faux, une perspicacité très aigüe. Ce qui n'est évidemment pas pour lui déplaire, sachant qu'il éprouve une certaine réticence envers le mensonge. Pourtant, il sait pertinemment qu'il est impossible de faire dérouler une vie sans cacher la vérité derrière ce masque.

Rendu fou, Takeshi n'a peut-être pas toute sa tête en réalité. Lorsqu'une idée lui traverse l'esprit, il est difficile de le faire changer d'avis, cela va de soit pour les moments les plus violents qu'il puisse traverser. N'étant pas du genre à se laisser faire, son agressivité dépasse parfois les frontières à ne pas franchir, si bien qu'il lui est difficile de se contenir ou même de s'arrêter lors des éventuelles entrevues avec ceux qu'il qualifie d'ennemis. Un excès de détermination ou de la folie ? Les opinions divergent selon l'individu mais il est évident qu'une fois la chanson lancée, rares sont ceux capables d'appuyer sur le bouton "stop". Mais derrière cette apparence farouche et bestiale repose une âme protectrice qui ferait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ceux dont les noms figurent sur la liste des personnes aimées par son égo. Effectivement très à cheval sur le principe de loyauté et de dignité, ce jeune homme userait consciencieusement de son esprit réfléchi et stratégique afin de guider ses fidèles compagnons et tout simplement ceux qu'il aime, sur la meilleure des voies et ce, sans pour autant jouer les téméraires et foncer dans le tas sans en connaître les conséquences. Son ardent tempérament accompagne cette aura imposante suscitant chez autrui ce que l'on peut appeler le respect. On peut effectivement dire de Takeshi que son charisme imposant en a déjà laissé plus d'un dans la gêne ou inversement, ce détail peut justement évoquer chez certains cette envie de se lever contre sa volonté, des gens aussi fous que lui sûrement. La relativité tourne autour de chaque individu comme la Terre autour du soleil.

A travers cette apparence intérieure déchaînée et renfermée, l'obscurité ne règne pas en maître, rassurez-vous. Ce jeune homme a déjà croisé la route de la gaieté, heureusement encore. Bien que son humour puisse parfois paraître noir, il ne pense pas toujours ce qu'il dit dans ces cas-là. Aussi, il n'y a réellement qu'avec les gens possédant une place spéciale dans sa vie qu'il plaisante à cœur ouvert. Surtout, n'oubliez pas qu'avec lui, le proverbe "Qui aime bien châtie bien" s'applique pas mal en sa compagnie.


Parce que tu sais qu'autrement, il est difficile de pouvoir survivre en ce bas-monde. Parce que tu sais qu'il ne suffit pas de respirer ou de se nourrir pour vivre. Parce que tu sais que la candeur de cette blanche colombe est éphémère comme cette vie que tu consumes à chaque instant. Parce que tu sais que l'univers est hybride et vaste. Sauras-tu trouver ta place parmi tous ces guerriers, ou tomberas-tu au combat sans avoir pu lever le petit doigt ?

INDISCRÉTIONS



DIRTY LITTLE SECRET - Son passé est à lui seul un secret qu'il souhaiterait cacher aux yeux de tout le monde, ce chantier lui servant de vie et qu'il tente désespérément de reconstruire lentement, mais sûrement. Il y a aussi cette fille en face de laquelle il se montre plus tendre, pourquoi ? N'est-ce pas évident ? Tout simplement parce qu'il éprouve quelque chose pour elle, malgré lui. Mais ça, il ne lui a évidemment encore rien dit. Sans doute le fera-t-il plus tard ? Même si les chances s'avèrent assez maigres, qui sait ce qui peut arriver ?
SEXUAL ORIENTATION - Hétéro, que dire d'autre ?
PROJECT - Influencer la vie d'autrui n'est pas forcément une mauvaise chose. Mais lorsqu'il s'agit d'un point péjoratif vous forçant à emprunter un virage trop serré, cela peut être dangereux. Après s'être rattrapé, ce jeune homme n'aspire qu'à une chose : faire tomber les coupables. Parce que la Vie est synonyme de bataille, et c'est à la mort que l'on constate le gagnant et le perdant de la partie. Ce qu'il veut ? Être le gagnant, naturellement. Puisque dans ce cadre-là, la participation est loin d'être la notion la plus importante. Non, participer ne suffit pas, il faut gagner. A tout prix.
DREAM - Si seulement il pouvait faire marche arrière et remonter le temps afin de changer ce qui n'aurait jamais dû être. Si seulement. Tant de remords, tant de haine. Il aimerait pouvoir changer le cours des choses et sauver son frère de cette mort certaine, mais il sait que ces pensées ne sont qu'illusoires. Pourtant, il continue de mettre un pas devant l'autre, dans ce monde utopique qu'il s'est lui-même créé et dont il est le seul à en connaître l'existence. Non, ça n'aurait pas dû se passer comme ça, s'il avait su, rien de tout cela ne serait arrivé. Ces regrets perpétuels qui le hantent forment en son esprit ce rêve illusoire et inaccessible, mais il est souvent dit des rêves irréalisables qu'ils sont les plus impétueux, les meilleurs. Cela étant, il regarde devant lui et souhaite par-dessus tout vivre pour son défunt frère. Il s'agit là d'un de ces fameux rouages faisant fonctionner le tournant d'une vie, un rouage qui lui est très précieux.
ALWAYS CLOSE - De manière très discrète, tout en restant dans l'esthétique, il porte toujours sur lui au moins un revolver relié à une chaîne qu'il assemble avec son style vestimentaire variant. Est également toujours en sa possession, un appareil électronique lui permettant de s'enfermer dans une bulle musicale, sachant pertinemment qu'il est important de s'évader de ce monde si étouffant. N'oublions pas non plus son téléphone portable, même si la plupart du temps il est éteint, et lorsqu'il est allumé, rares sont les fois où il décroche...Tout dépend de la personne se tenant au bout de l'appel.
QUOTES - Your tears are all the pay I'll ever need ~ Thanks for the hate 'cause it's fueling my flames ~

BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich

Le paraître n'est qu'hypothétique et parfois bien trompeur. Ce corps, cette enveloppe charnelle dans laquelle tu as grandit a évoluée avec le temps, te faisant voyager, te montrant horreur et désespoir alors que tu croyais découvrir monts et merveilles. Tu es entouré de cette énorme bulle universelle surplombée d'une aura ténébreuse et infinie. Le monde auquel tu appartiens est encore vaste et rempli de surprises. A toi de les trouver par la force de tes bras et la sueur de ton front.


Ce fameux masque que Takeshi arbore intérieurement ressort à travers sa carrure et son imposant physique. En effet, il est inconcevable de manquer le fait qu’il soit d’une taille relativement grande, et que son visage porte souvent une froide et dure expression en parfait accord avec son côté psychologique. Du haut de son mètre quatre vingt-un, ce jeune homme dévaste les allées urbaines de son regard rougeoyant, indifférent face à la ville dans laquelle il a vécu la majeure partie de sa vie jusqu’à maintenant. En parlant de ces organes vivants que d’autres paieraient cher pour les reconquérir, les siens laissent découler en leur iris cette couleur rouge telle une rivière de sang parcourant ce trajet circulaire à n’en plus finir, autour de cette noire pupille qui n’est autre que la partie la plus importante à considérer quant à la faculté du sens de la vue. Son nez fin se dessine sur le centre de son visage, précédant également des lèvres ni trop fines ni trop charnues, disons juste entre ces deux termes. Comptez également une figure aux traits agréablement dessinés et encadrés par quelques mèches latérales ralliées à sa chevelure blanche -quelque peu argentée- et légèrement coiffée en bataille. Sur ce portrait peu commun sont, au grand quotidien, peintes des expressions dites sans émotions, dures, imposantes, ou encore garnies par des sensations vous donnant froid dans le dos. Rares sont ceux envers qui il exprime un sentiment plus tendre ou plus indulgent.

Son enveloppe charnelle forgée dans un métal pur et dur saurait encaisser pas mal de coups violents, mais n'oublions pas que les limites sont là pour éviter de laisser le manège tourner éternellement. Tandis que d'un autre côté, surplombé par un teint clair, voire quasiment pâle, on pourrait presque le qualifier de vampirique, ce corps dont la nature a fait don à Takeshi a, contrairement à d'autres, eu la chance de n'avoir aucunement été victime d'une quelconque malformation physique, qu'elle soit visible ou non. Reconnaissant envers mère Nature, cet homme à l'esprit vif porte cependant un bandage autour de son cou, et ce de manière presque constante. Pourtant, lors des rares fois où il n'en porte guère, rien de bien particulier ne peut être constaté si ce n'est quelques cicatrices dont une se démarquant relativement plus que les autres, signes et traces définitives des hostilités envers des impudents auxquels il aurait déjà fait face jusqu'à aujourd'hui. En effet, on peut dire que contrairement à d'autres, Takeshi a vécu dans la violence aussi bien physique que morale, ce qui est précisément la raison de ses conditions physiques relativement remarquables.

Dans un tout autre domaine, au niveau de son style vestimentaire disons qu'il peut y avoir de tout, ou presque. D'un point de vue global, il serait plus du genre à se vêtir de manière casual, totalement décontractée. C'est-à-dire à l'aide de tee-shirts, de pulls, de vestes, de pantalons et de chaussures fermées. Vous ne le verrez jamais -ou très rarement, pour certaines occasions peut-être- porter des souliers ouverts, s'agissant là d'un type de chaussure qu'il ne peut voir qu'en horreur, ou tout du moins généralement. Cela va de soit pour les shorts qui ne sont pas non plus son type, préférant largement les pantalons qu'il trouve indéniablement plus classes et dans lesquels il se sent plus à l'aise. Bien que peut-être secondaires, Takeshi apporte tout de même une once d'importance quant aux accessoires apportant une touche de customization, chose qui lui plaît assez. Nous parlons bien entendu de ses boucles d'oreilles, de quelques diverses bagues et parfois quelques chaînes. Le tout formant évidemment un ensemble en parfait accord avec un style bien masculin, détrompez-vous. Il est tout de même important de mentionner le fait que, son style vestimentaire étant assez diversifié, il n'est pas vraiment aisé d'en décrire tous les points. Néanmoins, sachez que les saisons importent assez peu pour sa personne. Ce n'est pas le tournant de la terre qui lui indiquera la façon dont il doit s'habiller mais bien lui, et lui seul.

L'apparence est mensongère et tend un piège à la plupart des impudents. Les plus naïfs se laissent prendre au jeu, alors qu'ils finissent par se rendre compte qu'ils ont été stupides. Toi-même tu te perds dans cette gargantuesque relativité qui s'étend à n'en plus finir. Ce navire organique n'est autre que ton vaisseau pour participer à ce vulgaire jeu de marionnettes. Le monde auquel tu appartiens n'est qu'ennui et souffrance. Et lorsque tu penses avoir enfin trouvé une précieuse miette de bonheur, le marionnettiste te l'arrache vilement alors qu'il continue de tirer les ficelles.




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Takeshi Toriyama
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TORIYAMA Takeshi ~ Vide
MessageSujet: Re: TORIYAMA Takeshi ~   TORIYAMA Takeshi ~ EmptyMer 19 Oct - 13:53

Popped My Heart On My Bubble Dreams...



The Story Of Morning Glory


C'est un ciel radieux et innocent, qui projette sur cette terre une lumière divine et parfois angoissante. Tu as toujours voulu t'y introduire et passer au travers de ces nuages cotonneux, afin de pouvoir aspirer pleinement à cette liberté, et faire tomber ce poids. Écoute-moi et tends juste les mains, tu y es presque, juste encore un peu...

Un jour sec, deux âmes se profilèrent au cœur de ce monde, inconscientes de l'erreur qu'elles avaient commises en y atterrissant. Deux âmes déchues qui venaient de tomber du ciel, telles des météorites, mais la vie leurs imposa un malus que d'autres devaient déjà porter et vivre selon ce sort qu'était l'abandon. Leur chance de survie était maigre, mais leurs étoiles protectrices firent changer le cours des choses. Un moment vint où une jeune femme, toute vêtue de noir et de blanc se tourna vers ces deux enfants. C'est depuis ce jour que cette infortune céda progressivement place au confort qu'offrait leur bienfaitrice. Leur quotidien se résumait à une vie dite normale, une vie que tous les enfants de leur âge devait mener pour bien se construire c'est-à-dire avec culture, amour, et épanouissement. Cette âme du nom de Takeshi en avait rencontré une autre dénommée Kazuki. Aux premiers abords, le courant se frayait aisément un passage entre eux deux, alors qu'ils commençaient à se voir de plus en plus fréquemment. Ils commencèrent à partager des choses et d'autres, à rire ensemble et à se découvrir un peu plus chaque jour. Le grand-frère du jeune Takeshi, Kamui, n'était pas exclu du cercle pour autant. Mais il fallait bien admettre que son petit frère était un tantinet plus proche de cet orphelin. Ce dernier se détachait indéniablement du lot, de par des ambitions qu'il nourrissait. Des projets qui demandaient patience, détermination et surtout, travail. Saisissant cette confession, Takeshi sentit son affection grandir, de l'admiration et de l'honorabilité naître en lui. Des sentiments naissant et tout nouveau qu'il adressait à son ami qu'il finissait plus par considérer comme un second grand-frère. Un rêve. Un projet. Un but. Quelque chose qu'il était encore loin de posséder. A vrai dire, il n'avait aucune idée de ce que l'avenir lui réservait, il ne savait pas ce qu'il ferait plus tard, ce qui n'était absolument pas le cas de son ami. Espérant, il se dit qu'un jour lui aussi trouverait un rêve, un but auquel s'accrocher pour continuer ce voyage fatiguant qu'est la Vie. C'était une certitude.

Une eau à l'apparence quasiment noire s'écoula et commençait peu à peu à regagner des teintes plus claires et plus joviales, néanmoins elle demeurait toujours aussi sombre. Malgré l'affection que Takeshi portait envers cet orphelinat, venaient des jours où changer d'air, ou tout bonnement d'environnement devenait un besoin, une nécessité, ou une simple envie. C'est pourquoi, ce petit bonhomme profitait des quelques sorties que leur offraient les sœurs qui l'avaient recueilli. Le parc le plus proche était l'une de leurs destinations les plus fréquentes. Il joua ce rôle aujourd'hui encore. Allongé dans l'herbe sous l'épais feuillage d'un arbre, Takeshi fixait, de son regard rêveur, ce ciel envahi par ces formes aux allures cotonneuses et sans réels traits physiques. Une légère brise s'ajouta à ce moment de détente alors qu'il commençait à se laisser porter par une somnolence prononcée, et baillant si bien qu'une larme perla le long de sa joue. Au moment où il rouvrit les yeux, une fille se tenait au-dessus de lui, un sourire peint au visage. Elle le vit se relever et la fixer d'un air interrogateur puis enchaîna comme s'ils étaient bons amis :

-Ils sont beaux, n'est-ce pas ? fit la jeune inconnue, son visage levé vers les nuages.

Son interlocuteur restait perplexe, alors qu'elle continuait sur sa lancée en lui débitant un long discours sur ce que pouvaient représenter ces formes blanches volant dans le ciel. Elle disait vouloir les toucher, et se demandait si les anges qui se tenaient là-haut étaient aussi bons qu'on ne le prétendait et où se cachaient ceux qui se voyaient bannis des cieux, les anges déchus. Elle se demandait également quel effet se retrouver avec une paire d'ailes collée dans le dos produisait. Voler permettait à un individu de se déplacer à sa guise sans aucun obstacle pour se dresser sur son chemin. Être cloué au sol signifiait être emprisonné alors que s'envoler était synonyme de liberté.

-Pourquoi tu me racontes tout ça ? renvoya finalement Takeshi, interloqué par cette ouverture d'esprit gratuite.

-Je t'ai vu fixer le ciel d'un air pensif. Je me suis dit que tu partageais peut-être mon intérêt pour cet autre monde, je me suis trompée ? répondit-elle calmement, les lèvres toujours étirées.

Muet, Takeshi leva la tête vers le ciel, jamais il ne s'était posé toutes ces questions, et pourtant ce n'était pas les occasions qui manquaient. Toutes les fois où il avait posé ses yeux rouges sur ce ciel au paraitre mensonger, il y en avait tellement. Cette fille ne le connaissait pas, et pourtant grâce à elle, il venait de se rendre compte d'une facette de sa propre personnalité. Les détails, même les plus insignifiants étaient bons à prendre en compte. Et son esprit, à l'instar de celui de cette fillette, aussi étroit qu'il pouvait l'être, n'était pas assez ouvert.

-Si...Sans doute. répondit-il finalement en lui tendant la main avant d'ajouter. Toriyama Takeshi. Elle le fixa d'un air légèrement confus. C'est mon nom.

-Cheng Meiling ! fit-elle en attrapant la main que lui tendait le garçon.

Depuis ce jour, de manière très peu probable et inattendue, ces deux enfants se retrouvaient assez régulièrement et échangeaient pas mal au cours de leurs diverses conversations. Le temps emporta alors quelques belles années avec lui, des souvenirs qui resteraient encrés dans la mémoire de cet enfant aujourd'hui adolescent. Takeshi avait toujours quelque chose en poche à partager aussi bien avec Kazuki qu'avec son frère, et vice-versa, certains conflits avaient déjà éclatés au sein de ce bref trio, mais leur relation en était toujours sortie indemne. Qui plus est, le benjamin de cette bande avait enfin trouvé son premier but lorsque Kazuki, grâce à cette bonté sans limite dont faisaient preuves ces chères sœurs qui avaient économisé dans son intérêt pur, avait enfin l'occasion d'entrer à Todaï, une université tant réputée. Tout ce temps à travailler dur, et à attendre que ce jour n'arrive, pour enfin être récompensé. Une chaleur intense enveloppa alors le futur étudiant qui se voyait déjà assis à son bureau à suivre des cours de droit et de politique. Ayant eu vent du précieux geste des sœurs, Takeshi décida alors de travailler de son côté, en envisageant quelques jobs éventuels à gauche et à droite, tout ceci dans le but d'amasser le plus d'argent possible afin que Kazuki puisse payer sans soucis les frais de ses prestigieuses études et ainsi pouvoir réaliser ce rêve vers lequel il avait toujours tendu la main, il allait bientôt pouvoir l'atteindre, et lui qui était comme son frère se voyait aisément y prendre part. Ou du moins, sa volonté était faite d'acier. Sentant l'adrénaline lui envahir le corps, ce rêveur encore au bas de l'échelle se sentait extrêmement fier. Fier de la vie qu'il menait malgré lui, fier de ce qu'il entreprenait malgré quelques hésitations, fier de ceux qu'il considérait comme sa famille. Fier de Kazuki qui était sur la meilleure des voies pour accomplir ce pourquoi il s'affairait durement durant ces dernières années. C'en était presque maladif tant l'admiration qui nourrissait sa propre détermination monopolisait majoritairement son jeune esprit. Trouver une place au sein de chaque conversation devenait chose facile pour Takeshi qui n'avait d'yeux que pour ce sujet qu'il prenait visiblement à cœur. C'a en avait déjà énervé plus d'un d'ailleurs, mais qu'importe.

-Ce sera suffisant pour l'instant, tu crois ?

-T'inquiète pas va, tu en fais déjà beaucoup et c'est largement assez.

C'était faux. Takeshi n'était pas encore satisfait de ce qu'il faisait, il en fallait encore plus. Du moins, il en avait la certitude d'où la raison pour laquelle il s'accrochait à ses intentions malgré le fait que Kazuki lui demandait de se ménager. Lorsqu'il ne passait pas son temps à pratiquer ses jobs à mi-temps, il épaulait son second grand-frère lorsque celui-ci avait le nez plongé dans ses devoirs. Un peu trop collant vous dites ? Certes, mais il voulait tellement le voir réussir, rester les bras croisés à jouer le rôle de spectateur était tout bonnement chose impossible pour lui, il ne pouvait pas se reconnaître dans cette image de paresseux. Une dépense d'énergie qui lui coûtait cher le soir venu, mais il n'en avait cure. Ce qui importait, c'était la réussite. Pourtant, à se propulser ainsi, le jeune homme en paya quelques conséquences, comme ce coup de fatigue qui lui tenaillait le corps. Un état nauséeux et de la fièvre auxquels s'ajoutait un manque d'appétit. Il en faisait trop. Résultat, Takeshi se fit réprimander par Kazuki qui ne se gêna pas pour le rappeler à l'ordre. Ce qu'il voyait dans cet attachement quasi devenu obsessionnel, c'était l'image d'un jeune homme qui ne se respectait guère lui-même, et il ne pouvait pas l'accepter. Certes il lui était redevable pour cette aide si précieuse, mais à ce stade, il préférait inciter son frère de coeur à s'occuper de lui-même, au lieu de sa propre personne. Pendant qu'il s'en retournait vers ses études, Kamui restait auprès de son petit frère, veillant sur son bien être et sur son rétablissement. Trouver un but, tout le monde en avait besoin, c'était comme vital, utile, nécessaire. Vivre sans but, c'était synonyme de mort. Être là physiquement, mais un esprit inerte ne pouvait s'épanouir et ce malgré une enveloppe charnelle en état de marche. Aux yeux de Kamui, Takeshi était bel et bien vivant désormais. Enveloppé par un sentiment de chaleur, il esquissa un léger sourire dans le coin de ses lèvres, un sourire de satisfaction.

Le soleil avait entrepris sa course depuis quelques heures déjà, alors que Takeshi s'était remis de sa convalescence il y a de cela quelques jours. Malgré les conseils qui lui avaient été donnés, têtu comme il l'était, il n'écoutait pas et s'affairait encore et toujours à gagner le plus d'argent possible. En fin de journée, alors que le paysage défilait au fur et à mesure qu'il avançait, une voix féminine l'interpella dans son dos. Une jeune fille à la longue chevelure brune courait nerveusement dans sa direction alors qu'elle apparaissait dans son champ de vision. Zut...Il était épuisé et se serait bien passé d'une rencontre imprévue pour aujourd'hui. Tant pis. La jeune fille se rapprochait à toutes allures et déblatérait toutes sortes d'appels au secours. Au secours ? Derrière elle, un vieil homme capuchonné la suivait à la trace d'une démarche nonchalante, une main désespérément tendue vers elle, que lui voulait-il ? Cette parfaite inconnue agrippa le bras de Takeshi avant de se réfugier dans son dos.

-Aidez-moi, je vous en supplie ! Je lui ai déjà dit non ! Je n'ai rien pour lui mais il s'obstine à me suivre, je n'en peux plus ! fit-elle, visiblement au bout du rouleau.

-C'est moi...Tu ne me reconnais donc pas ? Anako... renvoya le vieux capuchonné, de sa voix usée par le temps.

-Je vous ai dit de me laisser tranquille ! Allez vous-en !! cracha-t-elle en crispant ses mains sur la chemise de l'homme derrière lequel elle avait trouvé refuge.

-Oh ! Du calme, qu'est-ce qui se passe là ? interrogea Takeshi tout en attrapant le poignet du vieillard qui releva lentement la tête vers lui. Pourquoi vous persécutez cette fille ? ajouta-t-il.

-Je connais cette fille...Même si elle ne me reconnaît pas...Tout ce que je veux c'est un tout...Petit peu d'argent... répondit l'homme du troisième âge malgré ses phrases entre-coupées pour difficilement reprendre son souffle, s'ensuivit alors une perte sanguine qu'il cracha de sa bouche résultant d'une violente quinte de toux.

-Vous êtes gravement malade... constata le jeune homme en voyant le sang de son interlocuteur couler sur sa main. Je vais vous emmener à l'hôpital.

A peine eut-il le temps de sortir son portable de sa poche, Takeshi sentit le vieil homme basculer en arrière pour perdre conscience. Sans attendre une seconde de plus, il composa le numéro de l'orphelinat. Il n'allait pas pouvoir s'occuper de ce cas tout seul étant donné qu'il n'était encore qu'un adolescent, d'où la raison pour laquelle il devait se trouver un appui. Une sœur décrocha tandis que Takeshi lui exposait la situation. Plutôt confiant, il imaginait mal une de ces femmes refuser d'apporter une quelconque aide, il les savait dotées d'une gentillesse qui n'avait aucun égal. Le problème n'était pas l'argent, mais plutôt tout ce qui découlait du domaine administratif devant lequel il n'était pas vraiment en mesure de faire face, pour l'instant. La jeune fille quant à elle fixait l'inconscient gisant au sol aux côtés de Takeshi, elle était quelque peu désorientée par ce qui se passait. Un bref laps de temps après ces faits, le malade se retrouva allongé sur un lit d'hôpital, tout un attirail médical équipé. Pensif, le jeune adolescent fixait le patient derrière cette grande vitre de verre. Et dire qu'il y avait tout un tas d'autres personnes dans son cas. Toutes sortes d'injustices faisaient surface chaque jour et celle-ci en était une parmi tant d'autres. Une incapacité à pouvoir mener une vie dite normale. Il aurait très bien pu finir comme ce pauvre homme âgé mais il avait eu beaucoup de chance. Un long soupire s'extirpa du corps du jeune homme alors qu'il restait immobile, les yeux rivés sur le vide.

-Cet homme devrait aller mieux d'ici là. J'espère qu'il pourra mener une vie meilleure une fois remis sur pieds. dit la soeur d'une voix basse puis elle laissa un temps de silence avant d'ajouter. On rentre ?

-Pars devant, j’ai encore quelque chose à faire. répondit Takeshi en secouant légèrement la tête.

-Quelque chose ne va pas, mon grand ? fit-elle en se rapprochant d'un pas. Tu voudrais parler pour pouvoir te soulager d'un poids qui te pèse sur les épaules ?

Elle posa alors une aimable main sur le bras droit de son interlocuteur qui se dégagea aussitôt, lui tournant le dos et visiblement hors de lui. Ne souhaitant pas le bousculer, la jeune femme n'insista guère. A seize ans, il était normal de réagir au quart de tour alors que le tout pouvait sembler normal aux yeux de l'entourage. Elle n'était pas dans sa tête et s'il ne voulait pas parler maintenant, sans doute le voudrait-il plus tard. Rien ne servait de courir. Toutes choses arrivaient toujours à point nommé. Alors qu'elle franchissait le pas de la porte automatique, il regarda brièvement par dessus son épaule, espérant ne pas l'avoir froissée par ce geste involontaire. Être ingrat envers ces dames ? Ce n'était guère dans sa nature, bien au contraire, il leurs devait énormément et jamais il ne pourrait leurs rendre la pareille. Avant de sortir à son tour, il daigna jeter un dernier coup d'œil au vieillard, toujours plongé dans l'inconscience. La jeune fille se tenait dans la pièce, distante, elle paraissait tout de même apostrophée par une quelconque pensée, tandis que le jeune adolescent mettait enfin le pied dehors alors que le vent du soir venait caresser sa peau et rafraîchir son corps épuisé. Malgré cela, au lieu de prendre le chemin de la maison, il préféra errer dans la ville. La nuit était belle et les lumières brillaient de mille feux, les rues s'avéraient toujours aussi bien animées en dépit de certains recoins malfamés. Tout en marchant sur le trottoir, les mains dans les poches de son pull, Takeshi fixait le sol et se laissait divaguer dans ses pensées, près d'une plage où la mer s'était assombrie, étendue sous un ciel ténébreux et éclairé par différents points lumineux au milieu desquelles un disque blanchâtre étincelait d'une puissante incandescence. Élevant son regard rouge sang, le jeune homme fixait ce tapis circulaire que peu de gens avaient pu fouler, à cela s'ajoutait le grognement des véhicules circulant dans son dos, le bruit lointain des vagues, la présence de quelques passants ainsi que le cri de la sirène d’une ambulance mettant en alerte une urgence. La vie urbaine était loin de la vie en campagne qui semblait plus paisible et plus silencieuse. Takeshi en était conscient, mais sa place se trouvait ici. A son poignet gauche, sa montre l’interpella en faisant une sorte de bip sonore, signe qu’une nouvelle heure venait de s’écouler. Zut ! Meiling l’avait convié à se joindre à elle et une partie de ses amis ce soir à cette heure précise. Abandonnant son moment de tranquillité et de divagation, il se lança dans une course contre la montre afin de rattraper ce retard qui se profilait déjà devant lui. Un Café qui faisait également office de minibar, il s’agissait là du fameux lieu de rendez-vous. Cela faisait maintenant près d’un quart d’heure qu’il se faufilait à travers les passants pour finalement arriver à destination. Quinze minutes… C’était passable. La jeune fille aux longs cheveux roux salua alors son ami dès son entrée, ses autres connaissances étaient déjà toutes assises autour de la table.

-Tu es en retard, Takeshi. lui fit-elle remarquer par pure taquinerie.

-Rah, ça va, ça va. C’est pas comme si je t’avais posé un lapin. grommela-t-il en retour tout en prenant place.

-Alors, ces petits boulots, ça se passe bien ? demanda-t-elle avec un sourire malicieux aux lèvres puis elle ajouta. En tout cas si tu as besoin de te trouver un autre job, j’en ai toujours un en poche, souviens t’en. elle prit place dans le fond de sa chaise, un bras par-dessus le dossier.

-Je t’ai déjà dit non Mei, ce genre de fanfaronnade c’est vraiment pas mon truc.

-Oh quel dommage ! Je suis sûre que ce rôle t’irait à merveille pourtant.

-Et si tu me présentais tes amis, au lieu de raconter des conneries ? coupa-t-il net, ne préférant pas élargir le sujet.

Meiling ria de plus belle avant d’acquiescer et se rapprocha de la table en sirotant son cocktail, puis elle s’engagea dans ces fameuses présentations. Autant vous dire que malgré le caractère naturellement distant et méfiant dont ce jeune adolescent faisait généralement preuve, il n’avait étrangement pas de réticence envers ce groupe de personnes qu’il jugeait plutôt sympathique. Une ou deux heures durent se défiler ainsi, alors que Takeshi commençait à sentir une certaine tentions lui tenailler le corps. Il se releva de sa chaise sans souffler mot et se dirigea vers les toilettes afin de se passer un peu d’eau sur le visage. En traversant le couloir, il aperçut une échelle plaquée au mur, qui donnait sur le plafonnier, un homme en descendit avec tout un tas d’outils accrochés à sa ceinture. Avant qu’il ne se jette de l’eau au visage, sa tête lui donna l’impression de chavirer en arrière. Décidément il commençait vraiment à fatiguer ce soir. Songeant à rentrer chez lui, il laissait l'eau couler dans le lavabo, tandis que les lumières manifestèrent une brève anomalie dans le circuit qu'empruntait le courant qui les alimentait de par une brusque baisse de luminosité pour finalement revenir illuminer la pièce. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il se fit arracher de son esprit par des bruits sourds, quelqu'un frappait frénétiquement et violemment derrière une porte en fer qui se dressait tout au fond du couloir. Sortant des toilettes, Takeshi fixa la porte close, fermée de l'intérieur par une barre abaissée à son devant. Des appels de détresse et désespérés s'élevèrent, ce qui poussa clairement le jeune homme à déverrouiller le loquet et ouvrit doucement la porte qui s'écarta à la volée, brusquement poussée par les deux enfants qui s'étaient tantôt retrouvés derrière. Ils avaient l'air épuisés, et surtout apeurés. Bousculant presque celui qui leurs avait ouvert, les deux enfants entrèrent précipitamment, suppliant le jeune homme de les aider, de les sauver des griffes des policiers qui étaient à leur trousse. Si jeunes, et déjà ils faisaient face à de dures épreuves. Soudain, une idée lui traversa l’esprit. Le plafonnier. Refermant la porte, il guida les deux fugitifs vers l’échelle en leur indiquant la cachette qu’il leur offrait.

-Non ! Qui nous dit que tu ne vas pas nous tendre un piège, hein ? cracha le petit garçon, visiblement méfiant. Qui nous dit que tu ne vas pas nous balancer ?

-Blake, on n’a pas le temps pour ça… chuchota la petite qui se trouvait avec lui.

-Écoute le môme, ça m’est complètement égal que vous vous cachiez ou non. C’est vous qui me suppliez de vous aider et si vous n’êtes pas contents, alors je vous invite à aller voir ailleurs. renvoya durement Takeshi.

Après une moue, mécontent de s’être fait envoyer balader, le fameux Blake se décida enfin à monter, alors que des cris féroces s’élevaient derrière le bloc métallique verrouillé, hurlant l’ordre d’ouvrir la porte qui bloquait le passage aux policiers. Le petit garçon pressa alors son amie qui grimpa à son tour.

-Refermez la trappe. Je vous préviendrai lorsque la voie sera libre. leur conseilla-t-il, avant de retirer l’échelle pour la ranger.

-Merci. dit la fillette d’une voix traduisant de la reconnaissance.

La trappe se referma, alors que Takeshi revenait à la salle principale, les policiers étaient déjà entrés par la grande porte, et questionnaient le personnel sans oublier les clients du Café. L’un des agents de police demanda au proprio des lieux si fouiller l’endroit leurs était possible. Naturellement, il fallait bien s’y attendre. Mais là où le jeune garçon les avait planqués, il n’y avait absolument aucun risque. Les hommes se dispersèrent et fouillèrent chaque recoin, sans résulter d’un seul indice. En haut, Blake et la gamine faisaient silence, couchés à plat ventre et l’esprit étreint par un stress, une angoisse, la peur de se faire prendre. Ces agents que certains surnommaient « poulets » -allez savoir pourquoi- monopolisèrent les environs durant un sacré bout de temps. Tellement longtemps que le Café se retrouvaient à moitié vide. Meiling et ses amis s’en étaient allés, tandis que Takeshi avait fait mine de les imiter alors qu’en réalité il restait proche des alentours. C’est finalement au bout de trois quarts d’heure que la police daigna enfin libérer les lieux et s’en alla poursuivre ses recherches autre part. C’était pas trop tôt ! Qu’est-ce qu’ils pouvaient être gavant parfois, ces agents. Jouant la comédie, Takeshi alla trouver le gérant du Café qui était sur le point de fermer.

-Hé ! Attendez, j’ai oublié quelque chose dans les toilettes, vous permettez que j’aille le récupérer ?

-D’accord mon garçon, mais fais vite. répondit le proprio, visiblement un peu embêté de devoir retarder la fermeture de son lieu de travail.

Filant à travers la pièce pour atteindre les couloirs, Takeshi se rua sur l’échelle pour la remettre en place et interpella les deux marmots qui s’étaient cachés à l’intérieur du plafonnier. La trappe se souleva, alors que Blake demanda une seconde confirmation, puis il fit descendre la petite avant lui. Un vrai petit gentleman, ma parole. Les pressant un peu, le jeune homme savait qu’il n’avait pas toute la nuit devant lui, et déverrouilla la porte faite de fer afin de les faire sortir.

-Sortez par là, dépêchez-vous, les policiers sont déjà loin. fit-il tout en ouvrant largement le passage.

Les deux enfants jetèrent tout d’abord un coup d’œil à l’extérieur alors que Takeshi les pressait de nouveau. S’il traînait trop le gérant ramènerait sûrement son derrière ici, et ce n’était pas le but. Une fois les fugitifs partis, cet adolescent fit marche arrière et manqua de percuter le gérant qui s’était impatienté.

-Hé bien ? Tu as trouvé ce que tu cherchais ? fit-il tout en haussant un sourcil, apparemment sceptique.

-C’est bon, oui. répondit Takeshi sur un ton peu amical et en montrant brièvement son portable qu’il avait toujours eu sur lui.

Enfin, cette longue journée plutôt bien remplie arriva à son terminus alors que Takeshi rentrait chez lui, avec une seule et même idée en tête : se reposer. Une fois arrivé à destination, il se retrouva sous la douche, tard dans la nuit et laissait l'eau chaude couler le long de son corps. Ce moment de détente était sans doute celui qu'il attendait le plus avant celui du coucher à chaque fin de journée. Enfin propre et détendu, il se dirigea vers son lit sans s'affairer à quoi que ce soit d'autre et ferma les yeux pour le reste de la nuit. Au dehors, le chant des grillons s'était déjà levé dans cette atmosphère fraîche et humide tandis qu'un buisson sentit son feuillage frôler une texture propre à l'Homme. Du tissu pour être plus précis.

-Bon ça va, tu sais maintenant, on peut y aller ? rabâcha le jeune Blake, impatient de se poser lui aussi.

-Attends ! Il nous a sauvé la mise quand même, j'aimerais pouvoir lui rendre la pareille.

-Qu'est-ce qu'il faut pas entendre, j'vous jure ! fit-il en se tapant légèrement le front.

-C'est ce qu'on appelle du respect et de la gratitude Blake ! Respect et gratitude ! gronda-t-elle à travers ses chuchotements.

-Mais j'ai sommeil June ! Tu ne veux pas qu'on aille se trouver un coin ? On reviendra demain si tu veux. tenta le garçon qui commençait à s'agiter.

-Bah dors ! Ici c'est très bien, on campe devant ce bâtiment, comme ça on sera sûr de ne pas le rater.

Dommage pour Blake, lorsque sa jeune amie avait une idée en tête, il était impossible de la faire changer d'avis, ou presque. Dans le cas présent, il n'y pouvait absolument rien, tant pis. Sur ces mots, il laissa échapper un soupire qui en disait long, mais il tenta de s'installer au mieux afin de trouver le sommeil dont il avait bien besoin. June l'imita presque aussitôt, hâtée de voir ce nouveau jour se lever.

Le lendemain de cette nuit agitée, le chant des grillons avait cédé place à celui colporté par les oiseaux, les rayons du soleil tapaient fortement contre le verre des fenêtres, et la rosée du matin privilégia la végétation de sa présence. A son réveil, June sauta sur ses deux jambes, anxieuses de l'éventualité d'avoir, malgré elle, pu rater la sortie du jeune homme. Même une fois le soleil levé, les deux enfants durent attendre un certain moment avant que la porte de la résidence ne daigne s'ouvrir. Lorsque ce moment tant attendu arriva, la porte s'entre-ouvrit mais se referma aussitôt, la fillette ne put apercevoir que la main tendue sur le poignet. Mais sortez quoi ! Encore quelques minutes d'attente, ça commençait à faire long. Après un moment de patience de nouveau mis à l'épreuve, ce n'était non pas une, mais trois personnes qui mirent les pieds dehors. L'un d'eux, celui qui les avait sauvés hier, envoya une accolade amicale à un homme à la chevelure noire. June tendit l'oreille, curieuse de savoir de quoi pouvait bien parler ce trio masculin.

-J'adhère à l'idée, après tout je ne vois pas d'inconvénient à ce que notre groupe élargisse ses horizons, c'est même plutôt positif. s'enquit Kamui sur un ton calme.

-Parfait, alors je leurs dirai que leur intégration à Circus ne devrait pas poser de problème, tant qu'ils remplissent certaines conditions. confirma alors Kazuki.

Circus, nom d'un groupe composé de gens qui se savaient dégoûtés par ce qui arrivait aux plus démunis. Ils faisaient tout ce qui leur était possible pour prêter main forte, et faire apparaître un sourire sur leur visage fatigué, ennuyé de se battre avec si peu de moyens. Eux, qui avaient eu plus de chance en avait naturellement plus d'où leur envie de vouloir partager un bonheur qui n'était pas à la portée de tous. Un projet que Takeshi était fier de partager avec Kamui et Kazuki. Se rendre utile, laisser une trace, marquer la vie des gens grâce à de bonnes actions laissaient un sentiment bien agréable. Cela faisait déjà quelques temps que Circus avait vu le jour, au début autour d'un cercle d'amis, mais très vite, de curieuses personnes avaient eu vent de son existence et étaient désireuses d'intégrer ce fameux groupe. Le trio perpétuait la conversation pendant leur marche, alors qu'en franchissant la voie publique, une étrange fillette surgit des buissons, surprenant les trois jeunes hommes en les fixant de ses grands yeux ébahis, son regard s'attardait longuement sur Takeshi qui se demandait bien ce que cette môme avait bien pu faire pour croiser une seconde fois sa route, et devant le bâtiment qui lui servait de résidence qui plus est. L'autre larron ne tarda pas à se découvrir lui aussi, accentuant l'effet de surprise, et allongeant le retard du trio qui comptait, en premier lieu, s'occuper de quelques histoires administratives pour leur groupe qu'était Circus.

-J-Je voulais te remercier pour hier. Tu nous as vraiment été d'une grande aide. Merci ! dit la gamine à l'adresse de Takeshi qui sentit un frisson lui parcourir l'échine.

-Tu les connais, Takeshi ? interrogea Kamui, interloqué par cette situation inattendue.

-Takeshi ? C'est donc ça ton nom ? Elle mourait d'envie de le connaître, j'vois pas pourquoi mais elle tenait vraiment à le savoir. balança le garçon, en désignant son amie d'un mouvement de tête.

-Non. Non, c'est la première fois que je les vois. Ils doivent sûrement me confondre avec une autre personne. tenta-t-il, il ne voulait pas se coltiner ces gosses, surtout en compagnie de son frère et de Kazuki.

-Te confondre, toi ? Je ne pense pas que tu puisses passer inaperçu tu sais.

-Qui te dit que ces mômes savent à quoi ressemble la personne qu'ils recherchent ?

-Mais siii ! C'était toi hier, on peut pas se tromper, on s'en souvient très bien, hein Blake ? argumenta la gamine en donnant un coup de coude à son compagnon.

-Ouais...C'est vrai. répondit-il avec nonchalance.

-Bon laissez tomber, on y va les gars ? fit Takeshi dans le but de pouvoir se faufiler au travers de cette situation qui lui paraissait assez déplaisante.

-Non ! T'en vas pas comme ça ! renchérit June en accrochant la veste de Takeshi.

Ce dernier tenta de la décrocher mais rien n'y faisait et le temps filait. A ce train-là, ils allaient en perdre pas mal et peut-être même manquer une entrevue avec les futures recrues de Circus. Kazuki et Kamui ne pouvaient se permettre d'attendre, c'est pourquoi ils partirent devant après avoir soufflé mot au benjamin du trio qui tentait désespérément de se libérer des griffes de la gamine.

-Mais lâche-moi bordel ! ragea-t-il en se libérant de la poigne tenace de la fillette. C'est bon, tu m'as dit "merci", cette fois je pense que l'on peut se quitter une fois pour toutes.

-Mais...-

-J'ai pas que ça à faire, alors dégagez le plancher et vite !

Takeshi tourna presque aussitôt le dos aux deux marmots qui restaient immobiles, le fixant alors qu'il rattrapait l'écart qui le séparait de ses frères. Elle promettait d'être belle cette journée.

Depuis ce jour, Circus prenait de plus en plus d'ampleur dans cette ville qu'est Tokyo. On entendait parlait de leurs membres, majoritairement en bien, de leurs projets actuels et futurs, c'était inouï. En revanche, la petite June persistait à vouloir se rapprocher de Takeshi malgré ce dernier, et malgré la violence dont il faisait preuve en la rejetant. Ça le rendait presque fou mais il se contenait, elle n'était qu'une enfant tout de même. Du moins, elle était bien plus jeune que lui. Mais plus les jours défilaient, et moins il se montrait agressif envers la petite, c'était assez paradoxal mais c'était ainsi. Il se sentait étrangement plus détendu lorsqu'il était en sa compagnie et ne put nier le fait qu'il s'était attaché à elle. Franchement, si on lui avait dit un jour qu'il se prendrait d'affection pour une gamine, il ne l'aurait jamais cru.

Les années s'écoulèrent comme cette eau qui passait sous les ponts. Circus allait au mieux de sa forme et comportait désormais pas mal de monde en son sein. L'air de rien, c'était un sacré boulot que de tenir cette organisation. Même June et Blake avaient fini par y prendre partie intégrante. Kazuki perpétua ses prestigieuses études et descendit même au terminus pour finalement se lancer dans une carrière politique. De nombreux problèmes avaient déjà émergés, mais personne ne s'attendait à la tempête qui se préparait. Pourtant, Takeshi trouvait que l'atmosphère qui enveloppait sa vie s'avérait calme, bien trop calme. Il rendit visite au travail-même de son frère afin de parler d'un sujet important pour Circus. A sa sortie, une jeune fille se jeta dans ses bras alors qu'il refermait son étreinte sur elle. Une chevelure courte plongée dans un noir sombre, une paire d'yeux dotés d'un bleu profond, accompagné d'un teint pâle et d'une allure féline. Une jeune fille qui ne pouvait que sourire en apercevant celui qu'elle aimait, heureuse de pouvoir se tenir à ses côtés, main dans la main. Elle éprouvait un amour fou pour lui et sentait qu'il éprouvait la même chose envers elle. Aucun mot ne pouvait réellement décrire cette sensation tant l'intensité de ses sentiments était forte. Silver Alvarez. Tel était son nom. Cela faisait maintenant une ou deux semaines que ce jeune couple avait pris forme, en effet les faits étaient récents. Mais la jeune fille savait déjà que cette relation était faite pour durer. Elle ne pouvait pas s'imaginer rompre avec Takeshi, elle l'aimait bien trop pour ça, c'était quasi une certitude. Malheur à celui qui osait prétendre le contraire. Oui, elle l'aimait profondément.

Cependant, un soir, alors que Kazuki rentrait d'une dure journée de travail -du moins il avait passé la majeure partie de son temps à bosser-, il n'avait pas l'air à l'aise, plutôt tendu même. Takeshi vint à sa rencontre, imité par son grand frère et tenta de discuter un peu, inquiet de voir son cher ami si mal en point.

-Hé, ça va ? demanda-t-il, une main sur l'épaule de Kazuki.

-...

-Hey Kazu', à quoi tu penses ? Qu'est-ce qui te tracasse comme ça ? tenta Kamui.

L'homme politique semblait désemparé. La tête entre ses mains, il ne soufflait même pas un seul mot. Visiblement il s'était passé quelque chose. Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Lui seul le savait. Il se releva, laissant échapper une phrase qui demandait tout simplement aux deux garçons de ne pas s'inquiéter et qu'il s'agissait juste d'un coup de fatigue, avant de disparaître de la pièce. Menteur. Pourtant, ils n'insistèrent pas plus. Environs trois mois s'écoulèrent alors que Takeshi allait bientôt atteindre ses vingt ans. Un évènement marquant pour tous ceux qui passaient par là, car il s'agissait d'un pas vers le monde des adultes. Être majeur ce n'était pas donné à tout le monde, car il arrivait bien à des enfants de dix ans de mourir pour x raisons, et ces enfants ne pourraient jamais atteindre la majorité qui attribuait pourtant une certaine liberté pour n'importe qui. Dommage. Vraiment dommage. Mais si Circus existait, c'était bien pour offrir ce qui n'était pas à la portée de certaines personnes, à la portée des plus démunis. Ah...Non c'est vrai. Ces actes, ces ambitions altruistes, ces aimables pensées, ces mains tendues s'étaient noircis. Tout était devenu noir. Tout était devenu sombre, comme cette nuit sans lune et sans étoiles. Kazuki avait brusquement changé les plans de son fameux groupe, à la surprise de ses deux compagnons. Takeshi ne comprenait pas. Circus passa de la main de Dieu à celle du Diable. Ce que le fondateur premier du groupe avait en tête ? Contrôler et détruire Tokyo. C'était une blague, n'est-ce pas ? Partageant ses ambitions, Kazuki fut indéniablement déçu par le refus de son frère de coeur. Cela avait produit un choque dans sa poitrine, tant il n'avait pas vu le coup venir. Voir son petit frère s'opposer à lui alors qu'il pensait bien faire, mais où allait le monde ? Le fusillant d'une poignée d'arguments, le jeune homme n'arrivait à rien, ce qui eut pour effet d'aggraver cette blessure morale qui régnait en maître sur lui, blessé par l'incompréhension dont le monde faisait preuve, blessé par l'opposition de son cher frère, néanmoins réconforté par certains membres de Circus qui adhéraient parfaitement à ces propos. Contrôler et détruire Tokyo. Même si cette relation devenue conflictuelle entre lui et son frère n'était pas pour lui plaire, il apportait une énorme importance à ces nouveaux projets, et rien ni personne ne pourraient l'arrêter. Depuis ces faits, Kamui s'était quelque peu effacé, ne souhaitant pas prendre par aux conflits, et préférant rester loin de toute cette histoire. Les disputes s'entassaient, et très vite, le fondateur premier du groupe décida de remédier au problème. Un exil pur et dur. Ceux qui n'adhéraient pas au nouveau visage de Circus n'avaient d'autre choix que de quitter le Japon, ou ils trouveraient la mort ici-même. Parce qu'effectivement, Takeshi n'était pas le seul à crier sa désapprobation, d'autres étaient avec lui. Ainsi, ils optèrent pour l'exil plutôt que le bain de sang. Mais avant leur départ spectaculaire, ils signèrent de leur main et laissèrent comme une sorte de cadeau d'adieu au groupe de Kazuki, en apportant une touche finale au QG : à savoir un incendie. Un incendie ? Non, pour eux il s'agissait plus d'un feu de joie qu'autre chose. Sans doute cet acte les ferait réfléchir à deux fois avant de se lancer dans de tels projets.

Pourtant, personne n'était au bout de ses surprises. En un fameux jour mitigé, il jurait. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Et Circus venait de s'en mettre deux à dos en un temps record. Le sang dégoulinait le long de ses mains, de ses bras, sur son visage et même le long de ses vêtements teintés de cette couleur rouge. Il n'en revenait pas. Inerte, le corps de son frère, Kamui, gisait sur lui qui était adossé contre le mur. Il se remémora le son explosif mettant un terme à leur conversation privée, son frère tombant en avant et lui qui le rattrapait malgré le choc. Les fragments de la fenêtre à l'état de débris gisaient au sol. Takeshi voyait en son frère un allié potentiel pour se lever contre ce maudit groupe qu'était Circus, mais il ne fallut qu'une brève seconde pour ficher ses plans en l'air. Kazuki. Il n'y avait que lui pour se retrouver derrière un acte si malfamé. Ardente frénésie. Impétueuse haine. Esprit glacial. Détermination à feu et à sang. Ce jour-là, le regard ensanglanté du jeune homme changea. Il jura pour lui-même et pour son défunt frère, qu'un jour, Circus paierait pour ses actes et mordrait la poussière. C'était inéluctable. Rallier Kamui à sa cause lui était désormais impossible, il n'eut même pas le temps de recevoir ne serait-ce qu'une réponse de sa part, il s'était déjà effondré. C'était tout simplement comme si une partie de lui-même s'était éteinte au même moment où son grand frère avait franchit le seuil de ce funeste monde. Désormais, il ne laisserait plus aucun obstacle entraver sa route, il avait encore à faire, mais sa volonté et sa détermination avaient pour égal le vaste et infini espace de l'univers lui-même.

Le jour J, le départ des opposants de l'organisation nouvelle de Kazuki s'effectua comme prévu, bien que tous, cachaient des intentions qui leurs étaient propres. La pauvre Silver qui, elle, n'avait aucunement l'intention de quitter Circus qui était devenu sa nouvelle famille, s'en retrouvait déconcertée. Takeshi s'en alla, sans laisser ne serait-ce qu'un mot. Absolument rien, ce qui provoqua chez la jeune fille un état quelque peu dépressif même si elle gardait tout de même espoir. Elle le perdit de vue. Seulement quatre mois. Quatre mois à sortir avec celui qu'elle aimait, et voilà qu'aujourd'hui ils s'étaient séparés dans des conditions pour le moins peu communes. Ce qu'elle ne savait pas, la vérité qui se terrait derrière tout ça, c'était qu'en réalité, l'homme dont elle était amoureuse ne ressentait pas réellement des sentiments réciproques à son égard. En vérité il s'était même très vite lassé de cette relation. C'est pourquoi, ce départ eut au moins un point positif : celui de le libérer subtilement de cette liaison dont il ne voulait plus. Peu importait si Silver n'arrivait pas à s'en remettre, il n'en avait absolument rien à faire. En Amérique, la culture, les manières, les façons de faire et tout simplement le langage parlé différaient largement de ce que Takeshi, June et Blake avaient pu connaître. Car oui, ces deux compagnons suivirent sans contester le chemin emprunté par le jeune homme, bien que Blake ne faisait que suivre sa jeune amie. Autant vous dire que malgré quelques difficultés à s'adapter, ce nouveau trio put aisément trouver une petite place au grand confort, quelque part sur ce continent américain. Au moins ils auraient la paix durant un instant. Pure illusion faussée accompagnée d'un nouveau paradoxe. Le repos n'était pas fait pour les gens tels que Takeshi et ce, où qu'il aille, où qu'il soit, quoiqu'il fasse. Alors qu'il se profilait en compagnie de June à travers des rues étrangement peu animées, la jeune fille démarra au quart de tour et se posta, bras ouverts à côté de Takeshi qui entendit un son semblable à celui qui avait anéanti la vie de son grand frère. La détonation fit crier son canon alors que le coup, qui avait pour cible le jeune homme, était déjà parti s'incruster dans le corps de la demoiselle. Hurlant de douleur, elle se laissa tomber à terre, tenant désespérément son épaule meurtrie dans le but d'atténuer cette souffrance quasi insupportable, en vain. Surpris par l'évènement, Takeshi ne put apercevoir la silhouette de leur agresseur que partiellement. Apostrophé par l'état de la jeune fille, il ne préféra pas poursuivre ce salopard. Il le retrouverait un autre jour, et à ce moment-là, c'en serait fini de lui. Pour l'heure, il devait s'axer sur son amie dont l'état s'aggravait à chaque seconde. La portant dans ses bras, il était totalement angoissé par cette scène qui donnait une impression de déjà-vu. June se prenant une balle, ce même liquide rouge dégoulinant de son corps, la victime tombant dans l'inconscience, à la seule différence que la demoiselle n'avait pas perdu la vie. Ou tout du moins, pas encore, elle finirait sans doute par la perdre s'il ne faisait rien dans les plus brefs délais. Déboussolé, le jeune homme suppliait l'inconsciente de tenir bon, de ne pas le laisser ainsi, elle n'avait pas le droit de partir si soudainement, et sous ses yeux qui plus est. Hurlant au désespoir, des bruits de pas résonnèrent à ses oreilles alors qu'il fit volte-face.

-Mon Dieu...Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?! fit le nouvel arrivant avant de considérer l'état de la blessée. Elle a besoin d'être soignée, venez, il y a un hôpital à quelques minutes de marche ! proposa le plus parfait des inconnus.

Cet homme qui semblait faire partie de la même tranche d'âge que Takeshi pressa ce dernier qui, visiblement, n'avait d'autre choix que d'accorder sa confiance à une personne qu'il était loin de compter parmi ses connaissances. Mais s'il ne le faisait pas, alors il perdrait un être cher de la même manière qu'il avait perdu son regrettable frère. Et ça, c'était hors de question. Plus jamais ! Il suivit alors cette aimable personne et sentit une lueur d'espoir brûler en lui lorsqu'il vit le personnel de l'hôpital prendre la miss en charge. Cette scène aussi l'enveloppait d'un sentiment de déjà-vu, comme la fois où il avait aidé ce vieillard...Et qui était lui aussi tombé dans l'inconscience, pour d'autres raisons. Avec cette fille, il avait l'impression de revivre des moments déjà vécus, ou carrément son passé à la vitesse grand V. Une étrange sensation dont il ne pouvait se défaire. Pendant que les soins opéraient sur la petite, Takeshi prit alors le temps d'analyser l'homme qui lui avait prêté main forte. D'une stature relativement grande, il portait un uniforme de la police américaine, ce qui expliqua partiellement la raison pour laquelle il l'avait aidé, du moins c'était ce qu'il pensait. Sa chevelure bleue coiffée en bataille ne faisait pas vraiment crédible avec son métier au premier coup d'oeil, mais on finissait par s'y habituer au fur et à mesure.

-Blast Chase. J'espère que votre amie s'en sortira indemne. adressa-t-il au jeune homme alors que ce dernier était plongé dans ses pensées.

-Toriyama Takeshi. Je ne sais pas comment vous remercier pour votre aide, merci beaucoup, vraiment. renvoya-t-il sur un ton calme, quelque peu désorienté par ce qui venait de se passer.

-Ah oui, ça s'entend. Votre accent japonais. Pas d'inquiétude, c'est tout à fait normal pour un partisan de la police d'aider ceux qui sont dans le besoin.

« Ceux qui sont dans le besoin », uh ? Takeshi s'en retourna à ses divagations. La cible de cette balle n'était autre que lui-même, il le savait. June. Quelle folle cette miss. Et Circus. Le tireur devait certainement faire partie de cette organisation. C'était totalement déloyal, cet acte ne put qu'accentuer la haine déployée envers ces malfrats. Ils ne perdaient rien pour attendre. A trop réfléchir, un mal de tête gagna le jeune homme qui ne cachait guère sa fatigue. Chase joua encore le rôle de l'ange tombant du ciel en tendant au jeune homme de quoi faire passer la douleur qui lui tenaillait les tempes.

-J'ai eu un mal de tête durant la journée aussi, c'est une chance dites donc. dit-il en tentant de détendre l'atmosphère.

-Merci... répondit Takeshi après un silence.

Il se servit un cachet et s'en alla quérir un verre d'eau à la fontaine pour finalement avaler le médoc' d'une traite. Maintenant il ne restait plus qu'à attendre les effets. Au final, le fameux policier continua de sympathiser avec le jeune homme un moment durant avant de devoir repartir pour le travail. Apparemment sa compagnie ne lui avait pas déplu puisqu'il lui avait filé ses coordonnées "juste au cas où..." avait-il dit. Il avait également ajouté qu'il serait ravi de le recroiser un de ces quatre. D'un côté, c'était comme ce fameux jour. Sauf que Takeshi se retrouvait dans la peau de June, et que ce policier se retrouvait dans la sienne. La reconnaissance. A la seule différence que le caractère des acteurs de cette scène-ci n'était pas le même. S'il voulait revoir son ange gardien d'un jour ? Bien sûr, pourquoi pas ? Après tout, des gens comme lui, il n'en croisait pas souvent, et il devait bien admettre que le monde entier en avait besoin. Une idée traversa alors son esprit vif et débordé. Une idée qui lui plaisait assez dirions-nous. Pour sûr qu'il reverrait cet homme. Mais pour l'heure, il s'inquiétait plus pour cette petite téméraire qui, si elle s'en sortait, allait sûrement passer un sacré quart d'heure. A bout de patience, ses paupières commençaient à se faire lourdes, il ne put lutter contre le sommeil qu'un bref instant durant avant de se laisser porter par le monde de son subconscient. Au-dessus d'une arche se tenait une horloge à aiguilles, la trotteuse tournait sans cesse en comptant les secondes tandis que le plus petite des trois aiguilles marqua le passage d'une, deux, trois, quatre, cinq heures. Allongé sur une banquette, Takeshi se fit sortir de son sommeil par June elle-même qui semblait mieux se porter.

-June ! fit-il en se relevant brusquement. Tu n'as rien, ça va ? s'enquit-il, anxieux.

-Hm hm, tout va bien. confirma la jeune fille en secouant la tête.

-Pourquoi avoir fait ça ? C'était irréfléchi. Tu te rends compte que tu aurais pu mourir ?!

-Tu te souviens lorsque je n'avais que onze ans ? Tu nous as sauvés moi et Blake des griffes de la police, et en retour je ne t'ai rien donné d'équivalent. Et puis je ne voulais pas que tu te fasses toucher non plus. dit-elle sur un ton remarquablement calme.

A ces mots, Takeshi ne put que serrer les dents et les poings. Se lâcher le démangeait, il avait envie de lui asséner une puissante gifle, mais il se retenait. Perdre quelqu'un sous ses yeux laissait déjà un goût amer, alors vivre cette expérience une seconde fois, c'était comme mourir à nouveau. L'émotion était tellement forte qu'il avalait sa propre salive avec difficulté, il ne trouvait rien à répondre à la demoiselle qui avait risqué sa vie pour lui. Un sourire nerveux prit place sur le visage du jeune homme qui était dans tous ses états. June. Mais quelle folle cette fille. Quelle folle. Doucement, il la prit dans ses bras et laissa un mot lui échapper.

-Idiote...

Cette impétueuse et chanceuse fillette pouvait se vanter d'avoir pu offrir une belle frayeur à ce jeune homme d'ordinaire sans peur -ou presque. Mais au final, et bien heureusement, il y eut plus de crainte que de mal. Elle avait eu beaucoup de chance l'air de rien, car l'impact de la balle aurait put être bien plus grave, mais comme dit plus tôt, cette fille avait eu un sacré coup de bol. Cet évènement ne put que provoquer un rapprochement entre ces individus tous deux meurtris par un lourd vécu. Des points communs ? Malgré leur différence de caractères, ils en avaient pas mal, effectivement et ce, bien malgré eux. Le temps défilait et chaque jours grandissait en l'esprit de Takeshi, une idée qui était longtemps restée en suspension, le temps de quelques réflexions. Mais aujourd'hui, elle allait être mise à exécution. Ce qui se tramait dans son esprit ? Cette vengeance qu'il ne faisait que préparer. Cette vengeance contre Circus. Après de longues journées à élaborer son organisation, ce projet qui allait marquer un tournant dans la vie de Takeshi allait enfin se lancer dans cette course extrême. Elle promettait déjà d'être longue. Très longue. Leurs pas les menèrent, lui et June, à arpenter un bon nombre des recoins qu'abritait cette planète dans le but d'amasser le plus de rencontres avec des candidats potentiels pour faire grimper les échelons à sa propre et nouvelle organisation, conçue dans un premier temps pour se lever contre ces mécréants sans scrupule. Retenez bien son nom et malheur à vous si vous l'oubliez. Karneval était en phase de se lever sous un jour brillant et Circus allait sûrement regretter d'être venu au monde. Une certitude qui nourrissait ardemment cette volonté d'acier qui brûlait en Takeshi.

Quatre longues années durant, ce fut ainsi, à choisir consciencieusement ceux qui adhéraient ou qui avaient un quelconque intérêt à la proposition de se joindre à Karneval. Désormais, ils étaient tous de retour à Tokyo, et ce pour débarrasser cette ville des parasites qui avaient encore l'audace de se terrer parmi les rues nippones. Lorsqu'il refoula enfin ses terres natales, Takeshi sentit ce sentiment de nostalgie mélangé à de la chaleur l'envahir. Il n'était plus le même qu'il y a quatre ans. Le Takeshi qui avait effectué son grand retour, les mains non vides, était bien plus déterminé et ambitieux. Même l'air circulant à travers la ville avait changé, embaumé par l'odeur putride laissée par Circus. Mais Karneval allait bientôt faire tourner le vent. Ce sentiment était tellement jouissif. La guerre n'était peut-être pas encore déclarée, mais Circus avait du soucis à se faire. Beaucoup de soucis.


Tu as l'impression de pouvoir l'atteindre mais ta main n'effleure que cet air qui t'entoure. Ces points incandescents se tenant au-dessus de toi miroitent dans tes yeux rouges alors que finalement tu es de retour à la case départ. Tu as tout perdu au moment où tu aurais dû tout gagner. Et maintenant tu dois recommencer. Écoute-moi et regarde devant, un autre chemin t'est apparu. Saisis cette chance et bats-toi pour survivre. C'est un ciel obscur et si doux, qui projette sur le commun des mortels ce regard froid et sans pitié.

۞ Let’s just make some Chaos ۞





Dernière édition par Takeshi Toriyama le Jeu 20 Oct - 10:04, édité 1 fois
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Hisaé Takayama
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MessageSujet: Re: TORIYAMA Takeshi ~   TORIYAMA Takeshi ~ EmptyMer 19 Oct - 17:00

PUTAIN DE FICHE DE MALADE !
Tu t'es gavé mon chou. Vraiment.
Je laisse le plaisir à June de te valider vu que c'est son personnage ;)
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MessageSujet: Re: TORIYAMA Takeshi ~   TORIYAMA Takeshi ~ EmptyMer 19 Oct - 22:14

    Rien à dire, Akira, tu gères u__u
    Franchement, tu as eu le don de m'égayer ma soirée, j'ai vraiment pris plaisir à lire ta fiche qui est tout simplement magnifique ♥ Le personnage est très bien compris (tout comme ceux de Blake, Meiling et June) et très bien interprété, et tu as un style d'écriture fluide et très agréable à lire. Donc,
    WELCOME IN TOKYO (again) && Amuse toi bien ~
    Bébé-chan, tu as monté l’échelon d'un niveau dans le bac à sable ~
    Maintenant, va falloir que je m'y colle aussi **


Dernière édition par June Hong Ki le Mer 19 Oct - 22:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TORIYAMA Takeshi ~   TORIYAMA Takeshi ~ EmptyMer 19 Oct - 22:21

Orly ? Ça fait plaisir, vraiment ! Merci beaucoup Juniie ! =v=
Et merci à toi aussi Zaza ~ \o
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