SAY MY NAME, SAY MY NAME: Akira Yamazaki HEART MIND & SOUL. Got a Secret ; ■Pseudo : Alpha ■Classe Sur Frenesis: Mage
| Sujet: Akira Yamazaki Dim 9 Oct - 23:59 | |
| Hold 'em Like They Do in Texas Plays... The Hot Issue F e a t : L. NOM - YAMAZAKI PRÉNOM - Akira ÂGE - 22 ans DATE DE NAISSANCE - 13/10 PROFESSION - Agent Spécial de la Brigade Anti Terroriste QUARTIER DE RÉSIDENCE - Azabu GROUPE - Tokyoïte Let You Speechless The Geek Inside PSEUDO - Key ÂGE - 18 ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? - Grâce à Hiro Tanaka DES SUGGESTIONS ? - Pas vraiment , tout est divin et tout me plait ici, du design au contexte ♥ LE CODE - {HISAED}
| Sweet Dreams VOTRE AVATAR SUR FRENESIS PSEUDO - Alpha CLASSE - Mage ARME - Aucune.
PRESQUE MOI - L'imposance de son aura, la finesse de l'avatar d'Akira : des éléments qui s'opposent de manière étrangement harmonieuse. Cette silhouette sombre que l'on voit arriver de loin pour cause de sa démarche plutot intriguante, ne perdra point de sa noirceur à vos cotés, au contraire. Plutôt élancé, ses membres sont arachnéens et son aura incroyablement dérangeante et sombre. Il y a une armure bien legere qui recouvre son corps ne possède que cette couleur : du noir. Il parait qu'elle est faite d'un alliage de titane et de carbone, mais en réalité, plusieurs metaux fins et précieux ont été alliés pour une meilleure rigidité. Des couleurs qui tranche facilement avec la blancheur des mains et du cou qui en dépassent et qui ne sont pas protégés, pour plus de legerté.
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Could We Fix You If You Broke ? D'un naturel plutôt posé, cette voix grave et tranquille vous donnerait certainement un sentiment de sécurité et de confiance. Il est tellement facile de lire l'assurance et la véracité dans ces yeux noirs legerement cernés, qu'Akira pourrait vous expliquer, vous démontrer et vous convaincre de tout et n'importe quoi. Tendez lui une Orange, vous verrez qu'il réussirait à vous faire croire qu'à la base , cette chose était une cerise et que grâce à d'infinis mutations génétiques causées par les engrais naturels présents dans la Terre dans laquelle l'Arbre a été planté il y'a plusieurs années .. la cerise a tout simplement muté pour devenir l'Orange que vous tenez. Ce qui, soit dit en passant, n'est possible qu'en partie. Être aussi à l'aise avec les elements qui composent l'univers dans lequel nous évoluons, cette confiance en ses connaissances qu'il possède est sa marque de fabrique intellectuelle. Une culture en béton et un QI plutot évolué. Travailler avec lui est donc un véritable plaisir, car il semble : Doué de facultés impressionnantes ainsi qu'ouvert au travail d'équipe et au partage , un partenaire de rêve pour vos expériences et vos recherches. " Travail d'équipe et partage " oui, mais il y'a des conditions. Seulement et uniquement si l'équipe en question est composé de : Lui, lui-même , ses souris, son micro-onde, sa bibliothèque et son reflet dans le miroir tout la bas. On ne dira pas que la compagnie des autres le dérangent mais .. c'est le cas. Il a toujours eu tendance à préférer travailler seul et a plutot peur de se mélanger aux autres. Disons qu'Akira trouve cela bien plus efficace, bien plus rapide et a toujours procédé ainsi. C'est ce qu'il dit pour défendre sa situation, mais ne serait ce pas révélateur d'une certaine forme de Solitude ... désirée? Le désir de solitude. N'est-il point vrai que les goûts et les couleurs ne se discutent jamais ? Etant un sujet libre, l'être humain a certainement le droit de décider lui-même de la couleur de sa cravate. Partant de ce principe, les penchants d'Akira ne devrait pas être si surprenant que cela et devrait même donner leurs noms à un nouveau style de vie. Car oui, il préfére sa fenêtre au jardin public, il remplace les sorties entres amis par des entretients avec ses souris de laboratoire, il ne contemple que ses fioles jaugées plutôt que de s'attarder à suivre une fille du regard, et pour finir, avoir une passion sans limite pour l'ampérage de ses appareils ménagers est quelque chose de plus noble pour lui, que d'avoir un amour inconditionné pour une paire de seins. Les autres humains ne l'interressent pas tant que ça, seul son monde à lui le concerne. En clair, ne vous obstinez pas à comprendre, sa particularité à s'isoler , certains sont tellement particuliers que certains d'entre eux vous ferait ... hé bien, plutôt peur. La Peur, sans limite, sans logique, que même la Raison et Les Etats Unis ne peuvent défier et combattre. Bientot maitresse du monde, ne pensez pas, simples mortels qu'il est possible de " Contrôler vos peurs " , " D'Affronter vos peurs " ou même de " Dominer vos peurs ". Akira est formel là dessus et a même voulu écrire un livre : Si vos peurs sont bel et bien présentes, le risque est bel et bien réel. Il est donc préparé à faire face à tout type de situation à risque et prend ses craintes et ses phobies très au sérieux, au point que son quotidien ne ressemble plus à rien. La foule, les animaux sauvages ( comme les chiens et les chats ), les sons stressants comme les alarmes ou les sonneries, le vide et la hauteur, les épidémies en hiver Il vaut donc mieux être prudent ! DIRTY LITTLE SECRET - Sans le monde exterieur, Akira ne serait pas grand chose. Il se défend en disant qu'il est mieux tout seul, qu'il n'a ni besoin de compagnie, ni besoin de sortir de chez lui, mais se rend bien compte que sa vie ne se résumé qu'à : Etudier les elements du monde exterieur. Sans quoi, il ne serait rien. SEXUAL ORIENTATION - Hétérosexuel PROJECT - - Résoudre le plus d'affaires possibles pour réduire l'ampleur du terrorisme. - Entretenir ses capacités cérébrales, qui font de lui ce qu'il est. - Arriver loin dans Frenesis, qui le passionne et le fascine par sa complexe simplcité. DREAM - Voir un jour ce monde lavé de toutes traces de terrorisme, d'illégalité et de perversion. Seulement, une noble cause est une cause perdue. Voilà pourquoi si vous questionnez Akira que son plus grand rêve, il ne répondra pas. ALWAYS CLOSE - Son portable, 5 fioles de 1mL et ses clés. QUOTE - Quoi de plus beau qu'un sourire ? Demanderait le Sphinx L'atome de Borh, répondrait Akira. BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich « Un jour, quelqu'un m'a dit que les cheveux longs, sombres et décoiffés plaisaient aux filles. Dame Vérité, c'était elle. Car il est vrai qu'avec un tel avantage, il suffirait de faire un effort de présentation pour toutes les avoir. N'avez vous donc pas lu, chers amis, les nombreuses histoires, vu les nombreux films et assistés aux nombreuses scènes dans lesquels les bruns au teint pale stimulaient les hormones féminines instantanément? C'est ce que je tentais d'enseigner à Akira : que les clichés du beau brun ténébreux faisait encore de l'effet et que si il voulait exploiter ce filon, il devrait rapidement faire quelque chose pour son allure. Suis-je sa conscience ? Suis-je son inconscient ? Je ne sais, mais depuis mon poste d'observation, il était bien dur d'atteindre ses pensées. Je me matérialise sous une forme bien particuliere , qui est : son reflet dans ce vaste miroir tronant dans sa salle de bain. Et autant vous dire qu'à chaque fois qu'Akira avait le malheur de passer devant, j'en étais davantage desespéré. Il s'arrete devant , et me regarde. Ces grands yeux d'un noir profond, il était agréable de s'y plonger un instant. Ils n'étaient pas à effet kaléidoscope, comme le sont les yeux bleus et pétillants, mais plutot perturbants et captivants comme le sont les yeux sombres et sérieux. Un certain charme tiré de l'inexplicable, vous comprenez. Seulement, en se détachant de ses iris plutot envoûtants de part leur couleur noir intense , de larges cernes l'on trouvait, qui changeaient ce beau regard en quelque chose de plus fade. Prenez toutes les parties du corps d'Akira et soyez sure que l'effet sera le même. Son nez était droit et ses lèvres fines. Ses pomettes plutot basses et sa machoire légèrement carrée. Une répartition équilibrée qui donnait un visage sans réels défauts. Son teint, pale et velouté, à l'allure si douce et si fragile. Lorsque l'on dézoome, on retrouve la même impression : fade. Il n'était pas moche vous savez, mais son visage de poupée de cire, au masculin, ne semblait pas marqué. Que ce soit par la joie ou le malheur, rien, on ne pouvait rien lire sur ce visage. Fade. Ses membres étaient plutot fins et gracieux et sa silhouette particulièrement athlétique et avantageuse. Je le remarquais lorsqu'il allait prendre une douche. Et puis, il avait l'air d'être grand sans réellement l'être, peut etre un mètre et 70 à 75 centrimètres, mais ses longs bras justifiait cette taille intermédiaire et ne faisait qu'en accentuer la finesse. Et c'est ainsi, que chaque matin et chaque soir, défilait sous mes yeux ce paradoxe. Entre beauté naturel et aspect déroutant, fragilité féminine et atributs plutot masculins. Venait alors le moment où sa nudité se perdait sous un tee shirt blanc et un jean plutot large, et c'est à ces instants là que je me disais toujours : Ce beau jeune homme n'a en réalité qu'une apparence à l'image de sa personnalité : impossible à cerner. Popped My Heart On My Bubble Dreams... The Story Of Morning Glory Prélude à la Confusion.
Se prétendre différent, se croire anormal, se penser unique.
Cette configuration serait-elle une marque de bon sens et de lucidité ? Après tout, il est aisement possible que vous soyez réellement exceptionnel et que votre honneteté et qu'une bonne estimation de votre valeur vous pousse à l'affirmer.
Cependant, il est possible que vous sur-estimiez votre personne, sans spécifiquement vous en rendez compte, et alors c'est un manque de confiance en vous que vous faites ressortir.
Poser vous la qustion un instant, et demandez vous si la revendication de votre particularité fait de vous quelqu'un de précieux, ou si celle ci ne met en avant qu'une forme de malêtre injustifié.
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Chapitre 1 -
Distinction à Lassitude. - Spoiler:
Regard vide, bras bralants, esprit confus, agacement apparent, Akira ne cessait de relancer cette question existencielle, encore et toujours, entre les 4 murs de son esprit clos. Suis je meilleur que tout le monde, ou au contraire, une belle erreur de la nature ? Lorsque la méchanceté des autres vous signale que vous êtes "différent et bizarre", sans aucune information supplémentaire, il est difficile de savoir exactement. Et alors se met en place un système infernal, qui assasine votre esprit avec ces questions comme armes et souille votre corps par des ejaculats de réponses non satisfaisantes. La paranoyat l'appelerait-on, la paranoyat.
« Monsieur Yakamaki, nous vous attendons !!»
Si le monde pouvait être ainsi, si l'artiste de cet univers avait mieux pensé les choses et immité ce simple plafond de salle de classe immaculé, le monde serait Incroyablement uniforme et Utopiquement meilleur. Certes, chacun perdrait ses particularités, ses différences, ses petites choses qui le démarque et le rend interressant, mais cette perte ne ferait qu'améliorer la condition humaine. Son regard carressa une derniere fois le blanc des dalles avant de se poser sur le contenu de cette même salle de classe. Des airs impatients, des sourires plutot moqueurs, des regards intrigués, et une chose informe, disgracieuse et graisseuse qui devait lui servir de professeure. Certainement. C'était comme quitter le rêve d'un monde meilleur pour retourner à la triste réalité. Chaque jour, ce même rituel se repetait. Il devait se forcer à suivre ces cours sans réelles incidences sur son savoir deja complet, et faire semblant d'être encore vivant pour ne pas paraitre trop prétencieux et condescendant. Seulement agé d'une quinzaine d'année, c'est ce à quoi ressemblait le quotidien d'Akira : une routine profonde, abrutissante, terrifiante et exceptionnellement pesante.
« Rien qu'en posant les yeux sur les premiers chiffres de ce calcul, je pouvais aisement en déduire les différents théorèmes mis en jeu et ainsi, facilement vous en faire une démonstration précise et irreprochable. Bémol voyez-vous, les théorèmes en question, nous ne les avions encore jamais traiter en cours, et c'est justement ce que je trouvais abérant, c'est justement ce qui me donnait envie de m'en aller. Cette classe ne me servait strictement à rien, il s'agissait là d'une bête formalité. Je me levais de ma chaise, lentement, et me dirigeais en silence vers le problème que la professeure m'avait demandé de résoudre. Mes jambes se faisaient de plus en plus lourdes au fur et à mesure de ma progression, et mon regard ? De plus en plus rêveur semblait-il. Dans mon dos, ce sont des regards aux multiples longueurs d'onde que mon esprit pouvait facilement capter : Moquerie, dégout, jalousie, perversité et j'en passe. Je savais que je n'étais pas réellement apprécié ici, que je n'étais pas forcement apprécié ailleurs, que je n'étais pas spécialement apprécié nul part. Et pourtant, cette université était une sorte de maison pour moi. J'y passais mes matinées, mes journées, mes nuits, mes repas, mes joies, mes peines ainsi que les moments importants de ma vie. Ma maison était principalement peuplée d'energumens inclassables, de "surdoués" comme nous appelaient les humains normaux, et si eux avait du mal à se faire accepter par la société, j'avais du mal à me faire accepter par eux.
Comment en étais-je arrivé là, à marteller le tableau telle une machine que l'on aurait parfaitement configuer ? Je ne sais. Mais depuis mon 5eme anniversaire, les choses se sont toujours déroulés ainsi. " Perturbé " que mes professeurs avaient osés dire à mes parents ; " Perturbé ? " n'ont ils cessés de repéter avant de s'adresser à des spécialistes ; " Surdoué ? " ont-ils du répétés interloqué lorsque ces parfaits inconnus de spécialistes leur ont annoncé que leur fils n'était pas tout a fait comme les autres ; " Aux capacités supperieures " ces spécialistes aimaient-ils interprété. Ce fut certainement le jour le plus important de ma vie car il n'y a que mon intelligence qui me définit réellement. Je ne suis pas Akira Yamazaki, je suis L'Akira Yamazaki. Une sorte de machine aux boulons parfaitement vissé, aux synapses bien plus fonctionelles que la moyenne ainsi qu'une bibliothèque cérébrale qui dépasse l'entendeur. Malgré les jours heureux que j'ai pu couler dans notre grande et belle maison familiale, il était obligatoire pour moi de quitter ce cocon d'amour pour rendre ici, a plusieurs kilomètres des seuls personnes qui ne m'ont jamais vu comme une absurdité de la nature »
« Hé bien, vous êtes allé plutot vite .. le résultat est juste mais ne mets pas en avant la conjoncture que nous devions voir aujourd'ui, vous auriez pu faire un effort Monsieur Yakamaki.» Lacha l'imposante dame d'un ton amer.
« C'est Yamazaki ... et non " Yakamaki" »
Note amere sur laquelle ce triste épisode se termine. Apres cela, Akira n'avait réellement pas tenu compte des evenements et avait preferé retourner à sa chaise, sentant se reflechir sur les murs mirroitants de son âme, le mot inconcevable qu'était : effort.
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Chapitre 2 -
Des efforts ? - Spoiler:
Des efforts oui, Akira en fit énormement pour ne pas que la lassitude ait raison de lui. Developper de nouvelles barrières voila ce qu'il dut faire : mettre en place de nouveaux inibiteurs à la deprime et l'ennuis, des efforts monumentaux pour ne pas tout quitter par agacement, des efforts plutot impressionnants.
« Impressionnante ta démonstration en cours de mathématiques. On dirait vraiment que tu as de l'avance sur le programme de cette année. » dit une voix douce qui fit ne fit pas sortir Akira de ses reveries.
C'est un Akira de 20ans que nous retrouvons là, assis seul à cette même table dans la meme cafeteria qu'il fréquentait depuis plusieurs années, dans cette même école. Pause repas qui venait juste après le meme cours de maths qu'il subissait encore et toujours. Il avait l'impression de faire de surplace, qu'une malediction le forçait à revivre la même journée à l'infini sans que jamais il ne puisse sortir de ce cercle infernal. Être enfermé ainsi était pesant. Les week end, beaucoup de ses camarades quittaient cette Acamédie des cerveaux pour retrouver leurs parents, mais Akira avait accumulé beaucoup trop de rencoeur pour oser leur rendre visite à nouveau, et depuis ses 13 ans, passait ses week end ici à étudier.
" Hm ? " Se contenta de marmonner Akira qui ne quittait des yeux son assiette.
D'une main, il tenait fermement un livre de sociologie, et de l'autre, il tripottait des petits pois du bout de sa fourchette.
Ha non, il n'était pas seul à cette table ce jour là. C'est ce qui rendait cette journée différente d'hier. Une petite blonde était assise en face de lui, sourire lumineux aux lèvres, iris d'un bleu étincelant, Mei qu'elle s'appelait. Japonaise ? Non, certainement pas. Elle avait l'air plus américaine qu'autre chose, mais Akira n'en avait strictement rien à faire et ne se posait même pas la question. Si il l'ignorait c'est parce que le bruit autour de lui ne l'atteignait plus. A vrai dire, à force de vivre dans cette communauté qu'il détestait, il avait développé un sixieme sens qui lui permettait de s'isoler et d'ignorer ce qu'il se passait autour de lui.
« Ce matin .. » Dit Mei timidement.
La voix d'une délicate jeune femme ne sonnait désormais plus que comme un lointain bourdonnement presque désagréable grace à ce sixième sens.
Un " Bouge toi de là " d'une voix grave et hautaine ne ressemblait qu'à un simple sifflement presque imperceptible. Un " Monsieur Yamazaki, je vous parle " devenait une langue étrangère , un autre " Le garçon bizarre là bas .. c'est Akira ? " se transformait en onde non sonore n'atteignant en aucun cas son cerveau.
« Merci .. Mei. » répondit-il a la jeune fille tout en reprenant sa lecture.
En réalité, cela faisait deja quelques jours qu'elle s'attardait à sa table, sans que personne ne lui ai jamais rien demandé et malgré tout, Akira ne se décidait plus à sortir de sa bulle. Quelque chose n'allait pas chez lui, mais impossible de savoir quoi. Il releva la tête de son livre et la regarda dans les yeux un moment.
«Tu n'as pas d'amis ?» Demanda Akira en remuant ses petits pois et en refermant son livre. «Euh .. hein .. ? » Répondit Mei d'un ton plutot surpris tout en ne quittant pas son sourire un peu niais. « Je sais pas, t'es tout le temps seule. » Réplica Akira en haussant le sourcil et en déplaçant son verre d'eau de sa main libre. « Je ne suis pas seule, dit-elle en baissant les yeux, pourquoi tu dis ça ?» Continua-t-elle en tripotant ses cheveux nerveusement. « Depuis quand t'es là ? Dit Akira en plongeant sa fourchette dans un bout de poisson de manière désinteressé. « Ca va faire 2 semaines qu'on mange ensemble .. tu ne comptes pas ? »Dit-elle en prenant un air surpris un poil perturbée.
Elle était mignonne quand elle ouvrait les yeux en grand.
« Donc tu n'as pas d'amis si tu t'attardes à compter le temps que tu passes seule» dit-il en détournant les yeux « Je ne suis pas seule, tu existes, donc nous sommes deux, continua Mei en riant doucement et en buvant une gorgée d'eau, et puis je ne m'appelle pas Mei, je m'appelle Megan. «C'est un choix de vie, et puis c'est mon verre, le tiens est vide.» continua Akira en déplaçant son livre. « Non, ce n'est pas un choix, c'est mon prénom» insista Megan. « Je parlais du début de ta phrase, renchérit Akira. « Je sais mais si je n'insiste pas , tu ne retiendras jamais, continua Megan, tu m'as deja appelé Mei plusieurs fois tu sais, continua elle en riant encore, et non, c'est ton verre qui est vide , celui ci c'est le mien. « Mei a une signification en idéogrammes, Megan ne veut rien dire. » « Japonais va !» dit Megan en redéplaçant le livre « Americaine. » lacha Akira en attrapant le verre plein pour boire dans son intégralité
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Chapitre 3 -
Revers de la liberté. - Spoiler:
Et l'année passa, sans qu'il ne perde de vue son objectif majeur qui était de : Sortir de ce calvaire au plus vite. Pouvoir se sentir enfin libre de ses mouvements, retrouver un chez soi plus accueillant, était les seuls choses auxquelles il aspirait réellement. Un endroit où la compétition n'existerait pas par exemple, ou où son quotidien serait moins abrutissant. Et c'est lors de cette année qu'il compris enfin ce qu'il manquait à sa vie. Une lumière. Une raison de se lever tout les matins et de faire des efforts moins rudes, et plus plaisant. Une sorte de lumière vers laquelle on irait, et qui grace à son intensité réduirait l'ampleur de ses barrières psychologiques et permettrait de s'ouvrir un peu au monde. Megan fut cette lumière , qui lui permit d'apprécier ses journées. Pas d'histoire d'amour bien sûr, une fille adorable comme elle n'était attiré que par les très beaux garçons, mais une amitié en or se battit entre eux. Elle était souriante, marrante, dynamique, un peu tête en l'air mais sérieuse lorsqu'il le fallait. C'est également Megan qui le força a retourner voir ses parents, c'est elle qui lui donna l'envie de partiticiper aux sorties que l'internat des surdoués organisaient, c'est aussi elle qui le poussa à partager davantage avec les membres de sa classe. L'optention de son doctorat. La liberté. C'est ce qui marqua la fin de leur si belle histoire.La liberté, mais aussi la vérité sur la mocheté du monde auquel il avait tant rever toutes ces années. Il passa quelques mois chez ses parents a retrouver une vie bien plus normale, et depuis sa fenêtre, ce n'était plus la court tranquille de son bel internat immaculé qu'il observait, mais un monde bien plus gris. Mei lui manquait, qui était desormais entré dans le monde du travail et avait rencontré l'Amour. Bien evidemment, elle prenait le temps de venir lui rendre visite, mais vous savez bien qu'une femme occupée est une femme occupée et qu'une femme amoureuse est une femme amoureuse. Alors lorsqu'elle n'était pas là, que ses parents travaillaient durs du haut de leurs posts de cardiologue pour l'un et de diplomate pour l'autre, il regardait la télé pour se tenir informé et en apprendre autant qu'il pouvait. Ce qu'il voyait le perturbait. Akira n'était pas né naif et savait bien ce qu'était la Bourse et le Capitalisme. Mais entre la théorie et réalité des choses, la barrière était trop épaisse pour qu'il ne se rende pas compte de tout ce qu'il avait pu manquer en restant dans sa prison du Savoir. Intrigué par le nouveau monde dans lequel il se retrouvait subitement, il décida de se renseigner sur la situation actuelle du monde, d'aller au dela que la simple télévision. L'économie, l'état des finances du japon, le reseau criminel. Et c'est ainsi qu'il se lança corps et ame dans le rattrape de sa culture de l'actualité. C'était abérant. Litteralement abérant. Au journal de Vingt heure, ils ne parlaient que de politique étrangère malsaine, de viols, de meurtres et de catastrophes sismiques potentielles. Dans les magazines populaires d'éconimie et finance, ils ne parlaient que de profit et de classements. Dans la rue, ils ne parlaient que de violence et d'individualisme. C'est ainsi qu'il réalisa pourquoi son internat avait été quelque chose de bon. Des surdoués comme eux auraient subit tant de brimades, que les faire étudier entre eux fut une bonne idée. Il décida alors de repousser sa recherche de travail à plus tard et de sortir un peu, voir ces choses là de plus pret. Le nombre d'appels de grands instituts qu'il avait reçu étaient impressionnants. Son nom était peut etre le 3eme ou 4eme dans la liste des diplomés de son académie sur-prestigieuse, alors tout ces rapaces voulaient certainement le génie qu'était Akira à leurs cotés. Mais ce qu'il lui proposait n'étaient encore une fois basée que sur un systeme pourri jusqu'à la moile. Même en recherche scientifique et médicale, le but de ses institutions étaient de dépasser l'Europe et les Ameriques. Alors il se contenter d'observer son monde extérieur et de ne pas travailler pour le moment. Mais rapidement, les choses se gâtèrent. De voir la manière dont le monde se comporter à l’extérieur lui déplaisait. Prendre le métro l'effrayait : tout ce monde qui poussait le choquait. Faire la queue dans une patisserie aussi était dérangeant : les gens derrière lui l'enguelaient quand il mettait du temps à choisir. Acheter quelque chose à l'épicerie d'en face également l'agaçait : les cassières le traitaient comme un ' type bizarre ' rien que part leurs regards, lorsqu'il comptait sa monnaie en nombre complexes. Les jeunes adolescents dans la rue le pointait du doigts lorsqu'il galerait à se servir d'un distributeur de boissons. La nuit, certaines scènes le révoltait : là bas au loin, alors qu'un gang s'attaquait aux plus faibles, tout le monde faisait mine de ne rien voir. Vous l'aurez compris, on l'avait sortit de son jardin d'Eden pour le plonger dans le plus horrible des purgatoire. Plus le temps passait, moins il voulait sortir. Bien sur , tot le matin, à l'aube , les rues étaient vides, mais des que l'agitation de 9h arrivait, il restait chez lui. Plus tard dans l'année, ses parents lui offrirent un appartement à lui pour ses 22ans. Ce n'était pas l'argent qui manquait alors il put choisir son quartier : Azabu, le même que Megan. Il décida de s'éloigner légèrement de celui dans lequel étaient ses parents et de prendre un immense appartement à l'étage le plus haut d'un immeuble plutot luxieux. Ainsi, ils pourraient se tenir loin de la population, étudier dans le silence, et oberver les lumières de la ville la nuit, sans percevoir les détails cachés dans l'ombre.
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Chapitre 4 -
Le gris du ciel, le noir des ames. - Spoiler:
Un travail ? Une copine ? Non, rien de cela ne l'interressait, il voulait juste vivre tranquillement. Jusqu'au jour ou un appel se différencia des autres. Il ne s'agissait pas de se faire un maximum d'argent mais de quelques chose de bien plus noble.
"La brigade anti terroriste" , c'est ce dont lui parlait l'homme qu'il eut au bout du fil. Le terrorisme avait bel et bien prit le controle de la ville ce qui était bien plus revoltant encore que les gens irrespectueux dans les bus et les métros. Il n'y connaissait pas grand chose au réseau criminel et au monde souterrain, mais en apprendre davantage l'interressait énormement. Apres avoir eut le compte rendu de ce que l'on attendait de lui, il accepta, jugeant cette cause très noble et adaptée à ses capacités. Mais il ne voulait pas sortir de chez lui pour autant, se rendre au travail lui paressait trop pénible, alors il parla de l'éventualité de travailler chez lui avec le responsable de cette brigade. Les conditions qu'il avait demandé semblait suffisament extravagantes pour que le responsable y pose un énorme refus. Seulement, Akira serait un tel atout pour leurs futurs opérations que se plier à ses caprices de sociopathe fut inévitable. Les jours passèrent et c'est tranquillement qu'Akira modifia quelques éléments de son laboratoire en vue des prochaines expérience qu'il aurait à y faire pour aider la brigade dont il allait bientot faire parti. Il faut dire que c'était la première fois qu'on faisait appel à ses compétences pour des causes nobles. Ses travaux n'avaient même pas encore débuté que l'idée d'utiliser son savoir de cette façon l'excitait réellement, il avait trouvé une seconde lumière à sa vie : réduire la criminalité et l'illégalité , pour enfin améliorer la condition de vie et garantir la protection des habitants les plus méritant.
Megan, il fallait la prevenir ! Cela faisait 2 mois qu'il ne l'avait pas vu, depuis son déménagement où il l'avait appelé pour qu'elle visite son appartement. C'était l'occasion pour partager quelque chose avec elle. Il composa donc le numero de chez elle pour lui annoncer que sa vie prenait un autre tournant.
« Allo ? » Répondit une voix grave
C'est vrai, la jeune Megan avait rencontré quelqu'un peu apres leur sortie de l’académie, et après cela encore, tout deux s'étaient installés ensemble. C'était quoi son prénom deja .. ? Tout en faisant quelques pas, Akira s'approcha de ses grandes baies vitrés qui prenait tout un mur et se mit à réfléchir intensemment , pour ne pas se tromper.
« Bonjour, c'est Akira. Vous euh ... Kyoya .. ? « Oui c'est exact. Tu as enfin retenu mon prénom, dit-il en riant legerement, est ce que tout va bien pour toi .. ?» « Plutôt bien merci, répondit Akira en souriant, je ne sais pas si je te dérange. Comment vont les affaires pour toi ?» «Je m’apprêtais à me poser devant la télé, rien de fantastique. Et je reprends doucement, tout commence à mieux aller au travail.»
Soucis de travail ? Possible qu'il lui ait un jour parlé de ça .. mais comme Akira ne s'en souvenait pas et qu'il ne voyait pas Kyoya très souvent, il s'en fichait. Il se contenta de lacher un " Hmm, tant mieux si tout repart comme avant ! ". Après un moment de silence il reprit :
« Hé bien j'ai un nouvel emplois depuis pret d'une semaine ! Et j'aurais bien aimé en parler à Megan . Est ce qu'elle est là ? Et comme j'ai un nouveau laboratoire dans ce nouvel appart, je me suis dit que vous pourriez passer le voir, il te plairait à toi aussi , continua Akira» «Pardon ? Lacha Kyoya d'un ton grave, tu veux voir Megan ?»
Akira se retint de rire et de répondre " Bien évidemment " . On ne doit pas être aussi détendu avec le fiancé de sa meilleure amie, il est possible qu'il soit legerement jaloux voyez vous.
« Sauf si ça te dérange ... tu n'auras qu'à lui dire, et vous viendrez à deux hein, il n y a pas de problème.» «Tu te fous de moi ? Renchérit Kyoya» «Non pourquoi ?» «T'as déménagé quand tu dis ? Demanda Kyoya» « Il y a deux mois, continua Akira qui s'inquietait de la violence de la réaction » « Tu n'es pas retourné chez tes parents depuis ? Demanda Kyoya qui perdait son sang froid, tu n'as pas récupéré ton courrier ? » « Non .. dit Akira perplexe; pourquoi ? » « Je t'ai adressé une lettre. T'es vraiment un boulet, consulte ton vieux courier tu verras. Megan nous a quitté 3 semaines après sa visite chez toi.»
Silence.
Entre raccrocher et laisser le compter tourner, personne ne sut qu'elle réaction adopter.
Ce n'est qu'un mois plus tard qu'Akira alla consulter cette fameuse lettre que ses parents n'avait pas ouvert. Elle trainait parmis d'autres publicités et quelques factures peu importantes. En effet, Kyoya avait mis un certain soin dans ses lettres, alors que la haine, la colère et la tristesse le rongeait, il prit la peine de prévenir tout l'entourage de sa chere fiancée. D'un cancer elle était morte.
" Alors qu'elle avait l'air si bien lorsqu'elle était venu voir l'appartement .. ou peut etre était je bien trop excité pour détecter une fatigue potentielle ? Pourquoi ne m'avait-elle rien dit ? Suivait-elle un traitement ? Son cancer avait-il été depisté tard ? Etait-elle malade lors de notre rencontre ? "
Le retour de ces questions qui vous assassine l'esprit, et de ses ejactulats inexistants de réponses.
Megan n'était plus ? Mei veut dire ' Lumière ' en japonais, peut etre ne le saura-t-elle jamais.
Dernière édition par Akira Yamazaki le Dim 16 Oct - 21:01, édité 3 fois |
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