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To be or not to be ? that is the question.



 
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 To be or not to be ? that is the question.

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Valentine Inagaki
SAY MY NAME, SAY MY NAME:
Valentine Inagaki
HEART MIND & SOUL.
HEART MIND & SOUL.

▌Petits Mensonges : 8
▌Music : Rise Against - Satellite

Got a Secret ;
■Pseudo :
■Classe Sur Frenesis:



Got a Secret ;
■Pseudo :
■Classe Sur Frenesis:

To be or not to be ? that is the question.  Vide
MessageSujet: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyMer 30 Nov - 9:45

Hold 'em Like They Do in Texas Plays...




The Hot Issue

To be or not to be ? that is the question.  111130070206531905
F e a t : character by loish (no name)
NOM - Inagaki
PRÉNOM - Valentine
ÂGE - 22 ans
DATE DE NAISSANCE - 6 juillet 2083
PROFESSION - étudiante en technologie
QUARTIER DE RÉSIDENCE - Asakusa
GROUPE - Tokyoïte

Let You Speechless





The Geek Inside

PSEUDO – hahaha …
ÂGE – 16 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? – Par Takeshi Toriyama
DES SUGGESTIONS ? – Il ne faut rien laisser passer à Takéké, c’est un petit garcon capricieux, alors n’hésitez pas à lui coller des fessées !
LE CODE - {KANONISED}

Sweet Dreams

To be or not to be ? that is the question.  111226030314305259
Character by misterkay (no name)
PSEUDO - Stanislas
CLASSE - Voleur
ARME - un poignard
PRESQUE MOI -
Du haut de ses 1m80, Stanislas à la mine sévère et au regard patibulaire, est un jeune homme d'une vingtaine d'année en apparence. Propre sur lui, son titre de voleur est souvent mit en doute. Mais amateur d'antiquités et d'objets de valeur, il est préférable pour vous de ne pas croiser cette pie sur votre chemin, à moins que vous ne soyez hélas ruiné. La fuite est son domaine aussi, un battement d'ail, est l'oiseau rit déjà de ses trouvailles, perché sur le sommet de son chêne.





Could We Fix You If You Broke ?



The Very Bad Reputation

Nous pouvons apprendre de tout le monde, même du plus petit. Sous ses regards méfiants, Valentine est attentive à toutes les attitudes de ces inconnus qui arpentent le monde, le monde en lui-même aussi. Elle le fait avec silence, car c’est son meilleur allié. Le monde est trop riche, et nous le sommes également. Mais inconscient de cela, nous enfuyons notre richesse au plus profond de notre être, comme un trésor qu’on enterrerait. La bêtise est toujours là pour recouvrir les trous. Valentine, elle, rejette cette terre sale. Elle creuse tous les jours à la recherche de son trésor, ou tout simplement, à la recherche de sa vérité.
Rien n’est plus extraordinaire que d’apprendre à se connaître. Et alors lancé sur notre propre voie, on navigue où notre cœur, pur comme l’air, nous chuchote d’aller. Un goût d’aventure est né dans la bouche de Valentine, un goût qui lui fait pétiller les yeux, et lui décoiffe les cheveux.

Valentine prend les choses avec dévotion, donne de la valeur aux choses banales de la vie. Une partie d’échecs prise à la légère n’en est pas une. Mais le moment importe, laisser quelque chose d’inachevé afin d’aboutir à une autre plus importante est concevable. Il ne faut jamais se fermer sur ses principes, et revoir le monde tous les jours, puisqu’il change quotidiennement.

La tête loin dans les nuages, au fond dans ses pensés, Valentine oublie souvent son chemin à prendre, son sac de cours, son invitation au cinéma, où elle met les pieds, et surtout où elle a fourré sa fichu tête. Mais loin d’elle sont les soucis. Elle prend ses défauts à la rigolade tout en essayant de combler ce qui peut l’être. Et débrouillarde, elle arrange bien souvent la situation. Une après-midi pénard à la bibliothèque peut finir en course poursuite, sous la pluie, suivi d’un bibliothécaire en rogne d’avoir perdu la moitié de sa clientèle à cause d’une gamine qui a écrasé un chien en poussant maladroitement une bibliothèque. Quand la rage habite les yeux de son voisin, Valentine prend les jambes à son coup. Mieux vaut éviter un psychopathe en colère, on ne sait jamais qui est qui.

Valentine raffole des glaces, et tout ce qui est sucreries. Ce sentiment de liberté qu’elle traine avec elle en voyage, elle l’adore. Que dire de plus ? Elle aime les chats, les petits n’enfants, regarder par la fenêtre, lire, faire des gâteaux, se promener, vivre des expériences extrêmes, raconter des conneries, courir, prendre des photos … Elle déteste les sacs à main en cuir noir Vuitton à fermeture éclaire métallique de couleur dorée à plus de 100 euros. Berk.

INDISCRÉTIONS



DIRTY LITTLE SECRET - Valentine parle beaucoup de sa grand-mère, mais jamais de sa mort. Elle atténue la souffrance, la garde encore un peu au creux de ses mains, ce semblant de vie qu’elle essaye tant bien que mal de maintenir. Car personne ne meurt jamais…
SEXUAL ORIENTATION - Hétérosexuel
PROJECT - Devenir grand maître (d’échec)
DREAM - Se retrouver, telle qu’elle est vraiment. Comme au premier cri.
ALWAYS CLOSE - un appareil photo
QUOTE - La sagesse est d'être fou lorsque les circonstances en valent la peine.
BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich

Valentine mesure 1m 68. Elle a un poids dit normale, ne fait pas parti des plus fines créatures de ce monde. Ses cheveux sont un tant soit peu volumineux, ondulés, couleur saumon rehaussés d’une mèche bleu sur sa gauche. Sous cette chevelure lui effleurant à peine les épaules, un visage rond d’enfant. Elle a les yeux bruns, classique, juste au dessus de ses pommettes discrètement tachetées. Son nez aux allures rondouillettes, quand le froid le caresse rougît à chaque fois.

Cette gamine de 22 ans, est vêtue bien souvent de façon simpliste et coloré. Jean ou pantalon en velours vert ou jaune, débardeur, pull en laine à motifs, et enfin une veste de couleur suffisent à sa tenue.





Popped My Heart On My Bubble Dreams...



The Story Of Morning Glory


Elle gémissait, criait, marmonnait, la petite bavarde. Sous les yeux encore tout étonnés des gardiens du silence, elle découvrait sa voix. C’est vrai, ils n’en revenaient pas. Eux deux muet, ils se retrouvaient à élever un enfant dont la langue était loin d’être dans sa poche.
Au début, ce n’était pas trop embêtant. On n’a pas besoin d’apprendre le langage à quelques mois. Seulement au bout d’un moment, ils durent appeler au secours à super mamie. Super mamie c’est une dame d’une soixantaine d’années en apparence, mais une jeune fille de vingt ans dans la tête : la frange rouge très jeune sur le côté en contraste avec les longs cheveux gris et fatigués, des tonnes de maquillages sur le visage, et comme si ce n’était pas assez, on cache encore le coup de tortue que l’on acquiert naturellement au fil des années à l’aide d’un boa à plumes rouges vermeils. Cet accoutrement se suit d’un débardeur noire moulant, froufrous aux bretelles et imprimé brillant des blues brothers, rentré dans un slim zèbre. Des bottes à talons aiguilles de couleur jumelle avec le boa enfin finissent le tout de ce style peu commun et assez amusant. Super mamie, Yumi Inagaki pour les intimes, vint ainsi à la rencontre de ce petit être haut comme trois pommes, avec comme mission : lui apprendre le japonais, pour rester proche de ses origines, et le français afin de vivre à son aise à Orléans, là où tout deux vivent.

Durant les premiers mois de Valentine, Yumi passait à la maison deux ou trois par semaine. Mais quand la petite eue atteint ses 6 mois, Super mamie se contraint à déménager dans la chambre d’ami, ainsi pendant 5 ans. La vie était belle, plaint de caprices, de cris, de larmes, de verres cassé, de pipi dans le lit, de nuits blanches… Mais malgré tout ça, Yumi reprit son appartement, à trois pâtés de maison de la petite famille. Sa mission s’acheva là. Elle continua de leur rendre visite, mais seulement en tant qu’une banale grand-mère.

*clic, clac, clic, clac, clac, clac, clic, clac, clic, clic …*, les pendules discutent. Dans cette grande salle, ça sent le bois, le café, le vieux. Les cerveaux en ébullition creusent les rides des vieux, donnent un air d’adulte aux enfants. Et quand on sent que les veines vont craquer, que les dents se poncent de trop à force de mordiller le stylo, que devant nos yeux des cases imaginaires apparaissent ou disparaissent, on sort prendre un grand bol d’air frais et sauvage, on oublie quelque seconde la partie en cours, la pression, car c’est toujours toute une vie que l’on joue. On n’a pas besoin d’être un grand sorcier pour ressusciter, être un joueur d’échecs suffit.
« Cavalier prend fou en h6, échec ! Il est obligé de déplacer son roi en f8, il est à découvert, ma dame en f7, échec et mat… Adieu. » L’écran de la pendule n’indiquait plus que 1minute 30 pour Valentine, et 4 minutes pour son adversaire. La victoire fut glorieuse, d’autant plus que la partie avait était rude. Un adversaire classé 1800 élo mit à terre, il en est encore tout bouleversé, ses mains tremblent et manquent de renverser son gobelet de café. De l’autre côté de l’échiquier, c’est au contraire la joie et la fierté qui tirent les coins de la bouche, illuminent les yeux de la petite 1500.
Ils se serrent la main, il va retrouver sa femme en faisant de grand signes, comme s’il essayait de justifier sa défaite, avec ce brin de colère que les orgueilleux crachent à chaque fois qu’on leur remet les pieds sur terre. Elle va retrouver ses parents en faisant de grands signes, elle se laisse tomber dans une mer d’embrassades, et de félicitations silencieuses.

Valentine avait dix ans, et elle venait d’apercevoir, du coin de l’œil peut être, mais tout de même, le monde des maîtres. Rares sont ceux qui leur font fassent, on se contente de les frôler à la buvette, ces lointains oiseaux du paradis au plumage presque féerique.

Les feuilles des arbres cristallisées caressent la bai vitrée. Elles vont et viennent au gré de la brise légère de l’hiver. De l’autre côté, une lumière chaleureuse glisse sur les tapisseries pourpres, elle se déchire, fendu par la lame scintillante du père. Il faut plusieurs années de pratique pour maîtriser ne serait ce qu’un peu le Kihon Dosa, cet enchainement de coupes que l’on effectue au Chanbara, un art martial injustement méconnue. Ryo a l’esprit d’un guerrier, il ira jusqu’au bout. Son regard traitre, il tue, coupe, décapite, étripe la projection en face de lui. Avec un peu d’imagination, on aurait pu voir un être tomber à genoux, rouge à lèvre couleur sang dégoulinant sur le menton. Il s’étale sur le tapis Ikea. Notre guerrier range son sabre noir comme du charbon, et salut alors fièrement la mort.

De la cuisine en vient la mère, elle ne voit pas la mare de sang dans laquelle elle marche. Les moustaches de Monsieur Inagaki se hérissent. Ce grand homme aux cheveux en batailles, marié à cette gracieuse. Sa jupe danse sur ses mollets, et c’est avec cette même émotion que l’on admire les drapés des sculptures romaines. Quand au mouvement de ses cheveux, ils sont tels qu’on les confondrait au va et vient des marées. Quelle est belle, Aline.

Assis en tailleur sur le divan, Valentine concentrée, s’adonnait à la lecture d’un roman d’aventure : L’alchimiste, les secrets de l’immortel Nicolas Flamel ; quand une odeur alléchante lui tire les yeux des lignes, et les dépose sur une part de brownie aux noisettes.

« Mardi prochain, nous irons faire de la moto neige avec ta grand-mère » lui fit signe sa mère, après avoir déposé l’assiette sur la table basse.

Il faut bien 4 ou 5 heures de route pour atteindre la station de ski des Rousses.
Dans la voiture, on voit défiler par la fenêtre les boutiques, les gens ; puis les lisières des bois, des barrières, des vaches… Yumi insiste pour que l’on écoute The Creedence Clearwater, un groupe de rock des années 60. Rien de mieux que de revenir à la source, pour savourer au mieux ce qui en suit. Seulement voilà, Madame Inagaki n’est pas d’accord, et elle proclame au nom de sa chanteuse favorite : Cherri Jules. Valentine quant à elle s’agite telle une petite sotte à l’arrière de la voiture en criant : « ZE 333, ZE 333, ZE 333! ». De douces voix japonaises retentissent à la radio.

« Ca sert à rien de vous chamailler, comme c’est moi le conducteur, c’est moi qui décide ! »

Tout le monde marmonne, se plaint alors, d’une manière ou d’une autre, de Ryo. Ce chahut se trouve être un bourdonnement des plus insupportables. Heureusement, le sommeil les assomme.

Valentine étant encore trop jeune pour conduire une moto neige, elle fait le voyage à l’arrière de celle de Yumi, ou plutôt la course. Habillée d’une combinaison rose pétante, les flocons de neige s’écrasent sur la vitre de son casque, et s’évanouissent en un instant. Elle doit au moins dépasser les 70 km/h, même si c’est la vitesse limite. Mais de ça, ce n’est pas Valentine qui va s’en plaindre. Encore inconsciente du danger, elle s’éclate. D’ailleurs, ils sont tout devant, et les parents de la gamine ressemblent à deux petites mouches ridicules à leur distance.

Les hivers à la montagne, les cours et tournois d’échecs, les contrôles, les bouquins lu et relu, les weekends chez Yumi, les soirées entre amis, et même en famille, les anniversaires ratés et réussis, les virées dehors, à la tombé de la nuit… Tout ça passa en foule. Quand soudain paf ! Valentine a 17 ans.

« Hey chéri, j’ai une super nouvelle pour toi !
_ Qu’est qui va encore m’arriver …
_ Tu vois le groupe de rock d’enfer que j’ai monté il y a 2 ans ? Tu sais bien avec les gaillards sortis de prisons, ah ! Et ce beau Drew pour qui tu craquais l’an dernier hein ? Bah je peux te dire qu’il en a prit des abdos ! Tu vas fondre ma jolie.
_ Haha, oui je me souviens bien de lui. Mais où veux-tu en venir ? Tu as les yeux qui pétillent.
_ Héhé, jackpot ma jolie ! Faus que tu te bouges un peu le popotin, parce que dans un mois tu pars avec ta super grand-mère faire une tournée dans toute l’Europe ! Si c’est pas la classe ça hé ?
Yumi lui frappe l’épaule. Elle a une force pas croyable pour son âge.
_ Waw, mais comment as-tu fais ? Ou as-tu trouvé l’argent ? C’est vraiment génial, je suis très excitée !
_ Eh bah il s’avère que ça a marché, les gens ont aimé. Je suis vraiment contente pour mes p’tits gars, la plupart sortaient tout droit des bidonvilles quand ils sont entrés en tôle, et là direct grâce moi, ils sont partis pour un truc de ouf carrément ! »

Point culture sur Prisoners of yesterday : ce groupe de rock composé d’ex-détenus a pour but de changer le regard de la population sur ces personnes, et de les réintégrer dans la société par le biais de la musique. Les chansons interprétées et inventées par les anciens prisonniers sont modernes ; elles ciblent par conséquent un jeune public.

C’est ainsi que Limoge, Dijon, Bruxelles, et Rovaniemi s’ouvrent à eux. Bien sûr, ce n’est pas Los Angeles, Pékin, ou encore Tokyo, mais avez-vous au moins l’idée du prix de 10 billets d’avions qu’il faudrait pour permettre au groupe de se rendre dans un de ces coins du monde? Non ? Eh bah c’est cher. Très cher.

Comprimés dans le camping car, les chanteurs, danseurs, et musiciens ne tiennent pas assis. Plus que 15 minutes avant l’arrivé à Limoge, et c’est comme si le véhicule allait exploser, tellement ils s’excitent tous à l’intérieur. Mais c’est qu’ils feront l’avant première du concert d’Eternal Rose, un groupe de death/doom métal impressionnant.
Drew est installé sur la banquette à regarder ses camarades, il sourit. C’est un grand jeune homme d’une vingtaine d’années, assez musclé, plutôt mince. Cela n’est pas le cas de ces congénères, des muscles sur pattes. D’ailleurs, il a toujours été plus posé qu’eux, plus cultivé, le regard profond. Il a été incarcéré pour assassinat aussi.

La salle est grande oui, mais pas gigantesque. Il faut dire qu’Eternal Rose n’est pas un groupe particulièrement connue. La scène, Valentine vient de l’apercevoir. C’est un grand plateau noir qui vous comtes des histoires, encore et encore, des plus tragiques aux plus hilarantes. A l’avant, ces majestueux rideaux rouges qui donne le vertige aux âmes les plus sensibles. Les rangées de sièges semblent vous juger. On a beau dire, les salles de spectacle ont le don d’intimider.
Prisoners of yesterday chanta cinq chansons. Ils se firent acclamer cinq fois. Un bon départ en somme.

Les cheveux d’un châtain clair, un regard brun, malicieux, derrière des lunettes rétro. Et voilà que suit un nez un peu tordu, une taille si fine qu’on le confondrait avec Jack s’il n’avait pas cette tête. C’est à peu près ce qui caractérise Drew.
« Tiens, ça faisait longtemps… Il a un sourire charmeur le veinard.
_ C’est vrai. Un an, c’est relativement long.
_ Tu sais que t’a du prendre un bonnet au moins ?
_ Bah ça va je suis au courant ! Pff, t’es bête. Elle sourit à son tour, ah que c’est pathétique, l’amour.
_ Tu sais qu’il y a 80% des étoiles, juste au dessus de nos tête, que nous sommes incapable de voir ? C’est fantastique tu ne trouves pas ?
_ En effet, je regarderais le ciel autrement maintenant. »
Ils s’embrassèrent alors langoureusement, dans les bras réconfortants de la pénombre. Le ciel était magnifique – j’vous avez prévenu, l’amour c’est pathétique… C’est même cul-cul !-

Une semaine s’était écoulée, le temps de sauter entièrement nu dans la piscine municipale, de se faire jeter dehors, engueuler par Yumi ; mais aussi de visiter un peu le jardin de l’Évêché, et la cathédrale. La vierge Marie, badigeonnée de maquillage, est resplendissante.
« Elle est bonne comme ça les mecs ! »

En route vers la moutarde de Dijon !
Le groupe ne resta que trois jours en ces lieux. Mais le concert avait été de qualité. Dans le parc, ce n’était plus les oiseaux qui chantaient, ni les feuilles des arbres qui s’agitaient.

L’air glacial du nord donne la chair de poule. On sent Bruxelles, elle est proche.
Bruxelles et ses restaurants gourmands, sa célèbre place centrale, ses individus venu des quatre coins du monde, ses affiches du chat, ses peintures sur mur de Tintin et de tat d’autres personnages, ses cornets de frites, ses crottes de chiens, ses glaces en plein hiver, son minuscule Manneken pis, ses médiathèques, ses tramways … Bruxelles, ville vivante.
La capitale accueil toutes sortes de festival de musiques. Et déjà on entend au loin, des accords très rock se faire emporter par le vent. Il siffle, il passe à côté de nos oreilles. Quelle mélodie !
La petite troupe se dirige alors vers l’endroit voulu, à proximité d’un fleuve.

Une heure à chanter, danser, jouer, crier, suer. On aurait dit que pour ces huit êtres, la vie n’avait jamais été aussi belle qu’à cet instant.
Bien des morceaux étaient au rendez-vous cet après-midi là.
Le lendemain matin, petite virée dans les magasins. Il fait 5 degré, mais les glaces aux chewing gum, à la violette, au gingembre, sont délicieuses. Les classiques : chocolats, vanille, fraises : à tomber.
« Arrêtes, j’en ai partout sur le visage !
_ Je vais remédier à ça alors…
_ Nan, nan ! Me lèche pas !... Ah et puis mince …
_ Héhéhé »

Les nuages rougissent, voilà que le soleil les saluts. L’aéroport déclenche ses éclairages, et ce sont des vingtaines de décollages, atterrissages, d’avions qu’on aperçoit à travers la bai vitré.
L’attente est longue : 2 heures. Comme quoi, les jeux de cartes peuvent sauver des vies.
*titoutitou toutoutitou !* C’est la voix de l’aéroport. Ce son, vous le trainez dans vos penser bien des années après un voyage. Un véritable parasite, un peu comme Nyan cat.

Il y a des cristaux de glaces de l’autre côté du hublot. Le coussin bleu, la couverture bleue, les écouteurs en plastiques bleus, et jaune, les attendent. Mais les gens derrière grouillent comme des fourmis, et les poussent à leur place respective. Ils se coltinent donc, contraints, leurs chers amis sous leurs fesses. C’est enquiquinant, car ce n’est pas une mainte affaire de les extirper de là.

Nuages après nuages, la petite troupe défie la loi de la pesanteur.
« Ca te dit une petite partie d’échecs?
_ Oui, j’aime bien gagner.
_ Ne parles pas trop vite, tu risques d’être déçus…
_ Haha, tu me fais rire ! Allez joue ! »
Valentine gagna contre Drew. Le groupe se fit une joie de huer son camarade. Dommage que celui-ci riposta. Le pif en sang pour l’un, la frayeur de se faire remarquer pour les autres. Ils se ménagèrent tous pour nettoyer le tout.

Les sapins sont habillés du froid. Les maisons en bois sont à peine perceptibles sous la blanche neige. Quant aux rennes, ils se fondent dans le paysage comme des fantômes à minuit. La Laponie et ses jours à rallonge pour un temps, ses nuits pour un autre.
Rovaniemi en est la capitale. On commence déjà à distinguer ses lumières par la vitre du bus. Déjà a-t-on envie de débouler en fracas, pour sentir le grand froid nous envahir de la tête aux pieds. Mais c’est avant d’en avoir fait l’expérience. Ceux qui s’y on un jour confronté ne revienne jamais sans une masse de polaires décathlon sur les épaules. Les combinaisons de ski, pulls en laines, bonnets en fourrure, cagoules, sont également les biens venus. Mais ne vous méprendrez pas, les finnois ne sont pas des fanatiques de l’abominable homme des neiges.

L’hôtel choisi par Yumi est très confortable. Les chambres sont dominées par un grand lustre qui diffuse une douce lumière dans toute la pièce. Et ce sont les boiseries qui nous émerveillent ainsi avec leurs couleurs chaleureuses, leurs motifs délicats et minutieux. A dire vrais, elles sont dignes d’un grand maître, autant que ces photos de montagnes enneigées qui habillent les murs. Le sol lui, supporte trois lits pour la plupart des chambres, deux ou quatre pour les autres. Il est arboré de tapis colorés et de peaux de bêtes.
Les radiateurs sont réglés au maximum, à peu près. Quand les nez rouges, les cils glacés, les mains frigorifiés, les ventres qui ont pris un bon coup de froid, s’avancent alors dans ce sauna, c’est la décongélation d’un peuple tout entier que l’on fête. Mais surtout ne pas veiller trop tard, la fête, ce sera sous la couette ! Si l’on n’oublie pas sa valise dans le bus bien sûr. Être obliger de la récupérer au dernier moment, autrement dit, dans les alentours de 1h du matin, c’est un peu décourageant. Mais Valentine à l’habitude de ce genre de situation, et ne le prend finalement pas trop mal.

Le lendemain matin, les dix belles aux bois dormant ouvrent les paupières grâce aux gazouillis des oiseaux, avec au dessus de leur tête, un grand et chaud soleil qui les accueillent ; dans leurs rêves.
A cette période de l’année, le soleil aussi visible qu’une luciole, ne montre le bout de son nez qu’à partir de onze heures du matin, pour s’évanouir aussitôt quatre heures après.
Yumi toujours la première levée malgré son âge avancé, réveille un à un les masses endormis à coup de coussins. Les chanceux qui ont entendu le massacre de loin, se sont mit debout d’eux même.

Une auberge qui ouvre ses portes aux jeunes talents à permit au groupe de se faire un peu connaître en Laponie. Cette région enchanteresse qui a pris dans ses filets Valentine, et sa dévouée grand-mère. Ils n’ont plus envie de retrouver la pollution qui grouille aux contours des immeubles. S’empoisonner les yeux avec des boutiques trop modernes, trop luxueuses, trop de boutiques…

« Ecoutez les gars, j’ai besoin d’un bon bol d’air pur vous comprenez ? Pas juste une campagne en banlieue parisienne, non, être dans la nature profonde. Ici je me plais bien, et j’me disais que ce sera chouette si je restais quelques années. Aussi la p’tit Val’ me suit, c’est qu’on a eu un sacré coup de cœur toute les deux !
_ Euh ok c’est bien gentil, mais nous on fait quoi sans vous ?
_ Régis, tu n’as jamais été très poli. Laisse-moi finir au moins, nom d’un cornichon en pyjama ! Bon… Je disais donc que le groupe continue. Je vous ai lancé, je vous ai soutenu depuis le début, maintenant je pense que vous êtes prêts pour vous débrouiller tous seuls. Il n’y aura pas de problème, j’ai confiance en vous. Et puis c’est mieux pour vous, de l’autonomie mes petits ! Il faut de l’autonomie dans la vie si on veut s’en sortir ! Et, de toute façon, je vous enverrais les fichiers et les contactes que vous avez besoin par mail. Je m’en occuperais dès votre arrivé à Orléans… Ne me regardez pas avec cette tête ! C’est mieux pour vous que j’vous dis !
_ Bah ouais peut être, mais ce sera jamais aussi bien qu’avec vous m’dame
_ ‘tin vous faîtes chier ! J’suis sûr on va encore se faire choper par les poulets, en tout cas moi j’me sens pas prêts à me reprendre en main …
_ J’ai une famille qui m’attend, j’avais laissé mes deux garçons de deux et quatre ans en entrant en prison. Si le groupe se casse la gueule, ma femme va me virer de la maison c’est sûr, déjà que notre couple est beaucoup moins solide qu’avant …
_ J’sais pas, sérieux j’me vois pas retourner en tôle, je suis quelqu’un d’autre maintenant !
_ Pitié, arrêtes un peu Lionel, on s’croirait dans un film là !
_ Trêve de bavardages ! Je n’ai pas passé deux mois en tournée avec des mioches de six ans, si ?! Alors vous me ferez le plaisir, mes choux, d’arrêter de vous plaindre. Car ce que j’ai dis c’est la pur de chez pur vérité cracher et tout. Vous êtes capables de vous débrouiller seuls, faîtes moi confiance ; je vous connais quand même !
_ Vous en faîtes pas, on se retrouvera, ajouta Drew. »

Le temps a passé, déjà 6 mois que le hareng fumé, cette spécialité finnoise, lui éveille les papilles. Je parle de Valentine, en disant « lui », car Yumi en est tragiquement– ou devrais-je dire fort heureusement ?- allergique.
Plus au Sud, à Orléans plus exactement, Prisonners of yesterday fait fureur. Des affiches à tous les bistros, tous les murs. De bouche à oreilles, d’écouteurs à oreilles, le bruit court.
Dommages que Sébastian, et son frère de cœur : Vladimir, ne se soit tourné vers l’ombre, encore. A votre avis, lequel des deux à noyé la petite Séverine, âgée de 3 ans dans la Loire ?

Sur la route verglacée, des bouteilles d’eau, du Roquefort, du jambon, des pâtes Panzani, des craquottes, du hareng fumé, de la viande de renne. Un peu plus loin encore, la silhouette d’une jeune femme peinte sur un fond de sapins. Le peintre à choisis de lui faire porter un sac à dos rouge, comportant un large trou sur le côté droit.
Le morceau de musique vient de s’achever sur le Geef 7 de Valentine, un appareil à musique sorti il y trois ans. Mais c’est sans compter sur le bruit inquiétant qui le succède deux secondes après. Une boîte de tampons gît sur le verglas. Le regard de Valentine glisse alors quelques mètres derrières elle.
« Je suis irrécupérable… »

« Salut c’est moi ! Je suis allé faire des courses en rentrant du lycée, j’ai vu qu’il n’y avait plus rien dans le frigo …»
Aucune réponse.
Un cadre est à terre. Une main à pris sa place sur le mur. Valentine s’en approche, et dans le couloir à sa gauche, elle aperçoit épouvantée, un pied sur le fauteuil. Et la chasse au trésor continue : l’autre main sur le tapis, l’autre pied dans l’évier, un bras sur la poignée d’une porte, son jumeau sur la commode, la jambe droite sur le lit, et la jambe gauche dans la baignoire, en compagnie de feu Yumi Inagaki.
Il y a quelque chose d’écrit au cutteur sur son front. Le message semble être long, les lettres sont minuscules. Valentine parvint tout de même à lire, derrière les parois de larmes de ses yeux.

« Te voilà au près de ton mari Yumi. Tu ne méritais que ça, sale chienne ! Vous êtes puni. Puni de m’avoir accueillit chez vous … »
Le message se poursuit dans le cou, puis dans le bas du ventre. Il faut retourner le cadavre pour s’apercevoir qu’il s’achève dans le bas du dos.
« … pour me rendre quelques semaine après aux crocs de la sombre rue. J’ai manqué de crever de froid ou de faim. Mais la chirurgie esthétique est très efficace de nos jours. Ce nez quelque peu tordu me va bien tu ne trouve pas ? Il y a toujours une faille. Tu as essayé de te racheter en créant cette association. Mais le mal ne se vainc que par le mal.
Comment as-tu pu croire en me reconnaissant enfin, que j’allais te laisser sauve ? Fuir ne sert à rien, même ici où le froid est maître, rien ne m’arrête.
Je sais que tu me lis Valentine. Je te respecte et je t’aime. Tu me connais, et tu avais Yumi comme grand-mère. C’est pourquoi je t’ai apporté la vérité sur nous. Dommage que je ne te fasse pas confiance…
Drew »

Trouver un lieu sûr, une arme, s’il est dans les parages, il ne lui laissera pas le temps d’appeler la police. Mais trop tard, il se tient déjà derrière elle, un couteau de cuisine finement aiguisé à la main.
Valentine ne reste pas figée à le regarder morte de trouille. Elle bondit sur le rebord de la baignoire. Atteint la fenêtre pour l’ouvrir le plus vite possible. Il lui agrippe la jambe, d’une poigne ferme.
« Fuir ne sert à rien. »
Valentine ouvre la fenêtre et s’accroche tant qu’elle le peut au rebord. Elle glisse, suspendu par la force des bras. Drew a perdu l’équilibre avec le mouvement de ses jambes. Face contre face, il découvre l’agréable odeur de l’halène d’une morte. Un moment d’inattention qui laisse la proie filer, loin sur sa moto neige.

La ville ne se trouve qu’à 1km environ de leur maison. Et déjà ou peux apercevoir, minuscules au bout de la route qui devient imperceptible, des maisonnettes dominées de cheminées, dont leur fumée semblent éternelle. La première maison sera la bonne. Valentine frappe à la porte, on la laisse entrer, et appeler la police.

Déjà un mois que Drew est en prison, de nouveau. Leur relation avait l’air sincère, peut être que tout n’était pas calculé. C’est le seul moyen de se réconforter. Mais pour une fois ce n’est pas se mentir, il semble que ce soit la vérité. Seulement voilà, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Pourquoi attendre qu’elle l’ait reconnu ? Et comment l’a-t-elle reconnu ? Finalement, comment en arrive t on à là ? Toujours la même incompréhension face à ce genre d’acte.
Elle se sent à présent idiote. Elle tourne autour du pot. Ce ne sont pas les bonnes questions, pas la bonne réaction, pas elle… Nous sommes trop fermés d’esprit. Il y a tant de choses qui nous emplissent de haine, peuvent pousser à donner la mort. Cette haine…

Valentine est maintenant âgée de 20 ans, Elle a loué la maison et habite dans une plus petite. Elle aide ses parents à financer ses études en technologie en travaillant en tant qu’animatrice dans une auberge touristique. Mais le fantôme de sa grand-mère la hante. Elle qui s’était tant inspiré des autres cultures que la sienne, dont celle de Valentine. A son tour de découvrir les secrets du Japon, ville où elle a grandi, est allé à l’école, a rencontré papy… Le sang qui coule dans les veines de Valentine est japonais. Alors, d’où vient-elle ?

L’avion a décollé. Plus qu’une dizaine d’heures avant l’arrivée au Japon, une nouvelle vie qui commence.






Dernière édition par Valentine Inagaki le Lun 26 Déc - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyMer 14 Déc - 18:29

Ta fiche est-elle terminée ? ÔwÔ
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyMar 20 Déc - 18:45

Euh oui, s'il fallait l'indiquer je suis vraiment désolé :/
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyJeu 22 Déc - 19:10

J'ai beaucoup aimé lire ton histoire...jusqu'au bout on sait pas vraiment où tout ça va nous mener, c'est intrigant :D Pour ce qui est des descriptions tout est okay aussi ♥

Par contre seule petite chose: pour Frenesis les personnages créés doivent être un minimum "humanoïde" donc une glace géante (même si j'aime le concept xD) c'est loin de ressembler à un être humain x)

Une fois que ça sera changé je validerai :'D
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyLun 26 Déc - 17:46

Ah mince, je l'aimais bien ma glace à la cerise... Tant pis ! La rectification est faîte.
Merci pour tout ! =)
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyMar 27 Déc - 23:27

Tout est parfait : bon jeu parmi nous ♥

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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  EmptyMer 28 Déc - 16:50

Merci =D
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MessageSujet: Re: To be or not to be ? that is the question.    To be or not to be ? that is the question.  Empty

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