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Suzuka Aomori ○ Cute little doll.



 
LA V2 EST ENFIN LA..HIP HIP HIP HOURRA ♪(ノ´∀`*)ノ DE NOUVELLES SURPRISES VOUS ATTENDENT. ~
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 Suzuka Aomori ○ Cute little doll.

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Suzuka Aomori
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Suzuka Aomori
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Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  Vide
MessageSujet: Suzuka Aomori ○ Cute little doll.    Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  EmptyMar 4 Oct - 0:08

Hold 'em Like They Do in Texas Plays...




The Hot Issue

Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  Icon210
F e a t : Houraisan Kaguya de Touhou
NOM - AOMORI
PRÉNOM - Suzuka
ÂGE - 16 ans
DATE DE NAISSANCE - 06 Août
PROFESSION - Lycéenne. Fille de Yakuza.
QUARTIER DE RÉSIDENCE - Ebisu ー 恵比寿
GROUPE - Yakuza.

Let You Speechless





The Geek Inside

PSEUDO - Miny / Heavy
ÂGE - 15 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? - Je sais plus du tout. ♥️
DES SUGGESTIONS ? - Nop.
LE CODE - Vu par June Heart

Sweet Dreams

Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  URL DE L'ICON
VOTRE AVATAR SUR FRENESIS
PSEUDO - /
CLASSE - /
ARME - /

PRESQUE MOI - /




Dernière édition par Suzuka Aomori le Mer 26 Oct - 23:13, édité 2 fois
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Suzuka Aomori
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MessageSujet: Re: Suzuka Aomori ○ Cute little doll.    Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  EmptyMar 4 Oct - 0:09

What's The Truth Behind Your Lies ?



The Very Bad Reputation

L'éducation des filles a toujours été différentes des garçons. On a toujours aux filles qu'elles se devaient d'être belles, douces, aimantes et fragiles. La petite Suzuka, née dans une famille de Yakuza, n'échappait pas à la règle. Elle devait écouter son père, obéir à son sale caractère. Elle était polie, tout ça pour être soupçonnée d'hypocrisie. Elle souriait et était félicitée, elle se cachait derrière l'innocence pour qu'on puisse la protéger. Elle était perfectionniste et dure, elle était devenue rapidement trop mature. C'était pratiquement un obstacle, à effacer par n'importe quel biais. Elle ne savait pas, qu'elle était dangereuse à ce point-là. Elle était juste le résultat d'une éducation vicieuse, sans aucune once d'amour. Elle n'avait pas appris à s'aimer. Elle savait juste comment détester, trahir, mentir. Ce n'était qu'une enfant. Et puis un jour, toute cette mascarade happe la candeur et la gentillesse dans des ténèbres appelées « crise d'identité ». Suzuka a l'impression de constamment tomber, de ne rien faire d'autre que des choses futiles, inutiles. Elle se sent mal en permanence, elle n'arrive à se retrouver nulle part. Le corps crie de toutes ses douleurs, le coeur pleure de toutes ses hésitations, et l'âme se brise comme un puzzle dont les pièces étaient mal emboîtées. C'est à ce moment précis que tu as besoin d'une personne à tes côtés, pour te relever.

A partir de cet instant, Suzuka a essayé de se rappeler qui elle était réellement. Qui elle voulait devenir. Elle voulait être elle-même. Pas l'image floue de son père, ses aspirations et ses envies. Elle voulait être son seul maître. Elle voulait être juste « Suzuka ». Une personne aurait suffi. Mais il fallait qu'elle trouve cette personne.

« Je t'aime Suzuka. »

Un camarade de classe lui avait dit un jour. C'était son futur petit-ami. Bien qu'elle n'ait jamais pu lui faire confiance, cette phrase lui a permis de changer. Elle a commencée, à partir de ce jour-là, à se rebeller contre son père. Elle aimait lui faire admettre qu'il avait tort. Elle le haïssait. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle elle s'énervait contre lui. Elle avait le sentiment que seul ce fil de haine et colère, prêt à rompre à tout moment, lui permettait d'être proche de son géniteur. Que seul ce lien était possible entre eux deux.

En partie à cause de cela, elle a commencée à devenir sérieuse. Elle a travaillé sur tous les plans ; études, amour, éducation, social. Elle était devenue un bourreau du travail pour une seule et unique raison : ne justement pas donner raison à son père. Que plus jamais cette personne ne puisse la critiquer, lui reprocher quoique ce soit. Que plus jamais elle n'ait à subir ces piques, son déversement de dégout. Et ça a marché. Depuis, il n'a jamais pu lui faire de reproches (hors son petit-ami). Elle était fière. Et c'est devenue une partie d'elle, cet attachement à vouloir faire les choses bien. Même si elle refusera toujours de l'admettre.

De même que sa politesse. Lorsqu'elle était enfant, on la prenait pour une hypocrite, là où ses intentions étaient pures et innocentes. On lui reprochait toujours ses bonnes manières, sa façon de toujours faire la sainte-nitouche. A force de remarques, ce qui était inné chez elle s'est finalement transformé en réelle hypocrisie. Chaque parole qu'elle fait boire à quelqu'un est un mensonge, une calomnie. Ca aussi, c'est devenu naturel chez elle. Et elle en a conscience. Toutefois, elle est si bonne menteuse que jamais personne ne l'a percée à jour. Et elle sait que ce n'est pas aujourd'hui que ça lui arrivera.


INDISCRÉTIONS



DIRTY LITTLE SECRET - Elle a un mari et un petit-ami à la fois. Il lui est déjà arrivée de tromper les deux.
SEXUAL ORIENTATION - Hétérosexuelle. Après tout, la demoiselle est en couple.
PROJECT - Partir pour la France, et suivre les études de Sciences Politiques au Havre.
DREAM - Larguer de la manière la plus misérable et humiliante son petit-ami.
ALWAYS CLOSE - Son portable, son casque de musique.
QUOTE - « Oui je suis bête. Mais je l'aime. » & «Pour la centième fois, non, je suis pas une Yakuza ! »

BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich

Lorsque tu te vois dans un mirroir, tu penses toujours que tu es beau. Malgré tes boutons, ton visage trop carré, tes yeux trop sombres, tes cils trop courts, tes lèvres trop grosses, ton teint pâle, tes rougissements aux joues, tes cernes dominantes, tes sourcils trop épais, ton front trop large. Tu trouves toujours un certain réconfort sur une des parties de ton visage. Tu te sens moche, oui. Mais au fond, tu te dis que si tu as pu trouver ce petit quelque chose chez toi, quelqu'un d'autre le verra à son tour. Alors, lorsque cette personne arrive devant toi, tu ne peux t'empêcher d'y penser. Tu l'admires un peu. Puis tu te demandes ce qu'elle a pu te trouver.

Donc oui, je me suis posée cette question. J'étais japonaise. Je ressemblais à une japonaise. J'étais une vraie japonaise. Je n'étais pas née d'un métissage.

Mes cheveux. Ils étaient longs. Réellement. Une stupide tradition voulait que je ne les coupe que très rarement, et peu. Mes cheveux étaient si longs qu'ils en devenaient lourds. Ils pouvaient quasiment toucher le sol. Je devais les laisser détacher. Ce n'était pas pratique, pas confortable, usant. Mais c'était un choix de mon père. Ils étaient noirs. Noirs comme l'ébène, comme la nuit, avec des reflets scintillants comme les étoiles. Ils étaient soignés. Si soignés que c'en était bluffant.

Il y avait mes yeux. Des petits yeux bridés, noirs aussi. Mais, malgré leur opacité, n'importe qui pouvait y décerner une lueur. Une petite, faible, vacillante lueur appelée la vie. Mon regard était plus vivant que ceux des autres, j'avais une volonté de survivre hors du commun. Mais c'était tout.

J'avais l'apparence d'une poupée parfaite. J'étais « traditionnelle ». A tel point que ça me désolait. J'enviais souvent les métisses. De grands yeux vifs, de belles boucles blondes ou châtains. Ils avaient ce que je n'avais pas. J'étais quelqu'un de simple. Le genre de spécimen que les touristes viennent voir, qu'ils prennent en photo comme trace de leur voyage au Pays du Soleil Levant. Je haïssais mes traits natals. Je n'aimais que mon corps. J'étais petite, oui. Mais j'avais de longues jambes, malgré ma taille. J'avais un joli fessier, des belles hanches et une taille fine et musclée. J'avais un large bonnet C, des petites épaules et un cou fin. Oui, j'avais un corps « parfait ». J'avais juste, seulement, un seul gros petit détail. Un grand tatouage sur mon dos. Pourquoi ? J'avais déjà oublié. Un caprice de mon père, si je me souviens bien. Je l'ai eu avant d'avoir l'âge de réfléchir par moi-même. Grossière erreur, au fil du temps et à mesure que mon corps se développait, il s'est déformé en une tâche étrange, un mélange de couleurs vivaces plus horribles les unes que les autres. Je n'étais jamais allé à la plage avec des amis. Oui, je complexais pour cela.

De toute manière, je n'avais jamais montré mon corps. Sauf à une personne. Je portais toujours et encore des kimonos. Même dans mon lycée, j'avais fait voeu de garder ma tenue traditionnelle. Je me sentais bien dedans. Malgré toutes les ceintures et couches, je trouvais cela confortable. Je pouvais me cacher à ma guise. C'était réconfortant, dans ma faiblesse, d'être ensevelie sous divers tissus épais aux motifs psychédéliques.

Vous avez sûrement déjà entendu dire qu'une femme s'embellissait aux côtés de l'homme qu'elle aimait. Moi, j'y crois. Je crois surtout que les rapports sexuels affinent la silhouette, donnent un joli teint, et surtout, qu'ils créent une sorte de fragrance inodore mais visible. Je ne saurais pas l'expliquer. Mais on peut, à mon sens, discerner si une personne est vierge ou non. C'est mon cas. Sans le vouloir, et en ayant conscience, il émane de moi un petit quelque chose d'étrange, de « parfumé ».

Et, je trouve que cela ajoute un côté mature à ma figure japonaise.




Dernière édition par Suzuka Aomori le Dim 30 Oct - 17:01, édité 4 fois
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Suzuka Aomori
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MessageSujet: Re: Suzuka Aomori ○ Cute little doll.    Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  EmptyMar 4 Oct - 0:09

Drinkin' Coke On My Sofa...



That's My Truth



Have you ever watch the clouds ?

C'était une journée tellement banale. C'était la routine. Le froid enlaçait doucement mes membres, mes doigts tremblaient sur le clavier de mon portable, mon écharpe parait la légère brise, et mes joues s'empourpraient lentement. Mon souffle était glacé, la fumée de la cigarette se dispersait dans l'air. Il n'y avait pas de bruit. Juste la musique qui tournait en boucle. Je respirais durement, le froid perçant mes poumons fragiles. Mes lèvres étaient sèches, mon regard perdu dans les nuages.

Ils me fuyaient.

C'était l'impression que j'avais. Peut-être était-ce parce que j'étais frigorifiée, un peu perdue. Je les fixais, en marchant doucement. Plus je les regardais, plus j'avais l'impression qu'ils s'éloignaient. Ou , en réalité, ils me suivaient juste. Ils prenaient le même chemin que moi. Je regardais à l'ouest, ils partaient à l'ouest. Je tournais, prenant une nouvelle rue à l'est, ils tournaient avec moi. Je marchais droit vers le nord, ils partaient devant moi. Ils se dispersaient, petit à petit. Et mes yeux les fixaient. Simplement. Peut-être que je cherchais quelque chose. Peut-être pas. Et ma cigarette se finissait. Les cendres volaient, me frôlant de peu. L'odeur se répandait sur mes vêtements, et ma bouche avait un goût amer. Ma respiration se bloquait. Et seuls les rares moments où j'arrivais à reprendre mon réel souffle me soulageaient. Puis, je réfléchissais rapidement, sur une courte durée. Je fumais. Je m'abimais la vie. J'avais du mal à respirer. C'était stupide. Sûrement. Mais pas déplaisant. Je pensais aussi à ce que me disait les non-fumeurs, voire anti-fumeurs. « C'était réellement stupide. Tu te tues. T'es bête ». Toujours la même rengaine. Une rengaine qui manquait d'arguments. M'abimer la vie, c'était plutôt un choix. Alors, je pensais vaguement à ce qui les titillait. Ce n'était pas leur vie. C'était la mienne. On avait tous nos raisons de commencer la cigarette. Certains partaient d'une intention assez ridicule, telle que se la raconter. Mais d'autres l'avaient faits pour se sentir « entier » l'espace d'une minute. J'étais plutôt de cette catégorie. Je me posais, le temps de fumer. Je ne pensais à rien.

Et surtout pas à ma famille.

Ma famille, c'était des Yakuzas. Pas un des groupes reconnus par la quasi-totalité de Tokyo. Juste un petit groupe, qui avait su se faire une place digne. Moi, j'étais l'héritière de ce fameux gang. « Aomori ». Un nom lourd à porter, c'était la seule chose que je parvenais à me dire. Il suffisait qu'une seule personne les connaisse, pour que le lycée entier me craigne. J'étais victime d'une réputation qui ne m'appartenait pas. Je ne ressemblais pas à une fille de Yakuza, plus à une fille de bonne famille. Mais certains lançaient d'injustes rumeurs sur le sang qui coulait dans mes veines. Un sang qui cherchait par dessus-tout la violence et la bagarre. J'avais beau essayé de me rebeller contre ce fait, je ne pouvais pas. Je n'étais pas seule. Mais je ne me sentais pas en confiance. J'avais conscience que chacun de mes amis, à la moindre erreur, me tourneraient le dos. « Amis ». Voilà un terme qui définissait une relation bien fragile. Trop fragile. Je devais chaque jour agir de la même façon, me comporter parfaitement. Si j'étais trop bête, on me reprochait mon statut d'héritière. Si j'étais trop intelligente, on me mettait à l'écart. Si j'étais trop exigeante, on avait peur de moi. Si j'étais trop douce, on me disait hypocrite. Alors, je devais trouver un juste milieu. J'essayais d'être banale. Une simple lycéenne. C'était dur. C'était étouffant. Mais c'était ma vie de tous les jours. Je regardais les nuages, les enviant. Ils n'étaient qu'illusions, comme mon existence. Mais ils étaient libres. Si libres que j'en palissais de jalousie. Alors que moi, j'étais enchaînée. Enchaînée à un titre que je n'avais pas voulue. A un titre qui m'oppressait. Qui me tuait. A un titre qui ne signifiait rien.

Mon portable vibra bruyamment. Mes yeux se posèrent alors sur le clignotant, indiquant le message non-lu. Entre deux bouffées d'air, je le lisais. Je claquai ma langue. Par réflexe, diverses injures fusèrent dans ma tête, sans que je puisse réellement en sortir une seule. Je marchai, encore. La route jusqu'à chez moi me semblait infinie. Je soupirais, et répondais aux messages. A son message.
« Non. »

J'envoyais. Je repris une clope, histoire d'arrêter d'y penser. Le temps de chercher mon briquet dans mon sac, mon portable vibra pour la seconde fois. Cette fois-ci, un juron sorti de mes lèvres glacées. Une fois mon briquet trouvé, la clope allumée, je fixais mon portable. « Pourquoi ? ». Tu oses encore demander, Don Juan de mes deux ? fut ma pensée.

Les histoires de cœur étaient fréquentes, à cette âge-là. Je n'y échappais pas. J'étais plutôt belle. Mais pas vantarde. C'est uniquement que je savais m'apprécier à ma juste valeur. Et certains garçons aussi, à ce que je voyais. Le message que je venais de recevoir était de l'un d'eux. Un lycéen plus vieux que moi, le type de gars populaire. Le type que je haïssais. En l'espace de deux mois, il avait conquis plus de filles qu'il n'avait de doigts. Selon lui, j'étais sa prochaine cible, et il me pensait acquise. Je n'aimais pas ce genre d'histoires. A mes yeux, les histoires d'éternités, d'amour innocent étaient les pires. Mais néanmoins, les histoires comme celles-ci où l'on ne devait pas s'attacher étaient horribles aussi. Si je sortais avec lui, j'avais l'impression de « perdre ». C'était une bataille.

« Pourtant je t'aime. »

« Menteur ! » Ce que tu aimais, c'était l'idée d'avoir une nouvelle conquête. Ce n'était pas pour ce que j'étais. Et pourtant, mes doigts tapèrent sur le clavier, avant même que j'ai complétement possession de mes moyens.

« … Moi aussi. »

Si être amoureuse était bête, oui, j'étais bête. Mais je t'aimais. Malgré ce que tu étais.

La cendre de la cigarette, avant de toucher le sol, se dispersa à la brise d'hiver. C'était un jour comme les autres. C'était celui de ma rentrée en deuxième année. Et ce n'était que le début de mes soucis.


Ooops. I did it again.

« Suzuka. Nous t'avons trouvé un fiancé. »
« … Pardon ? »
« Il est plus vieux que toi, mais il prendra soin de toi. »
« … Mais... »
« Suzuka. Tu n'as pas ton mot à dire. »
« Je te hais, enflure. »
« Pardon ?! Comment oses-tu- »
« Ferme ta grande gueule et lâche-moi les basques ! »

Je claquais la porte derrière moi, et m'enfuyais en courant. La voix puissante de mon père était effrayante, trop pour que je puisse lui tenir tête. Je devais juste m'enfuir loin, très loin.

J'étais en larmes. Je n'étais pas triste. J'étais frustrée. Un peu comme lorsque tu n'arrives pas à accomplir un panier de basket, ou à dessiner quelque chose malgré tous tes essais. J'étais horriblement frustrée. Mes larmes coulaient, et ça me faisait mal. J'avais oublié, depuis que j'étais avec mon petit-ami, que j'étais la fille d'un groupe de Yakuza. J'avais oublié que mon père était quelqu'un de buté. J'avais oublié qui j'étais. J'étais juste contente d'être lycéenne. Une simple et banale lycéenne, c'était ce que je croyais.

Alors, face à cette réalité, je pleurais juste. J'avais une boule dans la gorge, et ma volonté se brisait à chaque pas qui m'éloignait de chez moi. Je n'avais pas à refouler ma frustration. Ca m'écœurait d'être aussi faible, et de ne pas avoir le courage de réellement d'affronter mon père. Je me sentais lâche. Je n'avais qu'une seule envie : disparaître.

BZZZ. BZZZ.

Le portable vibra dans ma poche. J'arrêtai ma course.

BZZZ. BZZZ.

Quatre vibrations. C'était un appel. Je décrochai, sans voir qui était l'interlocuteur. Je n'avais pas eu le temps de regarder.
« Suzuka ? »

Je me calmai. D'un coup. Mes larmes se séchèrent, un petit sourire se forma aux coins de mes lèvres.
« Suzuka, mon coeur ? »

J'inspirai, pour ne pas qu'il entende mes sanglots.
« Oui ? »
« Tu es disponible aujourd'hui ? »
« Oui. Je viens juste de sortir de chez moi. »
« Tu veux venir à la maison ? »

Je prenais un temps pour réfléchir. Histoire de l'ennuyer un peu, de le taquiner, avant de lui dire :
« Hum... Je sais pas... Faut voir... »
« Allez, s'il-te-plaît ! J'ai envie de te voir... »
« Moi aussi. »

Je raccrochai.

En fait, j'étais déjà devant sa maison. A chaque fois que je me disputais avec mon père, je venais chez lui. Cela me reposait. Et à chaque fois que j'arrivais, je me cachais derrière le mur au tournant. Pourquoi ? Tout simplement parce que à chaque fois qu'il voulait me voir, il avait toujours une invitée. Une fois n'est pas coutume, une fille de mon lycée sortit de sa maison, accompagnée par le Don Juan en question.

« C'était une superbe après-midi. Tu te serais pas amélioré au lit, toi ? »
« Flatteuse. Allez, file, ma petite-amie arrive ! »
« T'es encore avec ? T'as couché avec elle ? »
« Evidemment. Tu me prends pour qui ? Et puis, je l'aime. »
« La pauvre. J'ai presque de la peine pour elle. »
« On te croit, tiens. Allez, dépêche-toi. »

Mon petit-ami embrassa une dernière fois sa conquête, avant de retourner chez lui. La fille partit rapidement, et je sortis de ma cachette sans être vue par quiconque, et surtout pas lui.

« Encore. », pensai-je.

Je soupirai. Je savais parfaitement, que ce n'était qu'un dragueur sans scrupules. Mais je l'aimais.

Je sonnai à la porte. Il accourut, j'entendais ses bruits de pas précipités.
« Suzuka ! »
« Hey. »
« Viens, entre. Tu t'es disputé avec ton père ? »
« Gagné. »
« … On monte dans ma chambre ? »
« Personne n'est chez toi? »
« Ma mère est partie au parc d'attractions avec mon petit-frère et mon père. »
« Ah. »

Nous discutions tout en montant les escaliers. J'avais déjà retiré ma veste, qu'il avait pris pour la poser sur la rambarde. Il m'ouvrit galamment la porte de sa chambre, avant de me laisser entrer.
« C'est toujours autant le bazar. »
« Je sais.. Il faudra que je range, un jour. »
« Je n'ai pas dit que ça me dérangeait. »

D'abord surpris, il me décocha ensuite un de ces sourires charmeurs qui me faisait fondre. « Mais quel dragueur. » Il s'assit sur son lit, les jambes écartés, les bras tendus vers moi. Je rougissais un peu, et rit légèrement.
« Je suis sensée comprendre... ? »
« Viens ici. »

Avant que j'ai le temps de prononcer quoique ce soit, il m'avait tiré vers lui à l'aide de ses bras et m'enlaçait. Son parfum m'enivrait, sa chaleur m'apaisait. J'adorais plus que tout le serrer dans mes bras. J'en oubliais mes soucis.
« Mon coeur... Tu sais... »

Je posai avec délicatesse mon index sur ses douces lèvres. J'esquissai un petit sourire, avant de retirer mon haut. Il sourit à son tour, avant de m'aider à me déshabiller. Il m'allongea sur le lit, un air impatient et satisfait à la fois.
« Je t'aime Suzuka. »
« Je t'aime aussi. »

Did my words reach you ?
It could be nice, once in a while.


« Suzuka !! »
« Oui père ? »
« Où étais-tu ?! Tu es encore partie chez cette vermine ?! »
« C'est mon petit-ami père. »
« Qu'importe. Une vermine reste une vermine ! N'oublie pas que tu seras bientôt mariée. »
« Et ? Je devrais rompre avec pour cela ? Non, je ne pense pas. Vous.. Non. TU sais très bien ce qu'est l'adultère, non ? Vu que ce que tu as fait subir à maman. »
« Espèce de... »
« Insulte moi tant que tu veux. Je me marierai, si tu n'as rien d'autre à faire que de pourrir ma vie, mais cela ne veut pas dire que j'accepterai mon futur époux et que je l'aimerai. N'espère pas non plus voir la tête de nos enfants. »
« Suzuka !! »
« Quoi encore ? »
« Rien. Déguerpis de ma vue. »
« Vos désirs sont des ordres. »

Je refermai doucement la porte, avant de courir à ma chambre. Je me jetai sur mon lit, inspirant un grand coup. Et voilà. J'étais à nouveau frustrée. Bien que voir mon petit-ami m'avait grandement soulagée. Je grinçai des dents, murmurant toutes les insultes qui me passaient par la tête. Autant dire qu'elles étaient nombreuses.

Après quelques minutes, je m'étais calmée. Je réfléchissais. Je ne savais pas qui était mon futur mari, à quoi il ressemblait, comment il était. Mon petit-ami me trompait tout le temps, me mentait et je continuais de l'aimer. Mon père était buté, et ne m'avait jamais aimée.

Quand est-ce que cette mascarade allait prendre fin ?

« Oui, quand ? » Je m'endormais sur cette dernière pensée, le coeur lourd mais l'humeur légère. Je n'étais qu'au début de ma deuxième année...



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Suzuka Aomori
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MessageSujet: Re: Suzuka Aomori ○ Cute little doll.    Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  EmptyDim 30 Oct - 17:12

FINIIIIIIII <3
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MessageSujet: Re: Suzuka Aomori ○ Cute little doll.    Suzuka Aomori ○ Cute little doll.  Empty

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