SAY MY NAME, SAY MY NAME: Jewel Lewis THIS IS BLACK PARADE.
| Sujet: I'm a bad Angel... Jewel Lewis Ven 14 Oct - 21:32 | |
| Hold 'em Like They Do in Texas Plays... The Hot Issue F e a t : Ninjatic NOM - Lewis PRÉNOM - Jewel ÂGE - Dix-neuf ans DATE DE NAISSANCE - Premier Juillet PROFESSION - Tueuse à gage QUARTIER DE RÉSIDENCE - Shibuya GROUPE - Circus Let You Speechless The Geek Inside PSEUDO J'en ai plein je dois tous les mettre ? xD ÂGE - 18 ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Sur le top site Top 50 des rpg manga DES SUGGESTIONS ? Franchement pas alors avec tout ce qui me plait dans le forum xD On verra peut-être pour plus tard ! LE CODE Liar, Liar.
| Sweet Dreams D.N Angel, Dark Mousy PSEUDO - Ray CLASSE - Blaster ARME - Pour commencer, il faut une arme précise, silencieuse, capable d'avoir une portée au delà de deux km. Et pour avoir de telles conditions en un seul tir cela n'est possible qu'avec un joli L115A3 Long Range Rifle pour les longues portées. Au cas d'un souci mineur qui serait bien trop proche d'elle il suffirait d'avoir un Pistolet GNB M 23 avec silencieux. Inutile de prévenir tout le quartier de vos agissements... PRESQUE MOI En réalité, il n’y a que le physique qui change lorsque Jewel passe par Frénesie, rejetant le côté féminin pour celui qui serait dit « opposé ». Ainsi, elle se ferait passer pour un homme. Bien plus moqueur, mais aussi calculateur. Abordant un intense regard pourpre accompagner d’une chevelure flamboyant dont la couleur est très rare mais unique dans son genre. Un améthyste parfait même. Quant au reste du corps, il n’est guère dans les catégories gros muscle préférant largement la finesse, ainsi que l’agilité qu’il possédait. |
Could We Fix You If You Broke ? Jewel ? C’est une fille si innocente, si pure, si gentille. Un véritable ange sur terre. Je dirais que c’est ma petite poupée à moi ! Une enfant qui a de bonne valeur que se soit pour aider les autres ou les marques de respect au plus âgé qu’elle. Donc je dirais que je suis très fière de ce que j’ai pu obtenir d’elle jusqu’à maintenant. Mère de Jewel alors qu’elle n’avait que sept ans Une très bonne amie, toujours à l’écoute des problèmes des autres. Par contre, je la trouve par moment perdue, plongé dans ses pensées avec un visage assez triste. Elle ne parle presque jamais de ce qui la tourmente. Elle est toujours la première a trouvé des solutions pour autrui mais c’est à croire qu’elle s’est enfermée dans un cocon qui est impénétrable. L’avis d’un de ses amis, une semaine après son anniversaire pour ses quatorze ans. Que dire de celle pour qui j’aurai fait tant de choses. Une promenade main dans la main sur la plage de Californie. Un repas préparé avec amour rien que les deux… Bref un paradis pour elle. Dommage qu’elle n’a pas su se reconstruire avec moi. Elle était trop obsédée par l’idée d’entrer à l’armée. Il n’y a pas un jour où je ne la voyais pas s’entrainer. Puis vint notre séparation. Non parce que j’en avais marre, loin de là. Elle l’avait décidée toutes seule deux semaines avant ses dix-sept ans. Et dire que nos chemins étaient liés depuis deux ans… Aaron, son dernier véritable copain qu’elle n’est jamais eue. Pas que je n’ai pas le temps de vous dire comment elle est, mais… de ce que je sais c’est que c’est une battante, elle abandonne jamais ses objectifs. Elle a tellement du mordant que c’est rare qu’elle échoue dans ce qu’elle entreprend. D’ailleurs, aucun collègue ne sait réellement ses motivations et les raisons qu’ils l’ont poussées à venir. Personnel ne pourrait me faire croire qu’elle s’est engagée de son plein gré pour servir le pays… Ray, membre aussi de l’unité sniper de l’armée. Qui de son entourage aurait pu prédire qu’elle serait une véritable chasseuse possédant des talents incomparables que ce soit pour traquer sa proie ou encore se frôler au sexe opposé ? Elle est une sorte d’électron échappé de la meute, qui tenterait de faire son chemin comme bon lui semble. Juger ceux de manière juste ceux qu’ils le sont et ceux qui ne le sont pas. Comment s’exécute-elle pour lancer sa sentence ? Un mouvement du doigt est le tour est jouer dans un calcul si complexe qu’il soit pour de simples spectateurs. Tout ça dans une ambiance si calme, si froide… Alors que chaque jour en dehors de ce job dit spécial, c’est un bout de femme comme en aimerait de plus en plus voir. Juste pour le sourire chaleureux qu’elle lance aux quelques inconnus croiser dans les rues. C’est manie qui vous faire voir une illusion, un masque pour mieux cacher sa véritable nature de prédatrice. De purificatrice de ce monde souiller par la corruption et autres actes des plus pitoyables qu’on pourrait contempler tout autour de notre simple enveloppe charnelle. Un jeu dangereux qu’elle aurait débuté depuis si jeune mais qui reste une obligation, une contrainte dans le but de faire le bien. Une idée parmi tant d’autres de faire justice sur cette terre qui lui semble pour sa part une des meilleures choses à faire. Éradiquer les menaces qui peuplent les villes, purifier encore et encore. Un idéal qui la suit à partir de sa plus tendre enfance, pour elle ce n’est plus qu’un simple rêve mais une véritable obsession qui la tourmente un peu plus chaque jour qui passe. A croire qu’elle ne se nourrit que de cette soif incontrôlable. Cela va tellement loin qu’à chaque mission donner elle s’applique à ne rien laisser par hasard, une véritable calculatrice en herbe. Chaque mouvement, déplacement d’objet, positionnement de ses pas est réfléchie minutieusement. Qui douterait qu’en dehors de ce rôle d’actrice, qu’elle serait parfois tête en l’air et maladroit. Encore un autre rôle. Une double vie qui jusqu’à présent est tenue sur le droit chemin qu’elle s’est fixée. Qui pourrait prétendre rajouter un obstacle, amplifier sa difficulté pour la voir trépasser subitement à ses pieds telle une faible. Peu ont joué avec le jeu mais il était clair que la totalité des troubles faits se sont réuni tous dans l’au-delà. Il est dangereux de jouer avec le diable lui-même. Surtout qu’il est maître de votre existence, décidant de vous accorder encore un répit ou non. En vérité, toute la définition exacte de cette fascinante personne se définirait en un seul et unique mot qui en dirait long pour les plus avares. Elle était une énigme… Aussi indéchiffrable que captivante. DIRTY LITTLE SECRET - Un souvenir, ou plus un authentique cauchemar dont la réalité était bien présente. A se demander si quelle petite fille aurait l’audace de se méfier d’un père non-attentif de l’avenir de sa progéniture et des séquelles qu’il a volontairement imposer au fer bien rouge et brûlant dans son esprit. De simple geste qui aurait du être commis entre adultes consentants. Eh bien, non. Il fallu que le destin lui fasse subir ce sort obscènes… SEXUAL ORIENTATION - Hétérosexuel. Malgré son traumatisme, elle n’aurait pu repousser ceux qui l’ont soutenu au cours de sa misérable vie. Pourtant ce n’est pas ça qu’elle a réellement retenue de son enfance. PROJECT - Tenter de se débarrasser le plus possible de ces malfaiteurs grouillant dans cette immense cité. DREAM - Retrouver son paternel, où du moins ce qu’il es reste de ce pseudo parent inconscient des troubles qu’il a pu causer. ALWAYS CLOSE - Un portable, quelques balles supplémentaires et toujours une seconde paire de gants. QUOTE - Goodbye, baby … BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich Qui l’aurait cru qu’une chevelure aussi foncée, longue avec plusieurs mèches rebelles donne tout un charme à une jeune demoiselle comme Jewel ? Pas grand monde, la plupart des gens pensent que les filles ne devraient pas porter des vêtements typiquement masculins. Un ensemble qui s’accorde parfaitement lorsque l’on veut éviter de se faire repérer en plein jour. Pourtant, malgré ça elle n’agirait pas de cette manière pour cacher ses attributs, loin de là. On sait que cette jeune créature humaine est d’une belle nature féminin que la vie n’aurait pas négligé. Un atout utile lorsqu’on veut passer pour une simple femme en quête d’homme pour faire comme si on avait entre les mains une vie aussi basique que toutes les autres femmes. Il faut bien tromper le monde pour y avoir plus de chance d’y survivre sans trop de peine sur le long parcours que chaque être possède. Son accoutrement fétiche ? Un mélange de nuances aussi sombre les unes que les autres. Un beau cuir sombre d’une couleur anthracite, accompagné par un somptueux bordeaux pour le devant de son buste joint par des bandes marron dont les pans descendent le long de ses cuisses. Pour ce qui était du bas, un simple short noir ornait le bas de son corps. Il lui arrivait d’aborder quelques bandes blanches sur son bras droit ainsi que son poignet gauche. Une manière de garder près de soi des objets utiles au cas où cela tournerait mal…
Et pour compléter cette tenue des plus personnaliser, elle y rajoute une paire de gants sur ses fines mains ou seul l’index et l’auriculaire ont été épargnés d’être recouvert par le tissu. Concernant ses traits du visage, Jewel possède deux facettes. Celle que tout le monde voient, un beau sourire, un regard d’un bleu si intense, une véritable poupée inoffensive dont la fragilité fut amplifiée pour mieux coller à ce pseudo personnage qui ne la représente pas réellement. Mais méfiance, les apparences de ce genre sont si trompeuse qu’on ne peut douter du véritable secret enfouille dans l’individu. Alors que le second aspect est bien plus dangereux, plus manipulateur que quiconque. Qui prédirait que votre voisine, ou simple amie n’aurait pas l’ordre de vous achever le plus rapidement possible ? Telle est la question. Disons plutôt que la chance peut-être de votre côté pour que cette jeune femme soit votre alliée, votre confidente. On peut atteindre de tel sommet aux niveaux des sentiments amicaux que cela peut jouer en votre faveur. Popped My Heart On My Bubble Dreams... The Story Of Morning Glory Suis-je réellement obliger de vous dire mon passé ? … Très bien, mais sachez qu’elle est unique, personne ne peut dire avoir vécu des choses pareilles. Ce ne serait que mensonge pour se rendre pitoyable à la vue des autres individus, qu’ils aient de la compassion pour vous. Étant donné que les véritables personnes qui vivent des choses atroces ne sont plus mentalement les mêmes. Les solutions seraient que certains ne supporteraient plus leur vie. D’autres resterait dans un état de terreur sans pouvoir faire quoi se soit et les derniers se redresseraient malgré la difficulté pour continuer à avancer. Je fais partie de ce dernier groupe mais on va dire que mes idéaux ne sont pas aussi pure qu’on pourrait le croire. Je pense même qu’un psychologue qui étudierait mon cas aurait déjà trouvé mon symptôme. D’avoir perdu la tête dans ce je rêvais de faire. Et donc je suis potentiellement dangereuse. Je m’appelle Jewel et voici mon récit qui se résume autour d’un même point : le foyer familial. The beginning of a life... - Spoiler:
Un cri puis un autre, voilà comment j’aurai débuté ma vie en Californie. Les personnes m’entourant souriraient, félicitant chacun à leur tour celle qui a tant donné pour que je vois le jour. Cette dernière se laissait tombé sur le lit, couverte de sueur puis fini par me prendre emmitoufler sous une grosse couverture blanche. Dommage que je ne pouvais pas voir tous ces sourires qui m’était adressé, comprendre ces doux mots que ma mère me chuchotait gentiment. Tout ceci aurait pu être un bon exemple pour montré comment les instants devaient être pour obtenir la qualité dite parfaite. Mais rien n’est jamais parfait. Le manque d’enthousiasme de mon paternel aurait pu être pris comme une sorte de choc pour lui d’être père. Qu’il n’était peut-être pas encore tout à fait prêt. Il était prêt, mais il ne voulait pas de moi. Et ce depuis que ma mère lui a annoncé qu’elle était enceinte. Il avait fait semblant d’être ravi, comme maintenant où il embrassait sa femme pour ensuite lui murmurer que leur fille était magnifique.
Quel acteur… Sa véritable nature n’était pas d’être là pour sa famille mais d’être présent sur la plus grande partie des trafics de drogue de la région, du pays, voir du monde. Un homme qui errait dans l’interdit depuis déjà trop longtemps, pour lui j’étais l’imprévu, la perte de temps dont il n’avait pas besoin. Il marchandait si bien, si professionnellement qu’échapper aux policiers est pour lui si aisé. Son épouse lui avait demandé depuis le début pourquoi avait-il un second job qu’il lui prenait énormément de temps, passant trop peu de temps avec elle. D’ailleurs, elle en avait fait une dépression lors de sa grossesse, pour la rassurer il avait joué le jeu juste le temps qu’elle se reprenne. Après coup, il continuait sa petite entreprise secrète gardant cacher aussi l’argent en surplus dans l’une de ses tanières. Il pourrait mener la grande vie mais l’enjeu est trop grand pour se faire repérer. Il valait mieux jouer le petit monsieur qui mène sa vie de famille sans avoir de gros soucis. Un vrai business qui tourne à plein régime. Donc pour cet individu aux activités illégales, avoir un enfant est une plaie. Sauf si…
Why it took it falls on me ? - Spoiler:
Sauf si l’idée que l’on se fait de son enfant change avec le temps. N’importe qui pourrait voir un père qui ne prête aucune attention mais cependant pour qu'il puisse par la suite être subitement intéressé parce que vous faites. Ce que vous devenez. Voir même de dialoguer juste pour le plaisir. Autant dire que je ne craignais rien lorsque je n’attirais sa pseudo amabilité. Comment avait-il pu finir par changer à ce point-là ? Être plus proche de moi que jamais. Je n’osais même plus le regarder dans les yeux, je me détournais au bout d’une poignée de seconde. Je présentais comme un environnement malsain qui se formait, sentant le danger proche de moi. Pourtant, il est mon père non ? Logiquement je ne devrais rien craindre. Peut-être que je me faisais juste des idées. Pour me rassurer, j’ai prétendu à mère de vouloir faire des cours de tir. Car les quartiers voisins n’avaient rien de rassurant et je voulais au cas où savoir me défendre d’une quelconque manière. Une demande peu commode pour un si jeune âge qui était de dix et bientôt onze ans. En vérité, je n’étais pas une fille qui aimait spéciale faire du shopping, de la danse et autre bêtises du même genre. Non, je me rapprochais bien trop de mes homologues masculins. Rien que ma façon de m’habiller en disait long sur ma personnalité.
Malgré mon allusion au danger à propos du quartier, elle a refusé. Déçu de ne pas pouvoir accéder à ma requête, je m’en allais déjà pour aller faire ce que toute jeune gamine devait faire. Soudainement, elle me stoppa de sa douce voix. Si c’est ce que je voulais vraiment faire comme activité extra scolaire alors elle était d’accord. N’hésitant quand même pas à dire que j’étais spéciale dans mes choix mais que ça prouvait que j’étais unique dans mon genre. Sous un mince chuchotement, je lui précisais que papa n’avait pas besoin de le savoir, je ne voulais pas l’inquiéter. Secouant la tête de bas en haut, elle me fit comprend qu’elle était d’accord. Elle ne cherchait à savoir plus et les raisons qui peuvent pousser les gens à agir de telle façon. Naïve, voilà le plus grand défaut de cette charmante maman.
Cependant le jour fatidique que le destin m’avait réservé arriva un an après mes premiers cours de tir. J’étais seule à la maison. D’ici deux ou voir trois heures mes parents seraient de retour. Une habitude qui vient se troubler en ce jour. Un imprévu arrivait, un imprévu que je ne pouvais pas gérer. Un imprévu qui allait changer ma vie. Mon très cher père rentrait bien trop en avance. Il me fixait longuement, marchant doucement mais dangereusement de moi. Je reculais petit à petit jusqu’à être coincé à la paroi. Pris d’une soudaine envie incontrôlable, certains gestes qui n’aurait jamais dû avoir lieu entre un père et sa propre fille. Je me rappelle encore hurler à plein poumon, tentant de toutes mes forces de repousser cet abominable être. Rien n’y faisait, le cauchemar était en plein action et restera graver dans ma mémoire à jamais. Les nombreuses larmes n’ont jamais su effacer ses pensées traumatisantes. Pendant encore deux longue année j’ai été sa victime psychologiquement. Jusqu’à que je me décide de me dresser fièrement pour ne pas me détruire totalement. Je ne voulais pas périr à cause de lui, jamais. Je me défoulais donc lors de mes cours de tir, imaginant à chaque fois que la cible c’était lui. Son image apparaissait toujours en face de moi. La rage me consumait tellement que je visais d’une facilité si déconcertante dans sa tête ou plutôt la tête de la cible. D’ailleurs mon professeur avait remarqué que je progressais bien plus vite ces derniers temps qu’auparavant… J’aurai bien aimé lui dire qu’il y a une raison, qu’il y a une sorte de rêve que j’aimerais qu’il se réalise. La disparition de cet infâme personnage. Sa mort…
But again, the nightmare is far too far ... - Spoiler:
D’aventure, je ne me serais nullement douté qu’il prévoyait d’aller encore plus loin. Planter le couteau plus profondément dans ma plaie ouverte qui saignait à longueur de journée. Pétrifiée, je découvrais sur le sol de notre appartement un corps gisant de tout son long sur un sol froid. Un sol recouvert par de nombreuses dalles d’une telle blancheur que le liquide rougeâtre se faisait tellement tâche dans ce décor. Pas à pas, je me suis rapproché pour ôter la belle chevelure qui masquait le visage de la personne. Un mouvement de recul se fit automatiquement lorsque je vis avec effroi ce visage qui m’est si familier. Ma gorge était si serrer qu’aucun son de l’horreur ne pouvait s’échapper. Dans un silence total, je contemplais cette vision de dégout laissant rouler lentement mais sûrement sur mes joues des larmes. Il m’a fallu une bonne dizaine de minute pour que je perds totalement le contrôle est à ce moment précis, j’ai pu clamer haut et fort un cri de terreur. Obligeant une bonne partie de mes voisins de voir ce qui se passait. Plusieurs hoquets de surprise se firent entendre dans mon dos. Deux mains rassurantes vinrent se poser sur mes frêles épaules afin que je sois enfin me tourner et ne plus regarder le corps meurtrie. Il était déjà trop tard… J’avais beaucoup trop fixé cette scène morbide. À présent l’image restait dans ma mémoire de force.
Ce n’était plus un couteau dans ma plaie mais carrément une épée enfoncée bien plus profondément et qui tournait continuellement. Après cela, je n’avais plus envie de rien, juste me laisser aller et périr à la longue, que le destin me prenne entre ses mains pour que je trépasse dans l’autre monde. C’était pour moi une éternelle année de dépression jusqu’à que je me fasse bousculer par un de mes amis. Je ne saurais dire comment il a su trouver les bons mots mais depuis j’ai repris mes cours de tir. Je ne remercierais jamais assez la famille d’accueil qui m’a laissé reprendre mon activité. Car oui, mon père après son acte avait fui tel un magnifique lâche. Fuyant loin. Il avait intérêt car je m’étais jurer de le poursuivre jusqu’au bout du monde s’il le fallait. Aucun crime ne peut être non puni, justice doit être faite. Quel que soit le prix de cette justice. À cette époque je n’avais que quatorze ans le jour de son décès. Je pourrais dire le décès de ma mère, ce mot m’a été volé de force de mon propre dictionnaire…
A new chapter in my book. - Spoiler:
Suite à sa disparition, je fus placé dans une famille d’accueil non loin de mon ancienne maison. Je gardais ainsi les quelques proches qui m’était cher. Je tentais de reprendre ma vie en main, et honnêtement je n’aurai jamais cru me laisser envahir par d’autres sentiments que la tristesse et la peine. Aaron était entré dans ma vie, je ne pourrais jamais le remercier de la patience qu’il a dû avoir avec moi, trouver les réconforts qu’il me fallait. Je ne saurai aussi dire ce qu’il l’avait attiré en moi, mais en tout cas je pouvais assurer que ce n’était pas de la pitié, il me l’avait dit et le répétait sans cesse. Il m’aimait véritablement pour ce que j’étais, il trouvait simplement dommage que l’on est pu me gâcher ma joie de vivre. Il aimait me voir sourire, c’était rare mais si précieux disait-il. Mais malgré ce formidable compagnon, je ne pouvais pas m’en satisfaire. Je savais qu’on m’avait arraché une partie de moi et je savais que si je voulais la combler il me fallait commettre un acte odieux. Seul le responsable en paierait le prix, le prix d’une vie, la sienne. Un projet que je gardais jalousement. Mais pourtant je pouvais partir à se recherche sans y avoir réfléchit à l’avance. Sinon ce ne serait que peine perdue, comme si je cherchais une aiguille dans une botte de foin. Puis me vint une idée un peu folle qui pourrait m’être utile aux vues de mes capacités. Rejoindre l’armée américaine. Rien que ça.... Mais non seulement leur entrainement est supervisé par des professionnelles mais aussi je pourrais peut-être agir pour le pays, je souhaitais au moins me rendre utile à quelque chose. J’ai partagé le concept avec Aaron. Sa première réaction fût de rire et quand il vit que ça me blessait sa façon d’agir, il prit cette déclaration plus sérieusement. Tentant de comprendre mon choix. Il sait que je n’avais aucune envie de travailler dans un métier basique que je me sentais très bien dans mon élément à savoir s’occuper d’arme en tout genre, se surpasser dans ces limites du possible question physique mais aussi mentale. Après tout, il fallait me rendre plus forte quoi de mieux que des entraînements épuisants ? Il n’y voyait pas du même œil que moi cette pseudo solution. Sauf que mon admission n’allait pas pouvoir se faire rapidement, il me manquait encore un bon nombre de mois avant de pouvoir me proposer. J’avais en moi une telle motivation que j’ai accepté de patienter, je n’avais pas le choix en même temps mais en attendant j’en profitais pour m’entraîner jusqu’à mon admission. Course de longue durée, formation des muscles, en passant par ma façon de me nourrir correctement, rien n’était laissé au hasard ! Ma détermination allait si loin, que j’abandonnais par la même occasion mes cours. N’ayant qu’une idée en tête, me dépasser encore et toujours afin d’atteindre mon but. Être au top niveau pour traquer ce pseudo paternel que j’avais. La voie de la vengeance n’est jamais bonne à prendre mais elle me permet au moins de vivre encore un peu, d’avoir un objectif si loin de moi mais en même temps si proche. Un secret enfouille si fortement, c’était à se demander si j’y arriverais. Si j’aurai après ou pendant même le courage d’en parler à l’être qui m’est le plus proche et dont la confiance est illimité. À croire que je rêve encore et toujours, puisque j’étais incapable de m’expliquer même envers Aaron. D’ailleurs juste avant d’avoir l’âge nécessaire pour envoyer ma formulation d’admission au sein de l’armée, je l’avais quitté… À contre cœur je l’avoue mais il le fallait. Il devait faire sa vie avec une autre personne plus stable avec l’ambition de fonder une famille, d’avoir un métier comme les autres et non une fille comme moi. Je ne le méritais pas, j’avais donc préféré agir de cette manière-là. Même si je l’avoue que ce n’est pas une de mes meilleures idées du moment. Il faut parfois sacrifier certaines choses pour en obtenir d’autre. Choquer et désespérer, il m’avait dit que si c’était juste pour mon entrée il pourrait aussi venir tout abandonner pour me suivre. En un dernier baiser, je l’ai supplié de me laisser partir. Après cette mauvaise soirée, le temps se défilait si rapidement qu’au bout d’un mois j’avais ma réponse. J’étais ravie de pouvoir aller plus loin. Pour moi c’était déjà d’atteindre un stade bien supérieur. Par chance, mes aptitudes de tireuse furent vite repérer. Je pouvais donc bénéficier des instructions qui accompagnaient mon rôle. Une multitude d’arme que je ne connaissais pas encore me furent présenté à tour de rôle. Certains de mes camarades disaient même que j’étais bien trop perfectionniste. Un atout qui pourrait s’avéré être capital dans le futur que je m’apprêterais à jouer sans le savoir. Au fil du temps que j’avais passé à suivre à la lettre les ordres et à connaître chaque partie d’une arme, ses capacités, ses qualités, ses défauts j’en venais au point de monter les grades supérieurs. Ce qui ne me dérangeait pas vraiment en somme, pourtant je devais avec ça m’occuper de responsabilité bien plus grande. Parfois cela se vérifiait comme pas facile, et on devait travailler tous les jours jusqu’à que ça marche comme il le devrait. Puis un jour qui me semblait être aussi banal comme les autres, je reçu une demande de ma présence auprès d’un de mes supérieurs. Au moment de cette entrevue, il m’annonçait que le sujet du jour ne serait pas simple. Voir plutôt très compliqué pour moi. Intriguée, je levais machinalement le bras pour recevoir le dossier en question. Il me le tendit en baissant les yeux puis en guettant ma réaction. Celle-ci fût juste sans aucune émotion, un visage si ferme. Un regard si dur, la mâchoire si serrer que j’aurai pu avoir d’un seul coup la migraine. Je savais enfin où se trouvait « ce lâche ». Ce piteux bonhomme auquel je réservais un destin bien triste. Il se trouvait à Tokyo. C’est à se demander pourquoi un officier parlerait d’un père à l’un des subalternes ? La réponse est simple en remontant plus loin dans le dossier, on y voyait un passé lourd qui démontrait ce travail au noir. Mais qui n’a pas été recensé ces dernières années. Redonnant la chemise à son propriétaire, je lui fis la réclamation de pouvoir partir à la fin de cette année pour finir mon service. Que j’irai justement dans cette cité en tant que simple civile pour trouver ledit trafiquant. Après ce travail achevé, je pourrais dans le cercle du possible agir librement sous couverture en tant qu’agent américain. Une sorte de marché pour arriver à mes fins. Les prunelles de mon supérieur me dévisagèrent une bonne minute. De long en large, cherchant la faille, ou plutôt l’avantage dans cette histoire. Sa voix s’éleva enfin pour m’annoncer qu’il verrait tout ceci en présence des autres membres supérieur de l’unité. Au final, les avis étaient très partagé mais à l’unanimité des votes j’étais accepté dans ce rôle. Voilà comment je me suis retrouvé au sein de cette immense métropole. Good Luck, Jewel. C’est tout ce qui m’accompagnait dans ce périple… Toutefois, qui aurait cru que j’abandonne mon rôle ? Et tout ce que j’ai pu bien promettre à mon officier ? Il y devait avoir une chance sur mille. Et pourtant me voilà au sein d’un groupe qui génère pratiquement les quelques idéaux que je me suis fais. J’aurai aussi peut-être plus de chance de trouver cette proie, ma proie. Je peux enfin être utile pour mes services, au final ces cours ils m’ont été très pratique… M’enfin chaque être humain est imparfait, sans me rendre compte je mettais trahis en laissant des indices pour mes propres ennemis… Le temps jouait contre moi, serait-ce possible que ma fin soit aussi proche ? Maybe…Maybe ...
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