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« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]



 
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 « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]

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« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] Vide
MessageSujet: « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]   « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] EmptyVen 14 Oct - 2:44

« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] 9EdT6


« I can't smile, I can't find, I can't stop, lightless ... »


« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] Fleur%20rose Un matin. Un de ces matins où vous n’auriez pas aimé vous réveiller, parce que c’était un jour important et que même si le ciel était bleu, les oiseaux chantaient et la journée semblait être idéale, elle ne l’était pas. Un de ces évènements auquel vous auriez aimé ne pas assister mais malheureusement vous y êtes obligés. Ainsi, Mai appuya sur son portable qu’elle utilisait en guise de réveil, comme quasiment quatre-vingt-dix pour cent de la population des jeunes de Tokyo voire même de la jeunesse nippone en général. Son coussin étouffa un long grognement de mécontentement, se lever à sept heures ce n’était pas le top. Allongée sur le ventre, elle gigota comme un poisson hors de l’eau avant de réussir à se défaire de ses draps. Après une ou deux minutes d’inertie la plus totale, vêtue d’un débardeur et d’un short, elle roula sur le côté et regarda le plafond, le regard divagant sur les légères traces de pinceau visibles de celui-ci, puis décida de se lever, pour ne pas être « en retard ».

Comme tous les matins, Bob l’appela sur son portable pour savoir si elle était debout. Même s’il était payé à l’heure et qu’il aurait peut-être préféré qu’elle soit en retard, il tenait à elle. Il protégeait quand même sa vie, ce n’était pas rien. Et puis il était gentil, même si son japonais était nuancé d’un fort accent américain. Se levant d’un air nonchalant et traînant des pieds jusqu’à la cuisine de son studio, elle ouvrit le grand frigidaire en aluminium et sortit du jus d’orange et du beurre. Les ingrédients d’un petit déjeuner ordinaire, me direz-vous. Même si Mai avait des centaines de milliers de fans, elle était normale. Elle finit alors rapidement de déjeuner, une biscotte dure comme du béton dans un chocolat chaud, eh oui, Mai était de ces jeunes filles qui détestaient le café. Pour cause, ça lui brûlait la langue la plupart du temps.

Elle débarrassa sa table avec la même lenteur et se dirigea vers la salle de bains avec une dégaine plus enjouée, parce qu’elle adorait la douche. Un de ces instants où elle était seule, dans son plus simple appareil, et qu’elle pouvait y passer des heures. Si ça ne tenait qu’à elle, elle vivrait sous sa douche. Comme c’est impossible à cause du peu d’eau douce qu’il reste sur terre, et vu la facture d’eau qu’elle pourrait avoir à la fin du mois … Non, c’était inimaginable. Dommage. Elle se déshabilla en vitesse et entra dans la douche, allumant l’eau, mais s’écartant du jet, l’eau étant trop froide pour le moment. Vu qu’elle habitait aux alentours du dernier étage, elle mit quelques minutes avant de se réchauffer, puis elle put se mettre sous l’eau et se savonner … En chantant. Réjouissant pour les voisins.

Non, ce n’est pas sarcastique, c’est une chanteuse professionnelle, et plutôt que d’entendre votre voisin chanter comme une tribu de casseroles, il était fortement préférable d’avoir Mai Kagami. Finissant de se laver en vitesse, voyant les minutes défiler sur la petite horloge de la pièce, elle se rinça, sortit de la douche et saisit la serviette qui lui venait sous la main. Ce ne pouvait être que la sienne, puisqu’elle vivait seule dans ce grand studio. Elle s’essuya rapidement, n’ayant pas besoin de s’attarder trop longtemps sur ses cheveux étant donné leur longueur, se lava les dents pendant quelques minutes et se regarda dans la glace, commentant, comme à son habitude, sa tête matinale. Aujourd’hui ce fut « tête de zombie » et « cadavre ambulant » mais qu’importe, il paraît que le teint blafard était à la mode en Europe il y a quelques millénaires.

Sortant de la salle de bains avec le linge entouré autour du buste, elle se dirigea d’un pas pressé vers sa chambre, et en particulier son armoire. En tant que jour particulier, elle devait s’habiller de façon particulière. Elle opta donc pour un haut gris à col en V, un blazer noir et un jean slim sombre. Pourquoi si terne ? Non pas pour s’accorder avec son teint de momie, mais … Il y a deux ans, jour pour jour, son père était décédé. Et à côté de lui reposait sa mère. Comme elle ne pouvait pas rendre visite à sa mère le jour de son anniversaire car ce devait être un jour de gaieté – son père lui-même lui avait dit quand elle était petite – elle lui rendait visite ce jour précis. Après s’être habillée correctement, elle alla se maquiller, l’Heure approchant à grande vitesse. Soupirant un grand coup, elle prit son sac à main, noir aussi, mit ses chaussures.

Et sortit enfin de son appartement n’oubliant pas de le fermer à double tour, les cheveux encore légèrement mouillés, direction : le cimetière d’Ueno, un immense endroit où reposaient en paix des milliers de gens. Son chauffeur l’attendait à la sortie, et comme invité d’honneur : Bob, son cher et tendre … garde du corps. Il la salua et lui demanda comment elle allait, avec son habituel immonde accent américain qui ferait grimacer n’importe quel japonais, mais pas Mai, elle avait trop l’habitude, et même, ça l’amusait plus qu’autre chose. Saluant ensuite son chauffeur, lui japonais, elle s’assit du côté gauche de la banquette arrière, voyant son garde du corps fermer la porte et s’installer à sa droite, lui souriant timidement. Il savait, et il ne voulait pas trop insister. En regardant la route, Mai plongea dans ses pensées.

Pourquoi son père était-il mort ? A cause de ces terroristes à la noix. Tokyo n’était plus sûre, sa ville natale, celle où elle avait fait ses débuts, elle était devenue une jungle où chaque habitant risquait sa vie en arpentant ces sentiers de guerre. On était au bord de la guerre civile, à Tokyo. Entre ces « clans » qui se tiraient dessus et qui revendiquaient ces actes morbides comme s’ils étaient de véritables exploits … Oh, chouette, ils ont tué 1 000 personnes au lieu de 500 ! Stupide cruauté humaine. Un jour, un jour … Elle aurait leur peau, elle se le jurait. Pour le moment, c’était un jour calme, un jour de deuil pour toute sa famille qui était composée … D’elle-même. De Bob, aussi. De son manager Joe Kun. De toute son équipe. C’était ça, sa famille, maintenant, et elle se devait de se compter sur eux.

Alors, même s’ils étaient tous aussi nombreux, pourquoi se sentait-elle si seule ? Esseulée dans ce monde obscur qu’était devenu le sien. Sans son père, ou quelqu’un de véritablement proche, à qui elle pouvait confier tous ses secrets, comment allait-elle faire ? Ils s’arrêtèrent devant l’habituel fleuriste où Mai allait chercher un bouquet pour ses parents. Un bouquet de lys blanc, assez conséquent. Elle préférait choisir seule, mais Bob insistait toujours pour l’accompagner. La jeune femme paya, se retourna et marcha jusqu’à la voiture. Un fan la reconnut, elle lui signa un autographe avec un sourire sincère, non forcé, car ça lui faisait toujours plaisir de rencontrer quelqu’un qui aime ce qu’elle fait. Remontant dans la voiture au bout d’une ou deux minutes, elle fit un signe de la main pour saluer le garçon, suivie toujours de très près par son Men In Black.

Un soupir mélancolique s’échappa de sa bouche, et ils arrivèrent à la destination « finale » au bout d’une petite heure. Le soleil était déjà levé, mais il faisait encore frisquet. Sur une espèce d’arche, on pouvait voir, écrit en kanji « Cimetière d’Ueno », cet endroit où Mai allait si rarement, pour la simple et bonne raison qu’elle détestait l’ambiance qu’il y régnait. Jamais personne, une atmosphère pesante et presque glauque, et pourtant un si bel endroit où les fleurs donnaient à l’endroit quelques nuances colorées, où les mots d’amour étaient gravées dans la pierre et où l’herbe et les plantes abondaient. L’emplacement de ses parents ? Elle le connaissait par cœur. Au fond, troisième rang, à droite. Et devant, un tas de bouquets de fleurs. Il y avait des gens, déjà. Des collègues de son père, qu’elle salua en inclinant la tête.

Pas de sourires, non, juste un air profondément triste et torturé. Les gens partirent au bout d’une dizaine de minutes, et Mai déposa le bouquet de fleurs entre les deux tombes. Sur l’une, il y avait marqué : « Kai Kagami, père aimant, mari heureux et brave serviteur de sa nation. » et sur l’autre « Mai Kagami, mère aimante et femme merveilleuse. ». Le fait de voir son nom sur la tombe ne faisait pas grand-chose à Mai, elle savait bien que c’était sa mère. Mais, machinalement, les souvenirs de son père fusèrent, et elle laissa quelques larmes couler en silence, parlant toute seule, vérifiant qu’il n’y avait personne à ses côtés, et même s’il y aurait quelqu’un, qu’il dise quelque chose sur le fait qu’elle parle à un mort et elle le décapiterai. Parce que la chanteuse aimait parler à ses parents, sinon la solitude se faisait trop pesante.

    « Bonjour Papa, bonjour Maman. Tout va bien pour moi. J’ai fini ma tournée dans le Japon le mois dernier, et tout s’est très bien passé. Les fans sont toujours aussi nombreux, mes places se vendent aussi vite. Mais depuis que tu es parti, Papa, je ne cache pas que j’ai du mal à chanter. Pourtant, Joe Kun m’aide beaucoup de ce point de vue-là. Cependant … Il n’est pas rare que je pleure en studio. Il faut que je sois forte, que je repousse mes limites, mais il faut surtout que j’apprenne à vivre seule. Papa, ta présence manque à la maison. Tu me manques. Tes blagues me manquent. Ton rire me manque. Pourquoi t’es parti ? Tu m’as laissée … Et maintenant je dois me débrouiller. – elle sanglota, entrecoupant sa voix de quelques sursauts – Vous … me manquez, vous deux. Je … Je vous aime fort. Je ne vous oublie pas. Continuez de veiller sur … sur moi comme vous le … le faites. »


Ne pouvant retenir un flot de larmes, elle pleura, elle pleura, seule devant ces tombew, en espérant ne plus jamais être seule, comme si quelqu’un allait tomber du ciel, comme si elle allait tout retrouver en un clin d’œil, et que tout irait mieux. Son mascara coula légèrement, et, chancelant sur ses jambes, elle finit par tomber sur les genoux. De petites fleurs blanches avaient poussé au pied des deux tombes, et elle agrippa l’herbe de ses petits poings, regrettant l’époque où son père était encore en vie, comme si tout était de sa faute, elle baissa la tête pour regarder ses genoux, et murmura un « Revenez … Je vous en supplie … Me laissez pas toute seule … ».

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Aloysius Attenborough
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Aloysius Attenborough
DARKER THAN BLACK.
DARKER THAN BLACK.

▌Petits Mensonges : 19
▌Music : Iron Maiden - Fear of the Dark
▌Quotes : Télephone : invention du diable qui supprime quelques uns des avantages à maintenir une personne désagréable à distance.



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MessageSujet: Re: « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]   « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] EmptyMar 18 Oct - 5:27


« Le Croque-Mort a la vie dure....»


« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] Mini_803999CroquemortLuckyLuke




J’ouvris les yeux. Ce que je vis me donna envie de les fermer aussitôt. Quelque chose m’en empêcha. Réflexe stupide de fermer les yeux à l’approche d’une douleur. Un énorme marteau frappa quand même mon nez. Qui se brisa. Sourd à mes muettes lamentations, l'arme décida de récidiver le méfait. L’impact brisa ma rotule. Je devais avoir l’air amusant à ce moment car le marteau était hilare. Ses dents étaient pareilles à des pierres tombales mal entretenues. Du travail de cochon. Mon sang, liquide chaud et poisseux me dégoulinait le long de mon visage avec une lenteur exaspérante. Le ploc qui marquait la chute de la minuscule goute d'hémoglobine dans l’épais tapis de poussière était précis. Comme du papier à lettre. Le marteau se saisis d’une feuille de papier et me la glissa d’un geste sec sous les ongles. Aussi aiguisée qu’une lame de rasoir, la feuille entailla la chaire profondément. Un flot important de sang s’en échappa. Mon sang se moquait de moi à son tour, il quittait la prison dans lequel il était enfermé depuis si longtemps et se jouais de son rôle de transporteur d'oxygène. La vie se foutait de ma gueule. Je surpris une goûte me tendant son majeur. Sa rébellion fut de courte durée, avec mon dernier souffle, je le catapultait au loin. Pour qu’il s’écrase, ce misérable. Puis on introduit une tige en acier dans mon crâne.

J’ouvris une seconde fois les yeux et appréhenda de nouvelles violences exercées sur ma personne. Mais rien. Rien que l'immensité de ce mur blanc. Je pourrais en faire une cible et jouer aux fléchettes. En acier bien sûr. Ce que j’avais pris pour un tournevis électrique s’introduisant illégalement dans ma boite crânienne n’en était pas un. C’était moins maléfique, mais de justesse. C’était mon réveil matin. Cela faisait bien longtemps que je m’étais pas réveillé dans un caniveau. Dans un trou. Dans une poubelle. Dans une morgue. Si mes souvenirs sont bons, l’horloge affichait à peine cinq heure treize. Rageur, j’écrasais mollement le bouton pour couper court à la cause perdue du fauteur de trouble : me sortir du lit. Pourtant mon poings s’écrasa avec rage sur mon nez si mou. La méprise faite, je m’inclinais devant la supériorité de l'appareil, véritable invention du Malin. Vaincus, je me rappelais que j’avais fait sonner l’alarme plus tôt qu’habituellement pour profiter de l’air pur du matin tokyoïte, comme le souligne de nombreux prospectus en agence de voyage. La journée commençait bien. J’étais en un seul morceau. Enfin, à première vue... Alors tout devrait se passer à merveille aujourd’hui, pensais-je avec innocence et conviction. Je roulais jusqu’au bord du lit où je me laissais choir au sol avant de ramper telle une gracieuse chenille vers la sale de bain. La pierre qui constituait le sol était froide comme de la glace, le contact avec ma peau nue était semblable à la morsure d’un homme affamé. J’en ai fais l’amusante expérience. Le puissant jet d’eau acheva de me redonner vie.

Mais soudain, je ne vis plus rien. Mes yeux étaient comme couvert d’un voile, la panique naquit au creux de mon estomac, immonde petit gnome qui vous dévore de l’intérieur. Je gesticulais comme une marionnette désarticulée et m’étalais comme si on avait coupé les fils. Puis je compris. Mes cheveux, trempés, s’étaient plaqués contre mon visage. Avec précaution, je ramenais une main vers mon faciès et me libéré seul du terrible fléau qui s'était abattu sur moi. Et la lumière fut! Je m’enduit de gel douche saveur pomme/cassis/orange/ banane. Un produit rare. Environs six minutes et dix-sept seconde plus tard, je tournais le robinet sur lui-même. En constatant qu'il était resté dans ma main, je songeais à procéder à quelques petites réparation de type plomberie. Aussitôt, je rêvais de Mario. Je décidais donc de sortir ma vieille Wii du placard et de me faire une partie de SuperMario. Grâce à une technique familiale d'un haut niveau architecturale, je maintins mes cheveux en place avec un linge qui trainait par terre. Attraper un rhume serait une erreur fatale. Seulement, en allant dans mon salon, je me rendis compte de l'absence de télévision pour y brancher la console. Quelle négligence de ma part. Un bruit sec me surpris. J'avais claqué des doigts sans m'en rendre compte. Car mon subconscient ou mon inconscient, ou peut être autre chose, me rappela à l'ordre. Il était prévu que je sorte ce matin. D'un pas guilleret, je courus jusqu'à ma chambre pour y prendre des vêtements que j'enfilais sous la faible lumière du crépuscule. Ainsi paré, je filais vers de nouvelles aventures. Des choses épiques. Comme d'habitude.

Encore une nouvelle déception à ajouter à une liste déjà bien longue. On s'était une nouvelle fois moqué de moi. Une véritable manie. Il pleut. Une pluie faible et lourde. Celle qui vous colle à la peau et vous donne l'impression de peser une tonne et de vous déplacer dans une piscine alors qu'un individu cagoulé vous menace de brancher la batterie de sa voiture dans l'eau. Je m'égare. En plus l'air n'est pas plus pur lorsqu'il fait 0 degré que 14 ou 28. Autant de pollution qui s'infiltre dans mes poumons à pleine puissance. Ce monde est bien cruel. Vous demandez une simple idée du bonheur, même ne serait-ce que quelques petites minutes, mais la vie, ô grand jamais, ne laisserais passer ça. Mais il était trop tard pour faire machine arrière maintenant. Je m'étais habillé et avait fait semblant de fermer la porte à clef. Allez me promener était maintenant une question de vie ou de mort. Alors en route. Malgré ce temps sublimement exécrable, je profiterais du Japon jusqu'à l'épuisement.

Soudain, je découvris que je promenais mon chien. Un rottweiler croisé avec un podenco canario. Je crois. Il tirait sur la laisse à clous que je gardais constamment sur moi et que je lui avais attaché autour du coup. A la réflexion, je ne me souvins pas d'avoir adopter un chien. Ni même d'en avoir jamais eu un. C'est vrai que j'adorais les chiens. Je me sentais très liés à eux, autant par leurs amour des ossements que par leur fidélité et leur soumission. Semper fi. Nous étions très semblables, sur bien des points. Mais de là à en avoir un, c'était un cap que je n'avais jamais osé passer. Intérieurement, je me félicitais à haute voix pour mon évolution spirituelle. Lorsque je me souvenu d'un détail. Ce chien m'était apparus se nourrissant des viscères débordantes que nous imposait impudiquement le cadavre d'un homme qui, selon moi, n'était pas mort depuis plus d'une dizaine de minutes. Fort heureusement, c'était mon jour de congé. Captivé par le regard intense de l'animal, je me rappelais alors l'avoir appâte d'une manière ou d'une autre et qu'après m'avoir couru après sur une bonne dizaine de kilomètres, il m'avait reconnu comme étant son maître et ne tentait que très rarement de planter ses crocs aiguisés et reluisant dans ma chaire tendre et appétissante qu'il ne cessait, par contre, de reluquer avec un intérêt visible.

Après avoir été la cible de tirs nourris venant d'une bande de yakuza que j'avais momentanément dérangés lors d'une transaction impliquant des armes, de la drogue et, si je ne m'abuse, un singe savant, mon fidèle compagnon et moi-même nous nous retrouvâmes perdu dans le dédale des rues de Tokyo. Le vent était sec. Fort heureusement, je m'étais séché les cheveux avec soin. Ce n'était pas aujourd'hui que je tomberais malade. Le bras attaché par un nœud malveillant à la laisse d'Alfred – mon chien qui n'était pas vraiment le mien – je visitais à toute allure la capitale du Japon. Sur le chemin, nombreux sont ceux qui me menacèrent mon intégrité physique et qui mirent en doute mon intégrité mentale. S'ils savaient. Tout ça parce qu'ils avaient bien faillis percuter une autre voiture ou une poubelle. Scandaleux. Même Alfred était de mon avis et aboyait des injures aux automobilistes qui tentaient, par dizaine, de nous tuer. Si tôt et tant de haine. Si tôt et déjà trop tard pour être de bonne humeur, tel est le terrible paradoxe auquel sont en proie les humains. De mon temps, personne n'essayait de rouler sur un tel avant le petit déjeuner de la Reine. Une époque révolue, malheureusement. Alors que mon esprit tentait de se rattraper au passé, celui-ci me doubla et me percuta! C'était bien la première fois qu'une telle chose m'arrivait. Une magnifique Rolls Royce me barra la route alors que je traversais le carrefour en diagonale. Une voiture typiquement anglaise, une véritable fierté pour nous. « Chercher la perfection en tout. Prendre le meilleur de ce qui existe et l'améliorer. Et quand rien n'existe, le concevoir » Tels furent les mots que je put lire lorsque je me présentais à Derby. « Chercher la douleur partout. Prendre tout de plein fouet et en redemander. Et si t'es pas mort, cogne plus fort.» Tels furent les mots qui résonnèrent dans ma tête quand je rebondissais contre le par-choc avant de finir ma course contre un poteau électrique. Le moustique que je suis ne troubla point la conduite du véhicule qui poursuivit sa route. Ce n'était pas grave. Pour une fois, Alfred se montra sous le jour du meilleur ami de l'homme et me voyant agoniser par terre, entrepris de poursuivre la voiture qui m'avait mis au tapis. Toujours liés, le chien et moi-même nous commencèrent la chasse. Son regard perçant et ses muscles saillants sous sa peau cuivrée contrastaient nettement avec mes pupilles vitreuses et mon corps flasque recouvert par une membrane blanche comme la lune. Finalement, nous ne parvinrent pas à suivre la voiture qui redoublait de subterfuges pour nous semer et nous abandonnèrent cette vendetta qui m'était pourtant due.

Dépités, nous remarquèrent alors que nous étions plus très loin du cimetière. Était-ce le fruit du hasard? Ou bien un tour joué par le Destin? Mais après-tout, peu importe. Désireux de savoir depuis combien de temps j'étais partis, j'observais mon poignet où aurait du être attachée une montre. Seulement, il n'en était rien, et je restais donc dans l'immensité de l'inconnu. Après une rapide conversation avec mon ami à poils, je décidais qu'il était temps de rentrer; J'avais suffisamment profitais de ce temps épouvantable. En route, j'eus envie de jouer au billard. Malheureusement, il n'y en avait pas un seul sur des kilomètres à la ronde. Et ce n'était pas faute d'avoir cherché. Déçu, je poursuivis mon chemin. Je nous pensais définitivement perdu. Qu'il me faudrait tuer Alfred. Le dévorer comme s'il s'agissait d'un hot-dog à la sauce moutarde. Pour tenir un jour de plus. Et finir entre les mains d'un psychopathe qui tenterait d'abuser de mon corps refroidis. Séparé en plusieurs morceaux bien distincts. Cette perspective, bien qu'alléchante, ne me semble guère opportune avant d'avoir réalisé mes rêves. Même s'ils sont cauchemardesques.

Au loin, je distinguais nettement les lieux de mon premier accident japonais. Ultime relique de cette entrevue, un trou béant dans un mur en briques. Quelques éclats de verres. Probablement le rétroviseur sur lequel je ne parvenais à mettre la main. Une période bien sombre. Alfred, alarmé par mon flash-back, me bondit dessus et profita de mon absence pour tenter de me mettre en charpie. Je le repoussais affectueusement d'un coup de botte dans le museau et l'incita d'un geste à se remettre en route vers la maison. D'ici, je sentais déjà l'odeur du sang mêlés à celles des nombreux produits chimiques qui torturaient ma santé chaque jour. Le chien se contenta d'humer le parfum amère de l'hémoglobine et tirait sur la laisse avec insistance pour que l'on se rende sur place. Après toutes mes aventures, mon cimetière me parus être l'endroit idéal pour prendre un peu de repos. Heureusement pour moi, je ne suis pas un brave. J'irais même jusqu'à noter que certains n'hésitent pas à me qualifier, moi, d'immondes cloportes. A ce sujet, j'aimerais pouvoir dire qu'il s'agit d'un pléonasme ou même d'un antithèse et placer l'individu dans une position inconfortable...Mais j'ignore si le cloporte est un insecte propre ou sale. Alors je me contente d'assumer et d'hocher la tête en ôtant un nez rouge d'un cadavre aux allures de clown.

Entre dix et trente minutes plus tard, nous avions parcourus la centaine de mètres à vue de nez qui nous séparaient encore de mon antre. Sur le chemin, une marchande à la peau toute flasque et ridée me proposa une crêpe au chocolat. Un don que j'acceptais avec plaisir en offrant en retour un sourire agréable à la femme. Pour une raison inconnue, elle n'apprécia pas et me menaça d'un doigt crochu et salvateur. D'après-moi, si elle continuait à vivre de la sorte, elle finirait très vite sur mon plan de travail. Navré pour elle, je n'en oubliais pas moins de déguster cette succulente pâtisserie qui me rappela que je n'avais pas pris de petit déjeuner avant de partir. Le glouton que je suis ne laissa pas la moindre chance à la pauvre petit crêpe qui, sans pouvoir se défendre de cette agression barbare, se voyait, petit bout par petit bout, disparaître dans ma bouche. Lorsque je fis semblant de déverrouiller la serrure de ma porte, j'ingurgitais la dernière bouchée. Quand quelque chose me frappa et empêcha mon corps d'intégrer ce corps étranger sans opposer de résistance. Je m'étouffais alors plusieurs choses venaient de bousculer ma petite vie paisible. D'une part, une Rolls Royce noire était garée devant l'entrée de mon cimetière. Ce fait était assez rare pour être souligné, mais surtout parce qu'il éveilla en moi un fort sentiment de colère que je n'expliquais pas. Puis, debout devant une tombe, droit comme un ' i ', je le vis. Un véritable Man in Black. Affublé d'une naine. Géant dans un costume noir, les sens en éveils, prêt à dégainer un noisy cricket pour vaporiser le premier alien qui tenterait de s'en prendre à notre belle planète rouge. Aliens! La présence d'un MIB était synonyme de leurs présence au sein même de mon cimetière! Je ne parvenais à croire que ce détail m'avait échappé. D'un autre côté, c'était maintenant évident et donnait une explication logique à plusieurs évènements troublants. Il faudra que je parle à l'homme en noir de ce que j'ai subis lors de mon kidnapping, il existe sûrement des lois contre ça.

Sans perdre une seconde de plus, je libérais Alfred de sa laisse. L'animal se jeta sur moi avec une rage mêlée de férocité et s'en prit à mon bras à pleine dent avant de détaler en vitesse, ne constatant aucune réaction sur la cible. Mon bras dégoulinait de sang, mais j'avais d'autres chats à fouetter. Je me saisis donc de mon fouet et chercha l'un de ses arrogants félins pour lui faire passer l'envie de s'attaquer à moi. Seulement je n'en trouvais pas. Pas cette fois. Le souvenir du colosse en noir remonta à la surface avec la puissance d'une éruption volcanique. Je courrais alors vers le cimetière en tachant de ne pas me précipiter. «  Walk in shadow, move in silence , Guard against extra-terrestrial violence » chantonnais-je en chemin. Je regrettais de ne pas avoir pris le temps de me saisir de mon désatomiseur série 20. Tant pis. C'était une occasion exceptionnelle qui ne se représenterait pas deux fois. Et s'il voulait me flashouiller, il allait être déçu le Man In Black, parce que j'ai bien pensé à mes lunettes de soleil!

La jeune fille à côté de lui, ce n'était pas la première fois que je la voyais ici. Était-ce elle qui voulait nous envahir? De ma position, je pouvais voir que quelque chose coulé le long de ses joues, y dessinant d'étranges arabesques noires. Elle pleurait? Ou peut-être était-ce un truc d'extra-terrestre. En y prêtant attention, je vis qu'elle était à genoux devant deux tombes, modèles de luxes. Il y avait, tout autour, un nombre incroyable de bouquet de fleurs tous plus colorés les uns que les autres. C'était d'ailleurs l'une des seules sépultures où l'ont déposait des fleurs. Elle se détachait du lot. De mémoire, je cherchais à savoir qui est-ce qui avait été enterré là. Personne ne faisais attention à moi pour le moment, alors j'en profitais pour m'approcher le plus possible et essaya de lire les gravures. Je n'y arrivais pas. Une idée émergea alors dans mon esprit malade. Le cerisier qui poussait juste à côté ferait un excellent poste d'observation ornithologique! Aussi discrètement que possible, je m'y rendais et commença alors une pénible traction à la seule force de mes bras et de mes jambes. Le frottement de l'écorce contre mon visage me rappela la main d'un homme qui, ivre de colère, s'était exprimé par l'intermédiaire de ses poings. Je parvenais à me hisser sur l'une des branches et, jumelles devant les yeux, contemplais la faune et la flore des environs. Sur la plupart des arbres que je pouvais voir, les fruits étaient morts avant même d'être mûrs et de chuter au sol. Les animaux n'en voudraient même pas en plein hiver. De toute façon ici, à part deux ou trois hiboux et un écureuil, il n'y avait rien de vivants. Quelque chose me disait que j'étais ici pour une raison bien particulière. Que j'étais venu au monde avec un but, un objectif. Mais lequel? Alors que je sombrais dans une profonde dépression nerveuse, je me souvins de tout. De la fille en larme et de l'Agent B. B pour Benoit, car il avait la tête d'un Benoit. J'opérais un retournement sur moi-même quand c'est la situation qui se chargea de finir le travail. Le sol s'éleva dans les airs avec une rapidité hors du commun et alors que cela ne fit réagir personne, je heurté la terre avec fracas, à deux pas de la tombe dont, à présent, je pouvais lire le nom. Kagami. Mai et Kai Kagami. C'était plus fort que moi et dut mordre l'herbe à pleine dent pour dissimuler un éclat de rire. Mai et Kai. Comment était-ce possible de manquer autant d'imagination?!

D'un bon agile, je me redressais sur mes deux jambes. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains et que j'aille demander à Benoit ce qu'il était venu faire ici. Avec un peu de chance, la fille tenterait une attaque et je pourrais aider l'Agent à la neutraliser!

« - Hello ! Ne voudriez-vous pas vous mettre à l'abri ? »

Proposant mon sourire le plus charmant, je leurs proposais de me suivre jusqu'à un petit autel où nous pourrions nous assoir et parler de la menace qui menace notre planète. D'un geste ample, je débarrassais mes vêtements de la poussière qui les recouvrait et m'installa sur un banc pour y attendre le géant et la naine. Je profiterais de la conversation pour leurs demander ce qu'ils pensaient des lieux et s'ils recommanderaient mon cimetière à leurs proches et à leurs amis. Un nouveau questionnaire élaboré pour satisfaire au maximum la clientèle. Ce travail de croque-mort était tellement agréable que faire du zèle était un véritable plaisir. Au loin, les sirènes d'une voiture de police me firent rêver de carnage et d'hécatombes. Les forces de l'ordre étaient probablement tombées sur les restes d'un corps en partie déchiqueté par les crocs d'un chien. Demain ou après demain, je devrais sûrement le retrouver sur ma table d'autopsie et partager avec lui nos souvenirs d'Alfred.








[HRP] C'est un début, en tant que gardien de cimetière, je dois respecter l'intimité de mes clients et essaie donc de ne pas trop m'imposer, d'où la petitesse de mon intervention. S'en suis un '' Tout ça pour ça?! '' Bah ouais. =D [HRP]





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MessageSujet: Re: « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]   « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] EmptyDim 30 Oct - 20:50

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« I could've been a princess, you'd be a king,
Could have had a castle and wore a ring
But no, you let me go ... »

« Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] Couronne-icon Et les larmes coulaient le long des joues de Mai. Son garde du corps la regardait, attristé, et il soupira mélancoliquement. Le silence se fit dans le cimetière, seuls les sanglots de la chanteuse se faisaient entendre, et Bob lui tendit un mouchoir, qu’elle saisit sans le regarder et tapota sa peau pour éponger les larmes et essuyer les traces noires de son maquillage qui dessinaient de long sillons ténébreux sur sa peau claire, maintenant presque pâle. On aurait pu croire qu’elle était malade. Oui, malade d’être si seule, et malade d’être perdue dans les méandres de cette solitude, pesante. Elle avait nombre de gens autour d’elle, mais personne pour la comprendre vraiment et pour mériter la confiance aveugle qu’elle avait envers son père. Quand il était là, elle se sentait comme une princesse. Ses désirs étaient des ordres. Mais maintenant, il n'était plus là ... Les souvenirs fusaient dans sa tête, quelques engueulades avec lui, prises de têtes, mais rien de bien méchant. Surtout des souvenirs tendres d’un père aimant, d’un grand ami, d’un de ses meilleurs amis. Contrairement aux dires ou aux apparences, Mai n’avait pas beaucoup d’amis. Seulement ceux de la famille Kagami, et ils étaient peu nombreux, malheureusement.

Si, elle avait Jude ou encore Hisaé, mais elles n’étaient pas assez disponibles (ou présentes) pour qu’elle puisse se confier. Ainsi, elle restait seule et accumulait les « choses » à dire aux autres, quand elle aura trouvé quelqu’un à qui les dire, bien sûr. La confiance de la jeune femme ne se gagnait pas en un tour de main, et il est vrai qu’elle avait été trop souvent trahie pour qu’elle l’offre les yeux fermés. Elle demeurait donc méfiante, peureuse, comme une proie qui fuirait au moindre bruit. Sûrement est-ce pour ça qu’elle avait peu ou pas d’amis. Dans cette ville de fous, qui pourrait faire confiance aux autres ? Pas grand-monde, ou alors il fallait être fou. Fou comme cet homme aux cheveux gris, perchés dans le cerisier à les espionner. Bob avait émis un son intrigué, comme un « Uh ? », et cela avait fait lever sa tête à Mai. Que faisait-il donc ? Alors que le garde du corps se dirigeait vers l’arbre en question, le bougre tomba au sol dans un lourd fracas. La chanteuse sursauta, et ce fut avec un léger sourire, rassurée, qu’elle le vit se relever, indemne. Etrange personnage que voilà. Presque intriguant. Mystérieux.

Dans son costume trois pièces et son chapeau, ses longs cheveux gris cendre et cette cicatrice qui lui barrait le visage, tout comme cette frange, d’ailleurs, qui empêchait de voir ses yeux. Dommage, car on dit bien que les yeux sont le reflet de l’âme. Alors, ce garçon n’aurait pas d’âme, et errerait dans ce cimetière ? Ou était-il un fan qui quémanderait un autographe ou une parole de la jeune femme ? Dans un tel endroit, ce n’était pas bien malin. Mais Mai aurait accepté volontiers, s’il ne s’était pas permis de l’observer du haut de cet arbre. Se relevant doucement et époussetant ses habits, elle s’approcha de Bob, lui tapotant l’épaule, comme pour lui dire qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Le grand noir serrait les poings et les dents, comme un chien prêt à bondir pour protéger son maître. Quiconque s’approchait de la brune, s’en verrait puni de ses mains, il en était certain. Pourtant, il n’en fit rien, et c’est Mai elle-même qui s’approcha de l’homme aux cheveux gris. Comment savait-elle que c’était un homme ?

Eh bien, torse plat, jambes fines, aucunes formes, et c’est vrai qu’il était fin. Dans son genre, on aurait pu le comparer à un criquet. Pourtant, Dieu sait qu’elle déteste les insectes. En particulier ceux qui vous bondissent dessus et qui font crisser leurs ailes pour signaler qu’il fait chaud et beau. En revanche, ici, il faisait froid, et l’ambiance n’était pas à la fête. Essuyant ses dernières larmes, la chanteuse resta devant son homme de main, attendant un geste de la part de l’ingénu. La seule chose qu’il fit fut de leur proposer d’aller se mettre à l’abri. A l’abri ? Hm, il faisait légèrement frisquet, c’est vrai. Ainsi, souriant, le criquet les invita à le suivre avec un joli sourire. Mai se dit à nouveau que c’était vraiment dommage qu’on ne voie pas ses yeux, car ce sourire aurait été embelli par un beau regard. Il se dirigea vers un petit endroit, un peu plus sympathique que les allées de tombes lugubres et sans intérêt, à part les deux que la jeune femme avait été voir quelques instants auparavant. Elle se retourna d’ailleurs vers elles, soupirant de tristesse, avant de se concentrer sur l’homme qui, après réflexion, semblait être le gardien du cimetière.

Quel triste métier, que de rester dans cet endroit lugubre à attendre des visiteurs, avec les morts. Mais sa maigreur apparente et sa pâleur ne présageaient rien de bon quant à son état de santé. Emettant une grimace, un mélange de pitié et de tristesse, en direction du croque-mort, elle se demanda si, lui aussi, se sentait seul. Au milieu de ses allées lugubres à la disposition ressemblant fortement à une cité romaine, des arbres morts et du brouillard ambiant. Y avait-il des fantômes ? Mai se le demandait. Elle eut un frisson, auquel Bob répondit en mettant sa veste de costume sur ses épaules, se retrouvant en chemise. Bien baraqué, cet homme. Mais il était marié, et il avait même des enfants, que la jeune femme appréciait beaucoup. Ils étaient marrants, ces bouts de chou. On aurait dit deux lutins qui s’amusent à vous faire des farces. Mais ils avaient de la chance d’avoir Bob comme père, car c’est un homme merveilleux, avec un cœur aussi énorme que lui. Malgré cela, la jeune femme lui fit signe de retourner à la voiture.

Il refusa un moment, puis après quelques froncements de sourcils de la part de la petite bonne femme, se résigna à la laisser seule avec cet inconnu. Il n’avait pas l’air méchant, et n’oublions pas que Mai est une Zeroes, ceinture noire de karaté, et qu’au pire, elle saurait se défendre. Parce que Batman aussi avait un homme de main. Et que malgré ça, il n’en avait pas besoin. C’était une façade pour ne pas révéler sa véritable identité. Parce que si elle est découverte, Kagami-san peut dire adieu à son boulot de super-héroïne, justicière en herbe. Elle eut comme une lueur de fierté dans les yeux. Qui s’effaça bien vite quand ils arrivèrent prêt de ce banc où le gars posa son séant. Mai en fit de même, s’asseyant ni trop près pour ne pas paraître trop proche de lui, ni trop loin pour ne pas le vexer. Elle posa donc ses mains sur ses genoux, en soulevant une pour serrer la main de l’homme, d’un geste vif.

    « Je m’appelle Mai Kagami. Et vous ? »


Elle sentit alors quelque chose de chaud lui toucher la main, contrastant la froideur de la peau de l’étrange individu. Elle baissa lentement ses yeux vers sa main, et la vit couverte de sang. Elle devint pâle, presque cadavérique, et poussa un grand cri de frayeur, ce qui rameuta son garde du corps et son chauffeur à grande vitesse.

    « Il est blessé ! Ramenez une trousse de secours, vite ! »


Ils s’empressèrent de ramener ladite trousse de soins, avec des bandages et tutti quanti, et la chanteuse se rapprocha de l’homme pour lui retrousser la manche et dévoiler l’immonde morsure du garçon avant de s’essuyer la main avec un mouchoir.

    « Ouahou, mais qu’est-ce-qui vous a fait ça ? Il ne faut pas laisser ça dans cet état, laissez-moi faire. »


Elle saisit une compresse avec un sang-froid impressionnant pour quelqu’un qui a peur du sang comme elle, et, mettant un peu de désinfectant sur le coton, leva la tête, esquissant un léger sourire qui se voulait rassurant. Même si elle était sûrement plus effrayée que l’homme face à elle, qui, depuis tout à l’heure, ne semblait pas souffrir, même si cela avait l’air extrêmement douloureux. Quelque chose l’avait mordu, c’était sûrement un animal. Il ne devait pas en manquer à Ueno.

    « Attention, ça va piquer un peu. »


Mai tapota légèrement la plaie, comme une mère qui soignait son enfant, et qui arracha un soupir attendri des deux autres énergumènes qui les regardait, là, se disant sûrement « quelle fille bien, cette Mai Kagami … ». Elle se tourna en fronçant les sourcils, leur jetant un regard noir comme pour leur demander de partir, après quoi ils s’exécutèrent, et se retourna vers l’homme pour terminer les soins. Elle essuya le sang qui avait coulé avec un peu d’alcool à 90°, et lui appliqua un bandage, calmement et soigneusement, pour enfin remettre sa manche par-dessus.

    « Votre beau costume est tâché … »


Elle esquissa une grimace gênée, et finit d’essuyer sa main pour tout ranger et poser la trousse derrière elle. Relevant les yeux vers lui, ses joues s’empourprèrent, se rendant compte de la vivacité avec laquelle elle avait réagi. Mai émit un rire nerveux et se tourna vers le paysage environnant, évitant de montrer ses yeux alors qu’elle ne voyait même pas les siens. C’est vrai, elle aurait aimé les voir, car sous ses allures de criquet maigre et au teint blafard, il était élégant et possédait un sourire charmant. Elle se racla la gorge avant de reprendre.

    « Désolée, ce n’était pas très … approprié, comme réaction. J’ai juste eu … Peur. »


Les yeux rivés sur le sol, elle soupira. Qu’est-ce qu’elle pouvait être puérile par moments.
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Aloysius Attenborough
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Aloysius Attenborough
DARKER THAN BLACK.
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▌Petits Mensonges : 19
▌Music : Iron Maiden - Fear of the Dark
▌Quotes : Télephone : invention du diable qui supprime quelques uns des avantages à maintenir une personne désagréable à distance.



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MessageSujet: Re: « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]   « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] EmptySam 5 Nov - 6:50

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Welcome the the MadHouse !




Singulier phénomène. Inattendu. Inédit. Mon corps tout entier semblait s'être métamorphosé en une œuvre abstraite. Sculpture, peinture, gravure, mélodie même. Chacun à sa place. Un chaos organisé. Mes os s'étaient placés dans une position à laquelle je n'aurais jamais songé, formant un tout, un cadre aussi important que la toile. Radius narguant l'omoplate, fémur chatouillant les vertèbres lombaires. Ma peau s'était colorée de mile et une façons, chaque pigment ayant sa propre volonté et que je ressentais dans le plus profond de mon être. Un vert doux et entêtant qui se dégrade vers un bleu insondable et effrayant. Un rouge captivant et puissant en continuelle dispute avec un jaune vif insidieux. Lithographies à foison, faites à même la peau, tentant vainement de partager des pensés incompréhensibles. Quand j'ouvrais la bouche, un flot continus de sons s'en échappaient, incontrôlable. Impossible de traduire et impossible de ne pas comprendre tout ce que cela signifiait. Tantôt mélodieux et harmonieux, tantôt agressif et strident. Plusieurs êtres s'étaient donnés le mot. Prenons un corps et faisons-en une nouvelle pièce de notre collection. Ils participent tous, empiètent sur le travail de l'autre et une fois qu'ils jugent leur travail achevé, s'en vont Mais dans un groupe, il y a toujours un être vil et malfaisant qui ne vie que pour une chose, pourrir la vie de ses camarades.

J'ai remarqué que c'est toujours le même. Oh, c'est sûr que dans mon état actuel, j'aurais bien du mal à confirmer qu'il s'agit physiquement de la même personne. Je crois que je ne saurais faire la différence entre une noix de coco et un raisin. Qu'importe. Cet être vil et malfaisant donc, débarqua sans crier gare et salopa tout le travail. Il ressemblais bigrement à une œuvre d'Arcimboldo et de fait, il me donna faim. Je refrénais mon envie de le dévorer et assistais au massacre. Armé d'un marteau et d'un pot de peinture gris, il me martela soigneusement comme un dégénéré et ensuite je compris que j'étais en train de sombrer dans ce qui s'approchait le plus à la fois du chaos et de l'ordre. Oui, j'étais en train de sombrer dans ce que vous appelez le monde réel. Ce monde gris et terne. Et alors que mon monde était une symphonie de sensations aux multiples nuances, il se mua en deux seules et uniques. Un froid rugueux et d'infimes sillons de chaleur qui se pressaient pour quitter mon corps. Les hommes, dépités de voir leurs travail gâches par un seul homme qui, à y regarder de plus près, ressemblait étrangement à un chien, s'en allaient les uns après les autres pour se lancer dans de nouveaux chefs-d'œuvre. L'homme-chien-fruits me regarda, narquois et sardonique. De quoi aurait-il le goût? Je remis cette question à plus tard. La tête me tournait. Ou était-ce lui qui se repliait sur lui-même comme une spirale?

Quelque chose de dur et froid me touchait les fesses. De sinistres souvenirs me revinrent de plein fouet. En fait c'était le banc en bois sur lequel je m'étais assis. Il y avait une écharde plantée dans ma fesse gauche. Ou droite. Non loin de moi était assise une jeune fille dont le visage était enhardis par la tristesse, cela faisait plaisir à voir quelqu'un d'aussi joyeux dans mon petit sanctuaire. Elle transpirait le bonheur, et la sueur coulait le long de son visage poupin. Je n'avais pas du un tel spectacle depuis bien longtemps. A travers mes cheveux, je l'observais fixement. C'était comme si elle était captive d'une prison capillaire. Absurde n'est-ce pas? A quoi bon enfermer des gens s'ils jouissent encore des libertés qu'ils ont, d'une façon ou d'une autre, arraché à leurs victimes? Je dirais que je suis partisan de la peine de mort. Je peux vous jurer qu'il ne s'agit pas là d'un choix purement économique ou orienté par ma tendance au massacre. En fait, je crois qu'il ne s'agit que d'une conjoncture de choses liées plus ou moins au hasard et mon point de vu pourrait... Je suis contre la peine de mort. D'une part c'est totalement inutile car les criminels n'y pensent pas avant d'agir, mais en plus, leurs morts n'aura aucun intérêts pour le reste de l'humanité. Du coup, la peine de mort semble être la meilleure solution pour tous. Régulation du nombres d'incarcérés. Par extension embauche de bourreaux et de matériel de mise à mort. Tout le monde y trouve son compte. Votons pour la peine de mort! Ou contre! Votons pour les deux! Voilà, c'est la solution.

Soudain, la jeune fille qui avait l'air pacifique se jeta sur moi avec une haine mêlée de férocité sans raison apparente et brandit sa main en ma direction comme si elle préparait un vil sortilège qui m'éparpillerait aux cinq coins du monde. D'instinct, je cherchais mon poignard anti-sorcière qui aurait du se trouver dans l'une de mes poches, mais je ne trouvais qu'un vide embarrassant et effrayant. De toute façon, c'était une réaction plus que stupide, venant de moi. Une arme contre les sorcières et autres démons n'aurait strictement aucun effet sur un être extra-terrestre. Quelle négligence. Et il était trop tard pour saisir mon arme et me défendre contre l'attaque. Mon destin était scellé. La protubérance qui terminait mon bras saisis celle qui terminait le mien. C'était chaud, mou et un peu humide. Curieuse espèce. Allait-elle me rendre ma main un jour? Alors que je commençais à m'inquiéter et à me poser vraiment la question, elle me relâcha et se présenta à moi comme étant une Mai Kagami, enfin d'après ce que j'avais compris de son dialecte étrange. Pour une raison inconnue, cela me disais vaguement quelque chose. Peut être qu'il y a peu, j'avais été flash-ouillé après avoir rencontré une créature de cette espèce et que l'évocation de ce mot avait ressurgir en moi quelques souvenirs Enfin, qu'importe.

« Mon nom est Herbert West. Humain, croque-monsieur de mon état. » déclarais-je en tendant ma main droit devant de moi en signe de paix.

Visiblement, mon geste fut plus que mal interprété. C'est vrai, j'aurais du utiliser le même système de communication par lumières qu'on voit dans le premier Indépendance Day avec Will Smith. Quoi que...les résultats étaient plutôt mitigés et puis de toute façon, je n'avais pas pris tout le matériel avec moi. Peut-être que là d'où elle venait, les sourires et les signes de mains étaient symboles d'agressions! Quelle erreur. Cette journée est une véritable calamité, une accumulation d'erreurs grossières. Fiasco total. Mai Kagami poussa un hurlement d'une violence extrême. Surpris, les larmes me montèrent aux yeux et par extensions descendirent le long de mes joues. Ses cordes vocales devraient être une sorte d'arme biomécanique et capable de briser les tympans de ses cibles. Mais cela devait aussi être une sorte de signal pour faire comprendre à ses alliés qu'il y avait une menace et qu'il était temps de passer à l'attaque. Une sorte de cris de ralliement. Car l'homme en noir accourus à pleine puissance, prêt à éclater ce qu'il me sert de cervelle contre le marbre d'une tombe. Et alors que je m'apprêtais à subir le châtiment que je méritais avec impatience, rien. Ce qui est, sans le moindre doute possible, infiniment pire que quelque chose d'autre. Si mes souvenirs sont bons, la visiteuse m'indiqua que j'allais être blessé et que je ne devais m'attendre à aucun secours de personne. Je suis habitué à ce genre de situation, alors je n'étais pas effrayé outre mesure. Je sentis que la manche de ma robe s'était relevée sur elle-même, placardant mon bras blanc à la cruelle lumière du jour. Bizarrement, il était moins blanc que prévu. J'aurais pu m'attendre à un festival de couleur et de gris mais à la place, je ne vis que le rouge vermeille propre au sang humain. Pourtant je ne me souvenais pas d'avoir massacré quiconque. Cela intrigua la visiteuse puisqu'elle aussi était frappée de stupeur. Curieuse de savoir s'il s'agissait de mon sang – elle ne pouvait que cela était impossible – elle s'était affairé à éponger toute cet hémoglobine qui s'entêtait à se déverser. C'est alors que je me souvint. Alfred m'avait mangé, du moins, il avait essayé. Le pauvre était tombé sur un os. La morsure, ultime signature de son existence, était en elle-même assez intéressante à voir. On pourrait en faire une photo et la coller dans un manuel scolaire avec la mention '' ce qu'il faut éviter quand on se blesse ''.

Mai Kagamin – c'était le même nom que sur les tombes! - était probablement infirmière dans une autre vie. Elle avait sans doute jouer et danser avec la mort à de multiples reprises. Ce n'était pas pour me déplaire. Il faudrait que je retourne dans le passé pour papoter avec elle. En tout cas, à ce moment précis, elle me versa de l'alcool à 2900 c° sur la plaie, ce qui me contraignit à frisonner de plaisir et me fit rougir. Après quoi, elle tenta de me momifier mais s'arrêta à mon bras. Les momies, ont leurs retirés leurs cerveaux par le nez. Alors je tentais du mieux que je pouvais d'en obstruer les entrées. Le bandage était assez serré pour couper l'arrivée du sang, mais ce n'était qu'un détail. Ce que je ne comprenais pas, c'est qu'elle me menaçait encore en m'informant que quelque chose allait me piquer un peu. Pourquoi faire cela alors que j'étais déjà entièrement soumis? En plus, elle se moqua de ma belle robe en disant qu'elle était toute tachée. Des années que je pratique mon art et qu'elle s'imprègne de sang jusqu'à en être presque constituée. Comment pouvait-elle me dire ça comme ça? N'avait-elle pas de cœur? Elle se mit à rire à gorge déployer et ma peine se fit plus grande encore. Mai avait fait sa première erreur. Elle m'avait, dans un sens, dévoilé sa faiblesse. Elle fuyait mon regard du sien, comme si le capter pourrait lui être fatal. C'était peut être là, la clef de la survie de l'humanité. Et de nombreuses heures passer les yeux dans les yeux avec un chat qui s'était révélé être mort, furent le meilleur entrainement possible.

« Désolée, ce n’était pas très … approprié, comme réaction. J’ai juste eu … Peur. »

Je compris qu'elle m'en voulait d'être apparu comme un cheveux sur la soupe alors qu'elle se recueillait sur la tombe de ses aïeux aliens que je n'avais malheureusement pas pu rencontrer à quelques moments de leurs..vies ou morts. Je ne suis pas sûr de moi, mais elle pouvait peut-être parler des drôles de soins qu'elle m'avait apporté. Désireux d'établir un contact amical avec une espèce étrangère, je cherchais une formule agréable pour lui répondre.

« Sans vous, j'aurais probablement rejoins mes clients ce soir-même! A là prochaine fois, je ne me fais pas de soucis pour ça, ils seront toujours là. »

Ça m'avait l'air parfait. Quoi qu'elle soupira. Il ne fallait pas allez trop vite en conclusion, chez cette espèce, ce soupire pouvait être la manifestation d'un panel d'émotions dont moi-même, pauvre mortel, je n'aurais jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais, conscience.

« Nous espèrons que vous trouvez les locaux à votre goûts...mademoiselle Kagami. Nous faisons de notre mieux pour que votre séjour ici soit le plus agréable et que vous nous recommenciez à vos proches. Et si vous avez des questions, nous ferons le maximum pour y répondre avec le plus d'exactitude possible. Moi, Hitchcock Sewell, croque-mort depuis dix-sept génération, fils de brasseur, jure sur l'honneur que...que je ferais de mon mieux? »

Pour accompagner mes propos de la manière la plus agréable, je me fendis d'un autre sourire encore plus chaleureux que le précédent. La légende dit qu'il serait capable d'allumer un feu en plein toundra. De plus, je fis jaillir de mon non moins légendaire chapeau, un paquet de biscuit aux pépites de chocolats que toutes les espèces de l'univers et de leurs mondes parallèles, j'en suis convaincu, ne peuvent qu'aimer. Croquant à l'extérieur, moelleux à l'intérieur – un peu comme moi en fait! - et au goût subtile et divin. Si les terriens devraient offrir un gage de paix pour garder la vie sauve, il s'agirait ni plus ni moins de cette fantastique pâtisserie. Et surtout pas la bombe plasmique. C'est si bon que j'en mourrais presque. Ils sont délicieux. Sans le moindre petit défaut. La gastronomie japonaise est bien différente de celle de ma chère Angleterre. Ce n'est pas pour me déplaire d'un autre côté.

« Le temps se montre joueur aujourd'hui. » remarquais-je sans aucune raison, en enfonçant mon couvre-chef à la limite de mon nez.

En effet, Miss Météo se riait de nous et apportait tantôt un vent froid et humide, tantôt un vent chaud et sec. L'orage ne devrait pas tarder à éclater et je plain les pauvres qui se retrouveront sous la tempête déchainée.

« Simple curiosités, vous êtes ici pour affaire ou pour le plaisir? » demandais-je avec une lueur d'inquiétude dans les yeux et m'étouffant pour avoir avalé ma salive de travers.
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Hisaé Takayama
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HEART MIND & SOUL.
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Got a Secret ;
■Pseudo : Alice
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MessageSujet: Re: « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE]   « Lightless … » PV. Aloysius Attenborough [SN - ARCHIVE] EmptyMar 6 Déc - 22:26

RP sans nouvelles depuis un mois. Je déplace vers la Corbeille. Si jamais vous souhaitez récupérer ce RP, vous n'avez qu'à envoyer un MP à un administrateur. Merci (:
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