x QUOI ? Ne te moque pas de moi, qui pourrait travailler pour si peu d’argent ? Personne qui est des aptitudes comme moi en tout cas. Je veux au minimum vingt mille euro net et cash. Dans le cas contraire fait appel à autre simple amateur. Tu n’auras jamais le même travailler aussi bien fait par un pro.

Ils savaient tous à quel degré j’étais énervé, mon visage abordait des traits tiré mais aussi le poing qui avait rejoint brutalement la table en face de chacun. L’unique verre d’alcool posé sursauta pour finalement chuter maladroitement sur le plastique noir. Le liquide s’écoula de tout son long obligeant un des sous-fifres de mon associé à venir nettoyer rapidement pendant qu’un autre remplaça la perte de ma boisson exotique. Il m’était rare de travailler des mafieux encore moins lorsque ceux-ci viennent directement depuis un pays de l’Europe. En effet, pour rien au monde je n’oserais travaillé pour un Yakuza du Japon. Car je sais que mon père collabore avec eux. J’aurai donc moins de chance de le trouver par surprisse pour en finir… Mais là n’est pas la question. Ce mafieux italien que je connaissais depuis une année et demie déjà avait encore besoin de moi pour un sale boulot. Il faut dire qu’il avait fait le voyage de la région de Toscane jusqu’à ici rien que pour ça. Toujours fasciner par les rumeurs de mes activités qui avaient été portées au-délà des frontières du Japon. Je pourrais être touché par ma réputation dans les bas fonds de la ville, j’étais comme l’ange de la mort qui s’occupait de nettoyer cette cité de ferraille. C’est ainsi qu’on parlait de ma personne, j’étais une messagère du seigneur tout puissant laissant la vie à ceux qui le méritait et à d’autres je la ôterais si nécessaire.

x Calme-toi mon ange. Tu sais très bien que je ne peux pas me permettre d’aller aussi loin pour un simple meurtre d’individu qui me devait l’argent. De plus si cela effraie ces supérieurs, j’ai bien plus de chance de récupérer l’argent qu’ils doivent et donc te payer le reste de ce que tu demanderas.

x Justement, c’est cette dernière partie qui m’intrigue qui me diras que tu ne voudras pas régler notre affaire, voir plutôt me liquider si je suis trop proche de vous pour demander mon dû.

De mon regarde azur je le fixais si durement sans émettre le moindre mouvement de sympathie. Cette affaire était à prendre au sérieux et je pensais bien que j’étais la seule des deux à me soucier de ce genre de détail. Tout le contraire de mon interlocuteur, prénommé Giovanni qui n’avait que d’avoir l’intérêt de me charrier continuellement. Il savait très bien que je n’aimais pas jouer surtout lorsque je n’étais pas celle qui décidait des règles, non. Là je n’étais qu’un simple jouet pour lui et ça l’amusait encore plus de ne pas me voir réagir mais sachant très bien qu’intérieurement je rageais. Il en avait un de ses sourires charmeur qui en disait si long sur son état actuel. Tapant du bout de mes doigts la table noirâtre, je lui faisais comprend mon impatience. Je n’avais nullement le temps à perdre pour rester toute la journée à glander avec eux. Encore moins me prendre la tête sur une mission qui ne serait pas bien payer. Car il est vrai que ce mois j’avais prévu d’avoir un peu plus de ressource monnaie terre. Ainsi en cas de problèmes j’avais de quoi repartir. D’un geste de la main, le protagoniste chef de tous ceux qui l’entouraient, leur ordonnerait de quitter les lieux. Nous laissant lui et moi seul à seul. Tandis que je me levais avec mon verre alcoolisé. Je le contemplais d’un œil non envieux. Une chevelure châtain avec de légers reflets dorés, des yeux semblables à cette crinière en bataille. Un costume qui sombrait dans la noirceur ravivé par une belle cravate rougeoyante. Je finis par m’appuyer sur un rebord quelconque tout en prenant une gorgée. Il fini par m’imiter avec toujours cette même risette.

Je le contemplais dans sa démarche, son comportement typiquement masculin, cette carrure qui démarquait si bien ses épaules. Il en avait du charme dans sa manière, je pouvais dire que je n’étais pas indifférente lorsqu’il posa ses mains de chaque côté, approchant de si près mon visage que je pouvais sentir son souffle. Mes iris céruléens se plongèrent dans celui de mon associé qui abordait une teinte ambrée. Le temps s’écoulait de seconde en seconde mais pour moi j’avais l’impression que cela faisait une éternité qu’on était les deux là, à se chercher, à s’attendre sans oser bouger que se soit pour s’éloigner ou se rapprocher. Je ne saurais dire ce que j’aurai compris ou ce que j’aurais dû comprendre car pendant ce moment unique, il avait perdu cet air malicieux mais aussitôt repris lorsque qu’il se dirigea vers une serviette sombre. Il déposa deux dossier le premier était pour la fameuse victime, tandis que l’autre concernait deux de ses « coéquipiers ».

x Marché conclu ?

Un hochement de tête et l’entrevue se termina par un simple au revoir, de quoi douter de se revoir bientôt. Comme je le connaissais. Mais alors que je rebroussais le chemin, j’étais partagé entre de la frustration mais aussi de l’enragement, car cette réunion ne c’était pas passée comme je le souhaitais. Tout d’abord, j’avais été considéré comme un joujou qu’on utilise puis qu’on se lasse très rapidement, ensuite ce faible montant qu’il allait arriver avant que je n’ai débuté ma mission. Quelle misère je me suis laissé avoir pour ce coup-ci mais peu importait je refais jamais deux fois même erreur. Plus j’y réfléchissais à cette histoire absurde, plus je m’énervais contre moi-même, contre ceux avec qui j’avais discuté mais aussi avec ceux que je croisais par pur hasard dans la rue. Dans quelques circonstances qui laissait éclater mon humeur désagréable. Pauvre fille, telle était la personne qui se trouvait être au mauvais endroit, au mauvais moment.

x Tu peux regarder où tu marches sérieusement ? Tout écartant de manière significatrice les bras, désignant un sentiment d’agressivité à cette jeune inconnue qui n’avait sûrement pas prévu dans la journée de se faire parler sur un ton si dur.