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Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër}



 
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 Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër}

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Taiga Aizawa
SAY MY NAME, SAY MY NAME:
Taiga Aizawa
THIS IS BLACK PARADE.
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▌Petits Mensonges : 12
▌Music : You're not Gangster. (D12)
▌Quotes : « Tu es beau, tu es grand, tu es fascinant. »



Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër} Vide
MessageSujet: Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër}   Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër} EmptyMer 21 Déc - 22:13

    Gueule d'ange, gueule de bois.

    J'ouvre difficilement les yeux. Un peu trop rouges, j'ai l'impression d'avoir les yeux passés sous gaz lacrymogène, l'impression qu'ils sont explosés. J'ose pas me lever, j'ai peur. Je manque de dégueuler tout ce que j'ai mangé. Trop de secousse, me donne le vertige. Je reprends ma pose initiale, pour ne pas vomir sur les draps. Ça commence mal. Ou plutôt, c'est parti mal. Il doit déjà être l'heure du déjeuner. Un bras sur les yeux, je cherche à tâtons mon portable. La lumière me fait mal aux yeux, c'est terrible. J'ai l'impression d'être purifiée. Et ce portable, je le trouve enfin, après avoir tout renversé avec ma main. Toujours allongée, dans une position pas des plus aguichante, je regarde l'heure de mon portable. 14:00. Et merde. J'ai encore trop dormi. Je ne sais pas trop ce que je dois faire. Il est 14:00, je n'ai pas faim et j'ai la flemme de tout. Je voudrais dormir des années, je voudrais être dans l'obscurité. Je ne veux pas être brûlée par le soleil, c'est juste insupportable. Et là, illumination. Je me demande ce que j'ai fait hier soir pour être dans cet état là. Je suis pas chez moi, enfin, je crois. Ce ne sont pas mes draps, ce ne sont pas non plus mes murs, ni mes meubles. Un brin paniquée, je regarde autour de moi. Personne dans les alentours. Et là, post it. Évidemment. Il fallait bien évidemment qu'il ou elle me laisse un post it sur le frigo. Je me lève en me prenant pour une larve, je passe une main pour dégager mes cheveux qui tombent sur le visage. Sur le post it, il y avait marqué. « Fais comme chez toi. » -Merci, je ne sais pas qui t'es, mais t'es trop inutile. Je t'aime bien.

    Bref. Douche, maquillage, habillage. La routine. 

    J'ai encore la flemme de bouger. Il doit être dans les environs de 15:00. Et je ne sais toujours pas quoi faire. Aller au boulot peut être. Non, pour me faire engueuler pendant deux heures? Non merci. Je me rallonge sur le lit qui n'est pas le mien. Ça me perturbe toujours. Je ne sais toujours pas ce que j'ai fait pour me retrouver ici. Je suis où, d'ailleurs? Je suis peut être dans un autre pays, j'en sais rien. Intriguée, je fais l'effort d'aller voir par la fenêtre. « Oh putain, luxueux. » -J'étais dans un appartement immense. La vue me semble familière. On est bien à Ikebukuro. La vue, imprenable. Bien que je ne connaisse pas la personne qui vivait ici, cette personne devait être sacrément riche. Et en y pensant, l'appartement bien rangé, un énorme salon pour une seule personne, des tonnes d'objets que je n'avais pas. Bref, cette personne devait bien vivre. Et je me rallonge encore une fois dans ce lit, qui est d'ailleurs vraiment confortable, par rapport au mien. 
    Ah. J'ai à peine fermé les yeux que je me suis endormie. Encore une fois. 

    Il est 17:00. Je pensais juste avoir somnolé une petite demi-heure. Ce lit est terrible, ce lit m'endort comme si de rien n'était. Je me lève vite fait bien fait, j'ai la patate, je suis en forme, je pète le feu, je ne suis plus dans cet état semi-comateux dans lequel j'étais il y a quelques heures, tout au plus. Comme par magie, ce lit m'a rétabli. Il a même enlevé ce sentiment désagréable, le commencement d'une période de déprime. Je n'ai toujours aucune idée de ce que je vais faire dehors, mais j'ai envie de sortir. Ça doit être l'excès d'énergie. Et dire qu'à peine quelques heures avant, j'étais en train de rager sur la lumière du soleil. Je fouille un peu l'appartement de mon ami imaginaire. J'essaye de voir si je ne peux pas chopper quelques billets. Je trouve sa planque, j'en prends un peu – parce que c'est mal, de voler beaucoup. Empochant ces billets, je sors.

    Ebisu.

    Je suis dans un bar. Je me fais chier.
    Donc je sors.

    Je suis dans une boîte de nuit. 
    Celle à côté du Lexington, celle qui est minuscule, qui n'a aucun succès.
    Celle où y'a au grand maximum une cinquantaine de personnes. 
    Celle qui fait pitié quoi.

    Bruit. Lumière. Explosion.
    Dehors, dedans, à droite, à gauche, woop woop, j'en sais rien. 
    Bim badabim. Attaque à la bombe. « Oh putain, mais ça enchaîne en c'moment. »
    Bim badabadaboum. Je finis de boire mon verre et je me lève, je veux sortir de là. Encore une bande de cons qui veulent se faire une page de journal, blasant, gavant, chiant. Alors que j'allais sortir, un p'tit jeune se tient devant moi, me bloquant le passage, le passage est soit bloqué, soit il fait l'autiste devant la porte. Je lui fous une gifle derrière la tête, pour qu'il dégage de là. « Tu m'soûles, dégage de là. » - Sympathique, adorable, terriblement agréable. Et au loin, j'entends une voix qui s'élève parmi le brouhaha insupportable. « VOS GUEULES. Personne ne sort, vous êtes enfermés. » - Ah ok, ça c'était de la réplique. J'ai haussé un sourcil genre blasée, et j'ai regardé la personne qui venait de gueuler. Je l'ai regardé, il m'a regardé. J'ai compris qu'il m'avait à l'oeil, il a compris que j'avais compris qu'il m'avait à l'oeil, j'ai compris qu'il avait compris que j'avais compris qu'il m'avait à l'oeil. Et merde. Je pensais être la seule. Mais non. Il est venu vers nous. Tout les gens se sont écartés à son passage comme des molécules d'air. Je suis restée planté là, et le gosse que je venais d'agresser aussi. Et merde, deuxième édition.





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Emeth Strikër
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Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër} Vide
MessageSujet: Re: Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër}   Mauvaise idée. {pv Emeth Strikër} EmptyVen 23 Déc - 5:31

Une semaine de plus qui s’achève. Toutes ces lumières immobiles dans l’obscurité longtemps je les ai contemplées. Seul avec moi-même je réinvente les formes, je les confonds, je les embellis, j’invente des histoires. J’aspire à la grandeur de ces buildings, je jalouse la brillance de ces étoiles. Je me sens minuscule, assis sur mon bout de balcon, les pieds sur la table. Il ne fait pas chaud mais il ne fait pas froid non plus. La feuille dans les mains, je la froisse délicatement, j’ajoute un peu de salive et finalise le roulage. Le cône parfait. Les yeux noyés dans l’horizon de mes pensées tardives je l’allume avec patience et tire quelques douces taffes pour m’enfumer. Je suis bien. Je pense souvent à l’avenir, le mien surtout. Je me dis que demain doit être le jour qui changera tout, je me le dis chaque jour. Alors chaque jour, au présent, je me lève et je bouge mon cul pour pas qu’il s’encrasse, je le sors de sa zone de confort, je le force. C’est pas le seul à prendre cher, j’épargne pas non plus mon esprit : c’est tout ou rien. Si je me torture ainsi c’est pour en tirer le meilleur, pour m’élever. Il parait qu’il faut se reposer ensuite. Quand ça arrive je me remet à cogiter, mais cette fois je repense au passé. Je n’ai plus aucune résilience, je me laisse aller. Je dérape, parfois je m’endors et je le revis dans mes rêves.

Cette nuit là j’avais perdu tous les sens. Agressé par les faisceaux lumineux ma vue ne m’était d’aucun secours, pas plus que mon ouïe : un brouhaha général était tellement pressant sur mes tympans qu’un sifflement latent s’était installé depuis déjà un petit moment. Je savais que c’était un verre de vodka que j’avais dans la bouche, mais il n’en avait pas le goût. Fort heureusement l’odorat y étant lié, j’étais au moins épargné des odeurs d’alcool et de transpiration mélangés de la foule qui s’agitait alentours, ou encore de ma propre odeur. J’avais dû me vomir dessus au moins une fois avant ces évènements. J’avançais difficilement vers le bar, chaque pas qui m’en rapprochait était encore plus hasardeux que le précédant et les collisions ont été nombreuses mais l’alcool aidant : je ne sentais plus rien. Si y’a bien une chose qu’il me restait à ce moment là, c’était mon sens de l’orientation. Boire ça donne soif, il fallait bien aller se réapprovisionner. Le barman l’avait compris, à peine arrivé j’étais déjà servi d’un shot supplémentaire. Cul-sec. Celui-là faisait pas du bien, j’ai eu un relent désagréable avant que ma tête soit envahie d’une agréable chaleur. J’étais complètement mort. Retourné face à la piste comprenais rien de ce qu’il se passait. Un mec vomissait dans le sac d’une meuf et j’me suis dit qu’il avait l’air plus frais que moi. C’était l’heure de rentrer. Sa mère. Encore quelques moments et je me bouge.

Sur le chemin de la sortie je passe aux chiottes. Je pose mon sexe au dessus d’un urinoir et j’attends. C’est tellement calme ici. Les sons me reviennent, les gouttes d’urine sur la porcelaine, sur le sol. Je me serai bien lavé les mains mais les lavabos avaient une gueule désastreuse, j’ai eu peur de chopper le SIDA. En sortant je me suis essuyé rapidement sur le dos d’un mec trop déchiré pour le remarquer, je me sentais légèrement mieux, j’entendais de nouveau même si c’était toujours le bordel. Un bruit sourd retentit. Hein ? Tout le monde panique. Je me dirige vers la sortie comme tout le monde et je me retrouve bloqué parmi la foule.
« VOS GUEULES. Personne ne sort, vous êtes enfermés. » Et merde encore un connard qui veut faire la une des journaux. A ce moment quelque chose me frappe et la foule s’éparpille, un vieux bonhomme bedonnant cagoulé et armé s’avance vers moi. Le mec est armé, plutôt bien en plus, du matos militaire, petite M4A1 OKLM : ça c’est du lourd, ça c’est douloureux. Il se rapproche et commence un speech, nia nia nia la jeunesse nia nia nia décadence. Fils de pute. Encore un peu plus près… Il se rapproche assez prêt pour presque me chuchoter ses conneries, c’est quoi son putain de problème ? Ni une ni deux je fous un coup de pied sous son flingue, il vole dans les airs assez longtemps pour que je lui éclate le nez. C’est un pic, c’est un cap, que dis-je… c’est une patate. A terre à l’aide d’une béquille assez violente pour qu’il lâche un cri de petite salope je lui saute dessus. Frénésie de coups sur son visage, ce n’est plus qu’une bouillie informe. Ca devrait le calmer. Je regarde ma main droite : je me suis pas râté, j’ai dû me péter une ou deux phalanges. Le sang ruisselle jusque sur le sol, mon poing est rouge. C’était une mauvaise soirée. C’était une mauvaise idée. Je me suis retourné vers elle et je lui ai dis adieu : à la fille que j’ai pas rencontré.


Hrp :: Pardon pour le retard.
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