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SAKURAI Akira ~



 
LA V2 EST ENFIN LA..HIP HIP HIP HOURRA ♪(ノ´∀`*)ノ DE NOUVELLES SURPRISES VOUS ATTENDENT. ~
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 SAKURAI Akira ~

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Takeshi Toriyama
SAY MY NAME, SAY MY NAME:
Takeshi Toriyama
WAR AS WE LIKE IT.
WAR AS WE LIKE IT.

▌Petits Mensonges : 130
▌Music : Escape The Fate ~ There's No Sympathy For The Dead
▌Quotes : Not having any souvenirs isn't that different from Death, which is just another way, another journey ~

Got a Secret ;
■Pseudo : Spade
■Classe Sur Frenesis: Blaster



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SAKURAI Akira ~ Vide
MessageSujet: SAKURAI Akira ~   SAKURAI Akira ~ EmptyMar 12 Juil - 8:00

Hold 'em Like They Do in Texas Plays...




The Hot Issue

SAKURAI Akira ~ 86238461098666
F e a t : Rain from Armen Noir ~
NOM - SAKURAI ~
PRÉNOM - Akira ~
ÂGE - Vingt-trois ans ~
DATE DE NAISSANCE - 31 Décembre 2082 ~
PROFESSION - Écrivain ~
QUARTIER DE RÉSIDENCE - Shibuya ~
GROUPE - Karneval ~

Let You Speechless





The Geek Inside

PSEUDO Dark-Bird ~
ÂGE Tu veux pas mon adresse aussi ? è__é
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Via Partenariat. ~
DES SUGGESTIONS ? Ce serait mentir. Muahahah. /PAN (Ne le prenez pas mal, c’est un compliment justement –implicite certes. xD)
LE CODE Ne t'inquiète pas! Code validé par June. ~ (Attention au Rabbit Doubt les gens. /BOUM)

I, is another…

SAKURAI Akira ~ 727472Heiicon
F e a t : Hei aka BK201 from Darker Than Black ~
PSEUDO - Dark Reaper ~
CLASSE - Thief ~
ARMES - Deux dagues, à la base reliées au possesseur par des fils fins dotés d’une longueur considérable, ainsi qu’au tranchant sensiblement aiguisé de couleur noir vers l’intérieur et grisâtre aux extrémités. If you wanna see them. ~

PRESQUE MOI
Un homme d’une taille relativement grande et d’une corpulence tout à fait correcte, le personnage d’Akira a tout d’abord ce signe distinctif qu’est le port de son masque. Majoritairement blanc, avec des yeux aussi noirs que la peur, l’œil droit orné d’un signe symbolisant un éclair mauve traversant les ténèbres du verre teinté, on dénotera également un sourire large et ambigu étiré sur l’emplacement de la bouche. Derrière ce masque se terre un visage au regard sans réelle vie. Des yeux bleus foncés au paraître fatigué, une expression neutre, tandis que le teint de sa peau ne semble pas pour autant dépourvu de chaleur. Tout ceci avec une chevelure courte plongée dans un noir de jais, vous le verrez le plus souvent porter un ensemble noir : un long manteau intérieurement noyé dans le vert, un pantalon dans les tons sombres des ténèbres, des chaussures fines et ainsi que des gants trônant dans ces mêmes eaux obscures. Voici Dark Reaper.





Could We Fix You If You Broke ?



The Very Bad Reputation

“Ho ! Allez ! Lâche-toi un peu quoi !” Des mots qui lui sont souvent adressés. Si Akira paraît calme et sérieux, il l’est un peu trop aux yeux de son entourage qui lui fait généralement ovation lorsqu’il s’adonne à une chose qui ne lui ressemble pas. Il ne fait jamais la fête, même lorsqu’elle est en son honneur, se rend encore moins dans des boîtes de nuit, et il est difficile de le faire rire. Du moins, ce n’est pas avec des blagues à deux sous, des jeux de mots et des calembours que vous obtiendrez ne serait-ce qu’un sourire de sa part. Je sais ce que vous pensez : « Mais il n’est pas drôle ce mec, il n’a pas d’humour. » Hé bien si, il en a. Seulement, il n’est évidemment pas pour plaire à tout le monde. Un humour cassant dépassant parfois les limites de l’humour noir, il s’agit là, de sa façon de plaisanter. Mais attention, il arrive que ses dires soient le reflet parfait de ses pensées, et là, ce n’est pas toujours plaisant, même s’il est difficile de discerner ce genre de choses. Cela étant, ça ne veut en aucun cas dire qu’il est dépourvu de gentillesse ou de sympathie. Il est vrai qu’au premier abord il peut sembler froid et réservé, mais dans le fond il est quelqu’un de sympathique, bien qu’il lui arrive souvent de prendre des plaisanteries au sérieux, d’où sa qualification de « coincé ».

En revanche, vous vous attirerez ses foudres si vous tentez de lui ordonner quoi que ce soit, alors que vous ne représentez rien à ses yeux. En effet, il ne s’entend guère avec les ordres. De ce fait, il n’apprécie pas la sensation d’être commandé, et adoptera un esprit contradictoire dans ce genre de cas pour ainsi faire tout le contraire de ce qui sera demandé. S’il le fait exprès ? Bien sûr, c’est comme une nature pour lui. Cependant, lorsqu’il le voudra bien, il lui arrivera d’obtempérer gentiment. Tout repose sur son humeur, l’ordre lui-même, ainsi que sur la tête de la personne concernée. Ce trait de caractère en a déjà énervé plus d’un, mais l’avis des autres, Akira s’en fiche bien. Peu importe les pensées qui lui sont portées, il est qui il est, et c’est tout point final.

Son sang-froid lui permet de garder son calme dans les situations les plus irritantes et déstabilisantes, seule une personne a déjà réussi à le faire sortir de ses gonds. Seule cette personne a déjà réussi à faire chauffer le sang gelé de ce cher Sakurai. Car elle sait pertinemment que cet homme a toujours eu du mal à exprimer certains sentiments. Oui, notre ami ne se sent pas vraiment à l’aise lors de cette mise à l’épreuve, et le seul moyen de lui faire perdre son sang-froid est donc de jouer avec ses sentiments. Mais pour ça, il faut déjà le connaître, chose qui n’est pas facile à faire avec lui comme avec n’importe qui d’autre. Si vous pensez qu’Akira est sans-cœur, laissez-moi vous dire que vous vous mettez le doigt dans l’œil. Bien sûr qu’il aime son entourage, bien sûr que l’amour ne lui est guère insensible, seulement, ce n’est pas qu’il ne veut pas exprimer son affection, c’est plutôt qu’il ne sait pas comment le faire. Il a beau essayé, à chaque fois il bloque, c’est un vrai calvaire. Enfin, on parle surtout des moments où une certaine flamme entre en scène. Autrement tout va pour le mieux.

Pour en venir à la question : « Aime-t-il aider son prochain ? », je vous répondrai positivement. Akira sait pertinemment que la vie n’a rien de tendre, c’est pourquoi se rendre utile est un fait important. Alors dés qu’il le peut, peu importe la personne, sauf si bien sûr il n’entretient pas de bonnes relations avec elle et selon la situation elle-même, une main lui sera tendue. Non, cet homme n’est pas un monstre, il vit avec des principes, et tente de s’adapter la plupart du temps, il a le sens des priorités et ne ferait de mal à autrui que dans un élan de vengeance, rien de plus.

INDISCRÉTIONS



DIRTY LITTLE SECRET - Des sentiments inavoués -qu'il refuse lui-même d'admettre- envers une certaine jeune femme.
SEXUAL ORIENTATION - Hétérosexuelle. ~
PROJECT - Instaurer la justice qui doit être faite contre Circus et faire aboutir son rêve.
DREAM - Perdurer dans son métier d’écrivain pour ainsi partager cette partie de son âme, et laisser une trace matérielle de son existence.
ALWAYS CLOSE - Un harmonica en argent, un calepin, un stylo, son portefeuille, ainsi que son iPod -parce qu'il est toujours mieux de travailler en musique.
QUOTE - Not having any souvenirs isn’t that different from Death, which is just another way, another journey ~

BANG BANG: Beautiful & Dirty Rich

Commençons d’abord par quelques mensurations. Ce jeune homme s’avère être d’une taille relativement grande, la dernière fois qu’il s’est mesuré, sachant qu’il l’a fait récemment, il faisait environ un mètre quatre vingt trois. Taille définitive bien sûr, car il faut bien arrêter de grandir physiquement tôt ou tard. Ceci avec un poids tout à fait dans les limites de la norme, il fait attention à sa santé alimentaire. Une attention qui lui vaut l’occasion de pouvoir accorder à son esprit le privilège de résider en un corps svelte et en bonne santé. D’une bonne corpulence, ce n’est pas parce qu’il ne ressemble pas à un tas de muscle qu’il n’a rien dans les bras. Sa force physique n’est pas à négliger.

Et si on entrait dans les détails, vous voulez bien ? Débutons au niveau de la tête. Un crâne parsemé d’une longue chevelure blonde, généralement coiffée en bataille, cela dit, avec un minimum de coups de peigne pour ne pas avoir l’air de sortir du lit, Akira est doté d’une paire d’yeux rouge sang. L’expression la plus courante qui se lit sur son visage vous fera croire qu’il est sur les nerfs ou qu’il n’a guère envie de se retrouver au sein de la société, mais ce n’est qu’une impression alors ne jugez pas de manière trop hâtive. Tout ça pour vous dire que son dur caractère ressort même à travers ses traits physiques.

Notre ami aime le rouge. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il s’habille le plus souvent de vêtements flamboyants, accompagnés par les deux seules valeurs perdurant dans le monde des couleurs qui sont le noir et le blanc. Le bleu, l’argent et le jaune font également partie de ses favoris, et ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un homme qu’il n’a aucun sens du goût. Il sait comment marier les couleurs, mais préfère juste rester dans les tons ci-cités.

Jamais aussi décontracté que ce que l’on pense. Akira a son style bien particulier. Étant du genre à sortir de l’ordinaire, et ayant fortement été influencé par son côté fanatique des Mangas/Animes lorsqu’il était enfant, il aime à se vêtir d’un style se rapprochant de celui des personnages qui l’ont marqué. De longs manteaux, des vestes extravagantes, parfois même des gants noirs, il vit intérieurement dans son monde, et ça se voit. Il adapte également son style vestimentaire lors des saisons, sauf pour les écharpes qu’il pourrait porter aussi bien en été qu’en hiver.

Cela étant, même si son style sort de ce que l’on nomme l’ordinaire, il évite quand même de ressembler à un clown, ce serait le comble de s’habiller ainsi alors qu’il hait ces gens-là.





Popped My Heart On My Bubble Dreams...



The Story Of Morning Glory


Tokyo, ville et capitale du Japon. Un tas de véhicules en tout genre. Tous allants dans n’importe quel sens, à droite, à gauche, vers l’avant ou vers l’arrière. Des bâtiments se tenant partout, tout le monde en est entouré. Des piétons aussi, des tonnes de piétons. Ils marchent, certains courent, d’autres traversent les routes, etc. Il s’agit là de l’essence-même d’une ville. Parmi ces gens menant leur vie misérable au mieux, une jeune femme à la chevelure d’or et aux yeux pétillants, semblables aux profondeurs abyssales, se tient au côté d’un feu tricolore, avec une fleur blanche comme neige à la main. Le regard éteint, elle a l’air vide. Les gens passent à côté d’elle, sans lui prêter une once d’attention. D’autres personnes s’arrêtent et patientent. Le feu vire au rouge pour les véhicules, donnant l’occasion aux piétons de traverser. La foule met les pieds sur la route, mais la jeune femme aux cheveux d’or ne bouge pas. Un maladroit la bouscule dans sa course s’excusant sans s’arrêter, alors qu’elle se retrouve à terre, sur son séant. Elle ne réagit pas et continue de fixer le vide. Elle finit par se relever lentement et revient à son état de statut pendant quelques secondes. Le feu vire au vert, les véhicules reprennent leur manège. L’humaine met finalement un pied devant l’autre, alors que les voitures circulent à toute vitesse. Le cri d’avertissement d’un klaxon retentit dans le périmètre de la rue, alors que la femme se retrouve sur la route, une main puissante la ramène sur le trottoir, la sauvant de justesse de ces bêtes mécaniques et barbares. Dans le feu de l’action, la fleur lui a échappé. Elle se repose au sol, du sang apparaît sur ses pétales purs. L’homme qui a sauvé cette femme insouciante interroge cette dernière sur son état. Elle reste silencieuse pendant un moment, le visage caché par sa chevelure brillante, puis elle tourne vivement la tête, avec une expression monstrueusement inhumaine. D’immenses yeux ronds éclairés par une lueur bleue, un sourire allant au-delà de la terreur, du sang coule le long de ses lèvres. Elle ouvre la bouche, des dents pointues se dévoilent, alors qu’elle se jette sur l’homme qui l’a pourtant sauvée il y a quelques instants plus tôt.

Le petit garçon se réveilla en sursaut tout en sueur, les mains agrippées à son lit. Sa respiration était saccadée, il avait du mal à reprendre son souffle. Encore ce cauchemar. Il balaya sa chambre de son regard anxieux, les ténèbres régnaient presque en maître, il n’y avait pas une seule présence lumineuse si ce n’est celle de la lune. L’enfant descendit de son lit en prenant soin de poser les pieds à au moins un mètre du mobilier dans lequel il dormait toutes les nuits. Il avait cette manie de se laisser prendre par des idées absurdes, et celle à laquelle il s’était faite ici, c’était qu’un horrible monstre logeait au-dessous de son lit, et qu’il n’attendait plus qu’à le voir descendre pour l’attraper et le traîner dans sa tanière. Le croque-mitaine comme certaines personnes le nommaient. L’enfant ne se sentait pas en sécurité dans sa propre chambre, mais il ne savait que trop penser de l’extérieur. Sans doute lorsqu’il ouvrirait la porte, une créature hideuse l’attendrait, prête à lui bondir dessus pour le dévorer. Il prit quand même la décision de s’y risquer, non sans hésitation. La porte s’ouvrit. Il n’y avait personne. Ouf. A pas de loup, le gamin s’engagea dans le couloir sombre et se dirigea vers la chambre de ses parents, où il leurs demanda l’autorisation pour passer le reste de la nuit avec eux.

Toutes les nuits, et ce depuis ces trois dernières années, c’était toujours le même rêve qui venait hanter son monde imaginaire. Cette même femme aux longs cheveux d’or, aux yeux bleus comme les abysses ensevelis sous l’océan, cette même fleur qui se teintait de rouge, ce même homme aux cheveux blonds et aux yeux rougeoyant, ce visage effrayant ainsi que la mort dudit homme pour clore ce cauchemar qui n’allait jamais plus loin. Signifiait-il quelque chose ? Prévoyait-il un futur ? Dans tous les cas, le gamin n’avait nullement l’envie d’en savoir plus. Tout ce qu’il espérait c’était que ce rêve se dissipe le plus vite possible.

En dehors de tout ceci, Akira, qui était le rêveur en question, menait une vie aussi banale que le simple fait de dire « bonjour ». Il était plutôt bon à l’école, dans toutes les matières, mais restait souvent à l’écart des autres. Il n’aimait pas vraiment le contact avec autrui et préférait divaguer dans ses propres pensées plutôt que courir et s’agiter dans une cour de récréation. Ainsi, il eut droit au surnom de « bûcheur », à cause du fait qu’il ne donnait guère l’impression de savoir s’amuser. Un enfant à l’apparence glauque et sombre, voilà l’aura qui émanait de lui. A la maison, il ne savait guère pourquoi il s’adonnait à ce genre d’activité, mais recouvrir d’un marqueur indélébile noir le visage des poupées de sa petite sœur, lui faisait du bien. Les décapiter, les démembrer aussi. Les voir en pièces détachées. En revanche, ça ne plaisait pas à Sasaki –ladite cadette-, qui ne retrouvait jamais ses chères poupées. Vous voulez quelque chose qui semble plus normal ? Bien, si vous y tenez. Akira avait commencé à apprendre les bases du piano lors de la période de ses sept ans. Au début il enchaînait fautes sur fautes, mais il fallait bien commencer au bas de l’échelle. Son père, qui était ministre de l’économie lui enseigna par la suite les rudiments de l’harmonica, un instrument aisé au niveau transport, et tout aussi mélodieux que les cordes frappées du piano. Seulement voilà, ce petit garçon avait décidé de s’immiscer dans le monde la Musique dans l’unique but d’étendre l’abri qu’il s’était déjà forgé à l’aide des Mangas et tout un tas d’autres trucs de ce genre, afin de se réfugier de la réalité lourde et étouffante. En effet, ennuyé par le monde devenu trop banal à son goût, à un jeune âge, Akira s’était beaucoup attaché au monde virtuel. Tous les moyens étaient bons pour fuir la réalité : les bouquins, les jeux vidéos, la Musique, les Mangas/Animes, les films, les séries TV, le dessin etc. Il n’avait besoin de rien d’autre. Du moins, c’est ce qu’il pensait.

Jusqu’à la période de ses quatorze ans, Akira avait toujours vécu dans la solitude –car même au sein de sa propre famille il préférait rester à l’écart, même s’il était un peu plus ouvert en leur présence. Le jour où le professeur d’Histoire/Géographie décida de placer lui-même les élèves dans la salle –pour des raisons de discipline selon lui-, le vent tourna. Pas de chance, Akira se retrouva au beau milieu d’une rangée alors qu’il aurait préféré être à la fenêtre par exemple. Flûte.

-Kaede Suzumura, à côté de Sakurai, juste là. fit le professeur.

Une jeune fille naturellement classée dans la même tranche d’âge que lui vint prendre place à sa droite. Le jeune adolescent, qui n’avait guère prêté attention à ses nouveaux camarades de classes –car l’année venait tout juste de débuter-, fut surpris par les traits physiques de cette jeune fille. Kaede, hun ? Une longue chevelure blonde remarquablement entretenue, avec une paire d’yeux d’un bleu profond, un visage fin, le tout accompagné d’une aura respirant une énergie débordante de vie. L’exact opposé de ce qu’était le jeune garçon. Kaede, donc, lui adressa un sourire et lui fit un signe de la main. Signe auquel Akira répondit brièvement. A la fin du cours, tous les élèves s’empressaient pour sortir de la salle, sauf bien sûr vous savez qui. Contre toute attente, il constata que cette fille l’attendait à l’entrée, et c’est lorsqu’il sortit à son tour qu’elle lui emboîta le pas. Elle voulait visiblement faire plus amples connaissances. Mais n’ayant pas l’habitude de papoter à tort et à travers, le « bûcheur » comme on l’appelait –bien qu’il s’en fichait, puisque s’il bossait autant, c’était pour atteindre son but premier qu’était celui de devenir écrivain-, mettait un temps à répondre, puisqu’il choisissait ses mots avec soin. Mais au moins il conversait, c’était une bonne chose. Et avec le temps, ces deux camarades de classes se fréquentaient de plus en plus. Grâce à Kaede, Akira fit la connaissance d’autres personnes, dont un certain Daisuke Uematsu. Il est vrai qu’au début il ne se sentait pas vraiment à l’aise avec la jeune fille, à cause du fait qu’elle ressemblait beaucoup à la personne qui avait hanté ses rêves quelques années durant. Mais finalement, elle n’avait absolument rien en commun avec ce monstre au visage de psychopathe. Elle était…Normale.

Les années s’écoulèrent tandis que Kaede, Daisuke et Akira se retrouvaient toujours dans le même établissement scolaire, et le plus souvent dans la même classe. Ils se connaissaient plutôt bien désormais. Il était même arrivé à notre sage en herbe de sortir de ses gonds, Kaede aimant à jouer avec ses sentiments. Il n’avait pas pour habitude de se laisser porter par la frénésie, mais cette fille, avait trouvé le moyen idéal pour contourner ce trait de caractère, qui demeurait jusqu’à présent imperturbable. Mam’zelle Suzumura aimait jouer ainsi, et ça n’était pas prêt de s’arrêter, étant donné qu’elle se fit à l’idée qu’il était fort possible qu’Akira soit amoureux d’elle, elle n’hésitait pas à servir des propos de jeune femme romantique sur le plateau. Ce qui achevait le jeune homme d’exploser comme une bombe nucléaire. Oui, Kaede s’amusait énormément, parce qu’elle savait qu’au fond, elle avait raison. Daisuke, lui, était plutôt d’un tempérament de petit voyou rebelle. Lui aussi charriait notre ami, mais ça, il le faisait avec n’importe qui, et ce n’était pas aussi poussé que l’autre là. Néanmoins, malgré ces relations parfois ambigües, ce drôle de trio se faisait des confidences, Akira s’ouvrait, lentement mais sûrement, à ses deux amis. Il restait cependant vigilant lorsque Kaede était en leur compagnie, car il savait qu’elle était friande de ragots en tout genre, et qu’elle saurait retourner certains arguments contre lui lors de leurs petites querelles. Tendre le bâton pour se faire battre, c’était hors de question.

Plus tard, Akira vit la première étape de son rêve se réaliser. Devenir écrivain. Un éditeur avait trouvé ses écrits forts intéressants et y avait également discerné du potentiel. D’un caractère fort sympathique et généreux, c’est en faisant balader ses yeux sur d’autres textes de notre ami que Kenichi Arisato –qui n’est autre que l’éditeur en question-, se voyait travailler avec lui, main dans la main. Il voyait de bonnes affaires et de bonnes occasions. Autant vous dire qu’Akira était aux anges. La famille de notre écrivain tout frais, ainsi que ses deux amis organisèrent une soirée en son honneur afin de le féliciter pour cette page tournée. Arf…Bon ce n’était pas trop son genre ce type d’évènement, mais après tout, ça n’allait pas le tuer. Il n’allait pas non plus se déchaîner comme une bête, il ne ferait sans doute pas grand-chose, mais néanmoins, il serait là. C’était la moindre des choses. C’est tout de même dans la période de ses dix-neuf ans qu’il eut le bonheur de goûter à la joie de voir son travail enfin récompensé. Et ce n’était que le commencement. Mais si Akira avait atteint son objectif premier, contrairement à ce que l’on pouvait croire, cette profession ne lui monopolisait guère tout son temps.

Un jour, il fit part à ses amis d’une idée qui lui tenait à cœur. Une sorte d’organisation avait vu le jour. Une organisation dont les plans humanitaires semblaient nobles et honorables. Séduit par cette admirable image, notre adepte de l’écriture tenait à rejoindre ce groupe que l’on nommait Circus, et ainsi y mettre son grain de sel. Après quelques discussions avec l’organisation, la satisfaction tournait autour de notre ami, qui avait réussi à intégrer ledit groupe. Daisuke et Kaede avaient emprunté le même chemin, également attirés par les feux de l’organisation. Autant vous dire que les débuts étaient forts plaisants. L’impression d’aider autrui, de rendre les plus malheureux heureux, faire apparaître un sourire de reconnaissance sur le visage des gens, c’était agréable. Mais très vite, le rêve vira au désastre. De manière surprenante, Circus changea radicalement ses plans. Cette image de noblesse d’esprit, cette séduisante fascination pour les problèmes d’autrui, ce côté admirable…Tout avait disparu, envolé ! Ces purs actes solidaires furent remplacés par des gestes de destruction, de terreur. Akira ne s’était pas engagé pour jouer les brutes épaisses. Une partie mineure de Circus s’avérait être en parfait désaccord quant au tournant que prenait la situation, le jeune homme était de ceux-là, avec Kaede. Mais pas Daisuke. La jeune fille restait sans voix alors qu’Akira n’en revenait pas non plus. Son ami souhaitait rester avec Circus. Vraiment ? Était-il sérieux ?

-Tu te fiches de moi, c’est ça ?

-Pas du tout Daisuke, je ne plaisante pas.

-…Tu…Tu ne peux pas partir, non. Toi non plus Kaede !

-Daisuke, je…

-Tu persistes chez eux, même après ce qui se passe ? Ce n’est pas ce qui m’a attiré ici. Je considère ça comme de la barbarie rien de plus.

-…Toi et Kaede ne pouvez visiblement pas comprendre. Allez-y alors. Allez-vous-en. Partez. Je ne vous retiens pas.

Daisuke se retira parmi les autres membres de Circus présents. Ces derniers lançaient des regards mauvais à l’intention des parias qui avaient encore l’audace de se tenir devant eux. Quelques derniers mots qui formaient le seul avertissement volèrent dans les airs : « Partez et ne revenez jamais, ou mourez dès maintenant. » Daisuke répéta cet avertissement, mais à l’intention de deux personnes seulement. J’imagine qu’il est inutile de citer les noms. Au final, il resta du côté de Circus, alors que ces traîtres, tous autant qu’ils étaient, furent chassés et condamnés à l’exil. Akira trouva refuge aux États-Unis. Putain la belle affaire ! Sa carrière d’écrivain venait tout juste d’être foutue en l’air ! Son rêve venait de s’effondrer, là devant ses yeux. Tout ce qu’il avait durement construit des années durant, avait été balayé en quelques heures à peine. Pendant plusieurs jours, il se demandait ce qu’il allait devenir, de quoi son avenir était-il fait ? Ce cadeau d’adieu, ce feu de joie que les châtiés avaient offert à cette organisation avant leur départ, finalement Akira ne le regrettait guère. Ils avaient eu ce qu’ils méritaient, même si ce simple incendie était loin d’être suffisant.

Circus. Cette maudite organisation avait détruit sa vie qui n’était plus qu’un chantier cherchant à se reconstruire. Un jour, ces gens paieraient, il en était certain. C’est au cours de quatre longues années que notre écrivain perdu vécut éloigné de sa famille. Ils n’avaient pas perdu contact pour autant. La technologie avait depuis longtemps fait en sorte à faire garder toute communication entre des individus séparés par des distances fatigantes. Et c’était précisément cette distance qui affligeait la pauvre Sasaki, qui était, je vous le rappelle, la petite sœur de notre cher ami. Ce qui la chiffonnait c’était le fait de ne pas avoir eu son frère physiquement à ses côtés durant quatre ans. Elle aimerait le revoir au Japon, le serrer dans ses bras, il lui manquait, malgré les conversations vidéos qu’il avait avec elle. C’est au cours de l’une d’entre elles qu’un mail s’infiltra dans sa boîte de réception. Mais la fatigue commençait à gagner Akira qui préféra aller se reposer. L’e-mail pouvait attendre. A son réveil, il s’était mis en tête certaines choses qui devaient être faites, il sortit de sa résidence pour revenir quelques jours plus tard. Des affaires et d’autres l’avaient retenu loin de son confort personnel durant presque deux semaines.

Désormais de retour, il alluma au passage son ordinateur avant d’aller se chercher un rafraîchissement. Douze e-mails s’étaient entassés dans sa boîte de réception pendant son absence. Le jeune homme regardait son écran avec perplexité. Du courrier non-désirable ? Intrigué par le nombre de messages électroniques, il s’empressa d’ouvrir sa boîte pour y découvrir des lettres toutes aussi similaires les unes aux autres. Toutes lui proposaient de se joindre à un certain groupe nommé Karneval, mettant en avant les points qui les intéressait chez notre ami. Et bien évidemment, en précisant leur haine pour ce maudit groupe qu’est Circus. Son tempérament d’acier, sa mémoire visuelle hors-normes ainsi que son don pour retenir presque mot pour mot tous les ouvrages qu’il dévorait avaient conduit…Comment déjà ? Ah oui, Karneval à contacter le jeune homme. Sans oublier le statut de son père qui visiblement n’était pas sans effet sur les intérêts de ce groupe mystérieux. Des gens qui avaient sans doute vécu le même calvaire que lui, et ce, à cause d’un même groupe d’impudents. Intéressant. Très intéressant. Un sourire s’esquissa lentement sur ses lèvres. Avoir condamné ses ennemis à l’exil. Derrière cet acte pouvait tout aussi bien se terrer la peur. Éloigner les indésirables, pour éviter de se faire renverser. Non non Circus, ça ne marchait pas comme ça. Ce qu’Akira voyait également à travers ces e-mails, c’était son passeport pour son retour tant espéré au Japon. Inutile donc de vous dire qu’il accepta sans plus tarder cette magnifique proposition.

Au moment où il refoula les terres nippones, le jeune homme n’en fut plus que ravi. Sa famille aussi, naturellement. Qui plus est, ce n’était certainement pas Circus qui allait tracer une croix sur la passion qu’il éprouvait envers l’écriture. Même aux États-Unis, Akira avait continué d’écrire, encore et toujours. Ainsi, il espérait reprendre le travail qu’il avait autrefois abandonné avec Kenichi Arisato. Quelques jours passèrent tout comme l’eau coula sous les ponts. Et la satisfaction fut à son comble pour notre écrivain qui venait tout juste de reprendre ses droits. Sa carrière était relancée. Kenichi était un éditeur du tonnerre. Tout était organisé, les parts équitablement partagées, d’un bon tempérament, il était le genre de personne avec qui presque tout le monde pouvait s’entendre. Akira redora son blason avec fierté. Aujourd’hui il arpentait les rues, et se sentait à l’aise du fait de se retrouver à nouveau, depuis quatre longues années, dans un quartier nippon. Il se mêla à la foule qui marchait sur les trottoirs, les mains dans les poches. Au loin, près d’un feu de circulation, une jeune femme se fit bousculer. Elle se retrouva assise par terre, et mit un certain temps avant de se relever lentement, comme un zombie l’aurait fait. Un frisson parcourut l’échine d’Akira, alors qu’il avait l’impression d’avoir déjà vu cette scène. Le feu abandonna le rouge pour passer au vert. Instinctivement, notre ami s’élança à travers cette foule envahissante pour atteindre cette femme. Kaede, c’était sûrement elle. Cette dernière s’engagea sur la route alors que les véhicules circulaient comme des fous. Le klaxon rugissant d’une voiture explosa, alors que l’écrivain attrapa de justesse le poignet de la pauvre insouciante pour la ramener vivement sur le trottoir. La stupéfaction prit place sur son visage. C’était exactement comme il l’avait vu, à quelques différences près. Il n’y avait pas de fleur blanche se teintant de rouge. Et…La femme tourna la tête. Elle n’avait rien d’un monstre, elle avait juste un visage dévoré par la fatigue. Mais il s’agissait bien là de Kaede Suzumura.

-Mais enfin, qu’est-ce qui t’est arrivée ? Est-ce que ça va ?

-Akira ? C’est bien toi ?

A travers son expression épuisée, Kaede était émerveillée par cette retrouvaille, avant de laisser place à des larmes. Elle se jeta dans les bras de son ami, se laissant porter par ses sanglots.

-Je suis si contente…Si contente…

Akira referma son étreinte. Il n’avait aucune idée de ce qu’avait traversé Kaede durant ces quatre années, mais si elle était de retour, alors il était fort plausible qu’elle fasse également partie de Karneval. Mais il n’en fit pas mention. La discrétion devait être de mise. Sans doute le calvaire imposé par Circus avait été plus sévère pour Kaede comparé à ce qu’avait vécu le jeune homme.

-Je suis désolé… lâcha-t-il.

Si elle avait été exilée pendant quatre ans, si elle se retrouvait dans cet état aujourd’hui, c’était uniquement de sa faute, pour lui avoir fait part de l’existence minable de ce groupe impur. Il avait le devoir de faire en sorte à ce que tout se passe bien dorénavant. C’est ce qu’il s’était dit ce jour-là. Circus allait payer non seulement pour ce qui s’était produit quatre ans auparavant, mais également pour ce qu’il se permettait de faire aujourd’hui encore.

~ La vengeance est un plat qui se mange froid. ~






Dernière édition par Akira Sakurai le Ven 30 Sep - 22:02, édité 1 fois
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June Hong Ki
SAY MY NAME, SAY MY NAME:
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WAR AS WE LIKE IT.
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▌Petits Mensonges : 250
▌Music : If I Die Young - Band Perry (The)
▌Quotes : ➸ Bright star, would I were stedfast as thou art- Not in lone splendour hung aloft the night And watching, with eternal lids apart, No yet still stedfast, still unchangeable, Pillow'd upon my fair love's ripening breast, To feel for ever its soft fall and swell, Awake for ever in a sweet unrest, Still, still to hear her tender-taken breath, And so live ever-or else swoon to death.

Got a Secret ;
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SAKURAI Akira ~ Vide
MessageSujet: Re: SAKURAI Akira ~   SAKURAI Akira ~ EmptyMar 12 Juil - 12:24

Ooh! Un exilé ♥ Bienvenu parmi nous!
    Je te valide sans hésiter car je n'ai rien à redire sur ta fiche qui est parfaite.
    Amuse toi bien & Bon rp ! Que ta vengeance soit faite ♪
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Takeshi Toriyama
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▌Music : Escape The Fate ~ There's No Sympathy For The Dead
▌Quotes : Not having any souvenirs isn't that different from Death, which is just another way, another journey ~

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SAKURAI Akira ~ Vide
MessageSujet: Re: SAKURAI Akira ~   SAKURAI Akira ~ EmptyMar 12 Juil - 13:26

Huhuhuhuhu. ~
Thankies June. ~ ouo *hugs* Heart
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June Hong Ki
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▌Quotes : ➸ Bright star, would I were stedfast as thou art- Not in lone splendour hung aloft the night And watching, with eternal lids apart, No yet still stedfast, still unchangeable, Pillow'd upon my fair love's ripening breast, To feel for ever its soft fall and swell, Awake for ever in a sweet unrest, Still, still to hear her tender-taken breath, And so live ever-or else swoon to death.

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SAKURAI Akira ~ Vide
MessageSujet: Re: SAKURAI Akira ~   SAKURAI Akira ~ EmptyMar 12 Juil - 13:42

Mais de rien ♥ En plus tu es notre premier second petit monsieur chez les pommes !
*ne refuse pas le câlin*



Edit : Boude paaaas fils ;♥; Je t'aimerai toujours et plus que tout le monde !
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